Un amour différent...

Chapitre 15

  - Le sèche-linge bip Wyatt ! Tu veux que j'y aille ?

Mattéo venait de frapper à la porte pour nous le dire. Il n'entra pas.

  - Non, non, j'y vais. Ce sont les affaires de Léna.

  - Ah ok, je te laisse gérer. Je ne touche à rien.

  - Merci frèro.

Wyatt allait chercher mes vêtements à la buanderie. Il revint rapidement avec le tout, parfaitement propre et sec.

  - Tiens, c'est prêt, tu vas pouvoir t'habiller.

  - Merci, je vais aller me changer dans la salle de bain. Je reviens.

  - Tu peux te changer là, si tu veux. J'attendrai dehors.

  - Non, c'est bon je vais dans la salle de bain. Je préfère.

  - Ok. Comme tu veux.

Je laissais Wyatt dans sa chambre pour aller m'éclipser et passer mes vêtements. Une fois habillée, je retournais le rejoindre.

Wyatt était tout penaud avec moi. Pour la première fois, depuis que l'on se connaissait, il n'osait pas me parler, ni même, me regarder en face. Il semblait mal à l'aise, je ne sais pas ou bien gêné. Maintenant qu'il était au courant, je ne voulais pas que son attitude change envers moi. Je voulais qu'il reste le même. Pour le moment, c'était plutôt mal parti.

Il était en train de regarder la télévision, allongé sur son lit. Il était littéralement perdu dans ses pensées. Il avait croisé ses bras derrière sa tête.

J'en profitais pour examiner un peu sa chambre. Je dois avouer, qu'elle était bien rangée, pas d'affaires sur le sol, ni sous le lit apparemment. Il avait une télévision à écran plat de 80 cm environ, un ordinateur portable Mac sur son bureau, des trophées qui étaient éparpillés un peu partout dans sa chambre. Il avait l'air d'être sacrément bon dans son sport. Je pouvais compter, à vue d'œil, une bonne quinzaine de trophées et un paquet de médailles. Il avait un grand placard où l'une des porte était entrouverte et on pouvait y apercevoir pas mal de vêtements et de chaussures de sport pour la plupart. Il y avait même plusieurs cartons fermés qui étaient bien rangés au fond. Le cadre photo de sa mère était toujours posé sur sa table de nuit.

J'étais revenu dans la chambre et il ne me parlait pas, il regardait toujours la tv. Je détestais ce silence.

  - Merci pour mes vêtements. Je crois, que je vais rentrer chez moi.

Ma main était posée sur la poignée de la porte.

  - Tu pars ?

Il s'était relevé d'un bon, de son lit.

  - Oui. On se reverra plus tard.

  - Tu pars, à cause de moi ?

  - Non, heu... je n'ai pas prévenue mes parents, que je ne rentrais pas pour le déjeuner. Ils vont s'inquiéter, c'est pour ça. Il faut que j'aille tout préparer avant qu'ils n'arrivent.

  - C'est la pire excuse bidon que tu m'es faite. Tes parents bossent le dimanche maintenant ?

Il s'avançait vers moi.

  - J'ai trouvé que ça sur le moment. J'ai toujours été nulle pour les mensonges.

Je me mettais à rire.