Le renouveau

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Voldemort ne comprenait pas. C'était comme s'ils étaient face à un bouclier inébranlable, incassable. Il pouvait pourtant le traverser, et alors c'était comme si le bouclier était présent autour de chaque défendeur du château. Aucun sort ne les atteignait.

— Maître ? On avance pas !

— Où est Severus ? Demanda Voldemort. Est-ce qu'il a arrêté ce Londubat !? Il... il ne faut pas qu'il le trouve...

Voldemort s'envola alors d'un coup, jusqu'à une fenêtre d'un couloir au septième étage. Il devait protéger le dernier.

— Hé cousin !

Il baissa les yeux, surpris. Un homme brun, pas plus de vingt-cinq ans, lui faisait signe depuis la cour. Cet homme pointait sa baguette magique sur...

— Chose...

Voldemort se précipita. Bien sûr qu'ils n'avaient pas pu tuer un enfant ! Ils étaient si prévisibles et faibles. Il atterrit devant le sorcier, nullement impressionné. Il vit alors le sang sur tout le haut de Tom.

— Il l'a fait tout seul, dit Ambroise.

Les défendeurs de Poudlard sortirent eux aussi, prêts à affronter ce tyran.

— Poussez vous ! Lâche moi Lupin ! Hurla une voix. Laisse moi passer !

C'était Severus qui tenait encore le diadème, avait sa cape déchirée d'avoir dû se protéger des membres de l'Ordre tout en essayant d'expliquer ce qu'il avait fait sous ordre de Dumbledore.

— Tom !

Il repoussa des mains et se précipita jusqu'au garçon en lâchant le diadème brisé. Voldemort hurla alors, plein de rage. Severus avait échoué. Il leva sa baguette magique dans le dos de son Mangemort qui n'avait d'yeux que pour ce garçon.

— Avada Kedavra !

Le rayon passa juste au dessus de Severus qui déglutit et s'arrêta.

— Ça ne sert à rien, dit Ambroise alors que Voldemort allait relancer le sort de la mort. Ennemis de l'Héritier, prenez garde quand ce dernier offrira son sang et réveillera une vieille magie. Prenez garde quand l'Héritier donnera sa vie pour Poudlard. C'est ce qu'a fait ce gosse. C'est ironique je trouve.

Ambroise s'avança vers Voldemort. Personne parlait. Ils regardaient tous Tom inconscient, peut-être mort, et surtout Severus à genoux devant le garçon, secoué de sanglot.

— Tu as tenté de faire un Horcruxe mais tu n'as pas pris en compte que le faire sur un fœtus était complètement fou et tout le contraire de ce que tu espérais. C'était comme faire une sorte de clone mais contrairement toi, sa mère aurait aimé l'élever, l'aimer, lui offrir sa vie et son âme. Ce que ta mère n'a pas réussi à faire.

— Silence !

— Non, cher cousin, dit Ambroise avec un sourire aimable. Je n'ai pas fini. Ce garçon... le dernier Héritier de Salazar Serpentard... Tu l'as détruit... torturé ! Un être qui partage avec toi un sang précieux et ancien ! Quel gâchis... Je ne vais pas te tuer, Jedusor. Ce serait bien trop gentil. Je vais faire ce que tu as fait à ce gosse. Tu auras droit au même traitement ! J'espère que tu n'as pas utilisé tous les os de ton père... je me demande si tu restera un sorcier...

Voldemort brandit sa baguette magique. Ambroise pouffa de rire.

— Je vais pas me battre, moi, dit-il. Par contre... elles... Elles ont une dent contre toi...

Voldemort se retourna juste au moment où Lucie Rosier faisait apparaître des ronces, que Destinée Prince lançait un sort et qu'une femme blonde s'avançait, élégamment, dans un tailleur encore très propre et blanc.

Une Âme dans les TénèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant