CENSURE ᵗᵏᵏ

Chapitre 68

*When you Believe-Whitney Houston & Maria Carey

nda : Les musique que vous voyez ci-dessus sont à lancer lorsque vous verrez la/ les petite(s) étoile(s) en gras (*) devant le paragraphe concerné et à laisser tourner jusqu'à la fin du passage.

« Pour que la vie soit un conte de fée, il suffit peut-être simplement d'y croire. »

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10 ans plus tard

Appuyé contre le rebord de la porte, une brique de lait banane à la main, Taehyung regardait son amant s'atteler à sculpter son corps magnifique avec envie. Les images de la nuit qu'ils avaient passées, une nuit parmi tant d'autres qui ne se ressembaient jamais, lui décrocha un doux sourire, le faisant frémir de tout son être.

C'était ça l'effet Jeon Jungkook, même après autant d'années passées à ses côtés, il le rendait complètement fou, comme au premier jour.

Le temps semblait ne jamais avoir d'effet sur lui, il devenait d'années en années, toujours plus beau, toujours plus fort, toujours plus charmeur.

Et cet homme, c'était le sien, il était à lui, rien qu'à lui. Parce qu'il pouvait le crier tout haut maintenant, oui, Jeon Jungkook, cet être né des Dieux, cet amant incroyable, lui appartenait bien, à lui, rien qu'à lui.

Oui, il lui appartenait et pour toujours.

— Arrête de me mater comme ça, tu vas perdre un œil et la bave que t'as au coin de la bouche va salir ta jolie peau bronzée, le coupa dans ses songes, la voix du beau brun.

— Eh, tu doute de rien, et d'abord je ne te regardais pas toi, juste le nouveau banc de musculation qu'on a acheté et j'ai pas de bave qui...

Il s'arrêta, amena sa main au coin de sa bouche et, honteux, essuya le petit filet de bave qui effectivement avait bien commencé à couler à la commissure des ses lèvres. Merde, encore pris en flagrant délit...

Il releva la tête et tomba dans le regard puissant de Jungkook, qui tout en continuant de se muscler, lui fit ce petit sourire, dont seul lui avait le secret, ce petit sourire qui faisait voir ses dents et qui faisait remonter son petit nez, pour laisser de mignons petits plis se dessiner et s'étirer jusqu'à la commissure de ses pommettes, s'ajoutant à son charme naturel.

— Arrête de sourire niaisement, lui lança Taehyung pour reprendre un peu de constance.

— Mon sourire aussi tu l'adores, bébé.

— T'es chiant, grogna Taehyung, tu peux pas juste te muscler et fermer ta bouche ?

— Je devrais te faire payer pour mater, quand je vois toutes les fois où tu viens en secret baver sur moi, je serai riche, rit Jungkook.

— Tu l'es déjà et tu l'as toujours été, lui répondit Taehyung, tout en prenant quelques gorgées de son lait.

Jungkook le regarda à nouveau, fronça les yeux, puis relâcha ses poids.