je t'aime

17 1 0
                                    

-----------------------
Nous discutions tranquillement en attendant l'arrivée de la fin de notre repas. Lorsqu'une douce musique se fit entendre dans la grande salle du restaurant. Alors nous vîmes tous les autres clients se lever puis se réunir au centre de la pièce comme lors d'un bal de princesse. Je ne comprends rien de ce qu'il se passe, je tente donc de me rassurer en regardant Leon. Celui-ci se lève puis s'approche de moi, il tent sa main et tient un grand sourire.

Leon- Si Madame veut bien m'accorder cette danse...

Je ne sais pas s'il est sérieux ou s'il se paie ma tête ! Mais, je trouve cela si romantique...

Moi- Avec plaisir mon cher ! Mais c'est sérieux tout ça ?

Leon- Ce restaurant est connu dans toute la ville pour garder les traditions du siècle dernier. Comme la danse...

Je pose alors ma main sur la sienne, me lève et nous rejoignons le centre. Nous essayons tant bien que mal de nous frayer une place. Et lorsque celle ci fut trouvé, je remarqua que nous étions au centre de tout. Je relèva les yeux, il me regardait avec les siens, si doux, si protecteuret si amoureux...

Ainsi, machinalement, nous nous mirent à danser une valse. Tout cela sans quitter ses yeux. Je suivais ses pas. C'est comme si je flottait. Et les personnes autour disparurent. Nous n'étions que tous les deux, à danser. Nos yeux étaient remplis d'amour pour l'autre, c'était évident à présent... Le musique s'abaissa peu à peu ce qui signifiait que cet instant magique allait se terminer.

Leon- Depuis que nous nous sommes quittés. C'est comme si il me manquait quelque chose. Le football ainsi que le FC Bayern ont commencé à combler ce vide mais depuis je t'ai vu, que l'on sait parler il est comblé. Je ne veux pas que tu partes, une deuxième fois, parce que c'est toi que j'aime...

Moi- Moi aussi je t'aime Leon et je te promets de ne plus jamais partir... J'aime tout chez toi ! Et je pense que tu n'as pas tellement changé depuis 7 ans, tu es juste plus mâture et plus musclé. Mais tu es resté cet homme que j'aime tant. Et à présent, je veux qu'on avance ensemble, tout les deux...

Alors, la musique s'éteignit et nos visages se rapprochèrent de plus en plus jusqu'à ce que nos lèvres se rencontrent. Je sentis un merveilleux frisson traverser mon corps entier. Je n'avais plus envie de le quitter. Il est à moi.

Malheureusement, nous dûmes nous séparés pour rejoindre nos places. Les clients nous regardaient avec un sourire, comme de la fierté alors que je ne les connaissais absolument pas. En nous asseyant, il n'y eu aucune gêne ou quelque tension bizarre entre nous. Nous étions si heureux !

Moi- Je retiens tu es très fort pour trouver des adresses pour de gros événements.

Leon- Pareil, Google l'est aussi.

Puis nous parlions et rigolions ensemble tout en mangeant nos desserts que Hans avait gentillement amené. Que c'était bon !

Puis, le jeune serveur revena pour nous donner l'addition.

Hans- Je suis désolé, mais je ne puis résister plus longtemps... Mr Goretzka puis-je prendre une photo ? Je suis un fervent fan du Bayern et avec ce magnifique emploi je ne peux venir aux match mais si vous ne pouvez pas je comprends totalement.

Leon- Non non allez y.

Le sevreur sort alors son téléphone de sa poche puis prend une photo avec mon numéro 18. Il clique sur le bouton puis relève la tête. Son visage s'ouvre comme s'il venait d'avoir une vision céleste.

Hans- Je n'avais pas compris, vous vous êtes Jeanne Pernot ? J'ai adoré votre dernier film !

Moi- Eh oui merci.

Il me demande la permission puis nous avons pris une photo. C'est alors qu'il fit le lien entre moi et Leon. La réaction qu'il a eut nous fit beaucoup rire.

Hans- Ne vous en faites pas cela restera secret ! Je vous le promet.

Moi- Merci, c'est gentil !

Leon a insisté pour payer l'addition, j'ai accepté mais l'ai prévenu que la prochaine fois, c'est à moi de sortir mes sous. Nous sommes ensuite sortis de ce magnifique restaurant, j'y crois toujours pas que j'ai pu manger à l'intérieur. Nous avons ensuite pris la route. Tout cela en rigolant et parlant de tout et n'importe quoi. J'admirais en même temps là ville de Munich de nuit. Tous ces lampadaires rendait l'ambiance campagnarde de la ville allemande encore plus forte.

Leon- Vous voilà arrivée !

Moi- Mais on est chez toi ?

Leon- Qu'est ce que je t'ai dit ? Je ne te laisserai pluS jamais partir.

Nous sommes donc sortis de la voiture noire puis avons monté tout les étages par l'ascenseur. Ce ding résonna à nouveau. Nous étions dans les même positions que lors de son anniversaire, mais à présent le sac cadeau que je serrai dans mes mains s'est transformé en une rose rouge. Elle est sublime, et son rouge est tellement beau.

Nous sommes ensuite entrés dans l'appartment. Il était tout bien rangé, tout propre. L'ambiance de son anniversaire avait disparu, plus de fanions ou de confettis. Et surtout l'appartement était vide, silencieux. Plus de groupes d'hommes qui crient et chantent à tout va. Je posa ma veste sur le porte manteau puis le suivit.

Leon- Ça fait du bien d'avoir un peu de compagnie...

Moi- Tu m'étonnes, j'ai vécu pareil ! 6 mois en Amérique seule. Enfin, Mona venait quelques semaines mais le reste du temps me paraissait bien long !

Il était 22h30 et nous nous asseyions sur le canapé de Leon. J'étais tellement fatiguée que ma tête se posa sur l'épaule du joueur. Toutes les émotions de la journée m'ont crevée.

Il tira alors la couverture qui était au bout du canapé pour la relever jusqu'à mes épaules.

Moi- Heen merci, Leon.

Nos regards se croisèrent et ne voulurent plus se lâcher. Un sourire coquin apparu sur ses lèvres. Puis, celles-ci vinrent se poser à nouveau sur les miennes. Il intensifia le baiser puis mes mains vinrent se poser sur ses pecs seulement couverts de sa chemise. Sans se lâcher, je la lui retira. Qu'il était beau, et excitant... J'avais tellement envie de lui...

J'étais toute essoufflée. Je dois avouer que cela fait très longtemps que ca fait longtemps que je n'ai pas atteint le "7eme ciel". Il me posa sur le lit, du côté droit. Puis, il vint se coller à moi. Nos corps à moitié nus s'enlacèrent et je partis dans mon sommeil, la tête contre son torse...

Nés pour être ensembleWhere stories live. Discover now