Stiles Stilinski Drabble

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Hors série

On y va ensemble

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On y va ensemble

     Le titre La Nonne apparait sur l'écran d'ordinateur de Stiles. Pop-corn en bouche, on commence à regarder le troisième film d'horreur de la soirée. Comme pour les précédents, nous ne sommes pas tant effrayés. Nous sursautons seulement à quelques moments, mais rien de grave. Cependant, quand le générique défile, je sens l'angoisse prendre possession de mon corps en repensant aux différentes histoires. Par fierté, je ne montre rien à Stiles. Il n'a pas l'air d'avoir peur donc je ne vais pas me dégonfler. Autrement, je sais qu'il va me taquiner jusqu'à ma mort.

     Fatigués par notre soirée films d'horreur, Stiles pose son ordinateur avant d'éteindre la lumière. Enlacés, nous sommes prêts à nous endormir. Enfin, c'est le cas pour Stiles. Mes yeux sont ouverts, mes sens à l'affût de la moindre menace. J'essaye de me rassurer en me rappelant que ce n'est pas la réalité. Je tente de penser à des moments drôles pour oublier la Nonne et autres monstres. En vain. Je m'éloigne du corps de mon petit ami pour me tourner. Peut-être que dans une autre position, j'arriverais à dormir ? Mais encore fois, je reste éveillée. Je soupire en me retournant dans le lit.

- Tu ne dors pas ? me demande Stiles.

- Je n'arrive pas à trouver ma place.

- Moi non plus.

Je grogne de frustration. Je me colle de nouveau à Stiles quand un bruit retentit. On se regarde, complètement paniqués.

- S'il te plait, dis-moi que c'était le vent, je chuchote.

- Oui, c'était sûrement ça, me rassure-t-il, mais un nouveau son se fait entendre.

- C'était quoi ça ? Va vérifier !

- Quoi ? Mais pourquoi moi ? rétorque Stiles, outré et en allumant sa lampe de chevet.

- Parce que c'est chez toi.

- Et alors ? Tu devrais y aller.

- Pour quelle raison ? je le questionne, choquée.

- C'est pas toi qui dit que pour tuer le patriarcat faut détruire les normes des genres ? Dans ce genre de situation, logiquement c'est l'homme qui y va et bah, on change. Va voir, s'exclame-t-il en tentant de me sortir du lit.

- Vous, les hommes, le combat pour l'égalité c'est que quand ça vous arrange. Allez, Stiles. Descends. T'as une batte, je te rappelle ! je tente de le convaincre.

- Je peux très bien te la passer.

- Ton père est shérif. Tu t'y connais mieux en sécurité.

- Ça ne veut rien dire.

- Stiles, si je meurs à cause d'un démon, je fais en sorte de revenir pour te hanter.

- Y/N, les démons n'existent pas, me contredit Stiles en tentant de cacher sa peur.

- Ouais, et on pensait pareil pour les loups-garous. Et puis, si t'es si sûr, va vérifier.

- Je bouge pas d'ici, proteste-t-il et je lève les yeux au ciel.

- Bon, tu sais quoi ? On y va ensemble. Prends ta batte.

Nous sortons du lit, totalement apeurés. Stiles se saisit de son arme de fortune et me regarde, attendant mes indications :

- Passe devant je te suis.

- Pourquoi je passerai devant ? s'indigne Stiles.

- On vit dans une société patriarcale. A toi de te sacrifier en me protégeant.

Stiles roule des yeux en comprenant que j'utilise le sexisme à mon "avantage". Il repose son regard sur moi, exaspéré.

- Tu as l'arme et je suis juste derrière toi, t'inquiète, j'ajoute plus sérieusement.

      Stiles soupire avant de s'exécuter. Il ouvre doucement la porte pendant que je m'accroche à son haut de pyjama. C'est ridicule, mais je me sens plus rassurée. En haut des escaliers, nous remarquons la lumière de la cuisine, signalant la présence d'un inconnu. La panique devient de plus en plus forte. Je fais mentalement ma dernière prière quand nous descendons les dernières marches. Stiles lève un peu plus la batte alors qu'on se rapproche de la cuisine. Il me fait un signe de ne pas faire de bruit. On s'apprête à entrer, mais nous lâchons un cri en voyant la personne sortir. L'intru porte sa main sur sa poitrine en sermonnant Stiles. En ouvrant les yeux que j'avais fermés sans m'en rendre compte, je vois seulement Noah, devant nous, désespéré.

- Mais qu'est-ce que vous fichez ?

- On...

- Bah, en fait...

Stiles et moi balbutions quelques secondes avant que Stiles informe en essayant de paraitre naturel :

- On voulait te faire peur.

- Me faire peur ? Il est quatre heures du matin, je pensais que vous dormiez.

- Bah, on aurait dû. Notre blague n'a clairement pas marché.

- Ouais, peu importe. Je vais me coucher. Et vous aussi, dit Noah en sortant de la cuisine. Au fait, Stiles, ta batte de baseball n'est pas une arme, ajoute-t-il.

     On regarde Noah monter dans sa chambre avant de reprendre une respiration normale. Stiles et moi restons silencieux pendant une seconde, se sentant complètement idiots.

- Tu ne te rappelais pas que ton père rentrait maintenant, toi ? je le réprimande.

- Ça va être ma faute maintenant ?

- Oui ! Si tu avais réfléchi deux minutes, on n'aurait pas paniqué pour rien.

- C'est toi qui m'as fait paniquer, à parler de démon, rétorque-t-il.

- Oh, s'il te plait ! T'étais déjà en flippe avant.

- Bref, coupe Stiles, plus jamais de films d'horreur après minuit. Et personne ne doit jamais savoir pour ce soir. 

Prompt Utilisé : PL n°13 , 12 "Please tell me that was the wind" (S'il te plait, dis-moi que c'était le vent.)

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