One Direction - One shot book (boyxboy) [FRENCH]

Don't play me like a game [Ziall] LEMON

J'arrive à mon casier et y attrape mes livres. Pas le temps de les fourrer dans mon sac que l'on me bouscule. Mon épaule heurte les casiers et je me laisse tomber au sol sous le coup de la douleur. Mes cahiers m'échappent, heureusement pour moi il y a pas de feuilles volantes. Je rassemble le tout sans relever la tête. Je veux pas croiser leur regard moqueur et leur sourire fier.

- Bah alors Horan tu tiens plus debout ?

J'entends le rire de ses acolytes. Je ne réponds rien, à quoi bon ? Malik se vengerait ... Je daigne quand même lever le regard et remarque que bizarrement Zayn n'es pas au premier rang. Mais il est toujours aussi beau avec sa veste en cuir noire, son jeans taille serrée mais pas moulant de la même couleur. Ses doc' et ce tee-shirt... Pourquoi doit-il être aussi attirant ? La sonnerie retentit et ils s'éloignent toujours le même sourire fier collé au visage. Les autres élèves me regarde de haut ou m'ignore. Personne ne m'aidera encore aujourd'hui....
Je soupire terminant de ranger mes affaires tombées. Lorsque mon regard se pose sur une de mes feuilles. Son prénom y est griffonné partout dans la marge. On dirait la feuille d'une adolescente folle amoureuse. Je prie pour qu'il n'ai rien vu. Ça n'arrangerais pas ses problèmes avec moi. Lorsque je reviens à moi même, sortant de mes pensées, les couloirs sont désert. Je me redresse, mettant mon sac sur mon dos. Soit je vais en cours et c'est subir une nouvelle humiliation lorsque je me ferait réprimander. Soit j'y vais pas et c'est faire face à la détresse de ma mère. Tant pis, je refuse de les affronter. J'ai pas le courage. Je regarde de chaque côté, il y a définitivement personne alors je m'éclipse. Je me rend dans mon café préparer et commande afin d'aller m'installer. Je sors mon cahier et mon stylo et laisse l'encre recouvrir mes pages.

- Je savais pas que tu étais du genre a sécher.

C'est vrai que c'est la première fois que ça m'arrive mais j'en peux plus. J'hausses les épaules.

- Encore ce Zayn ? 

J'hôche la tête, Louis pose le plateau en face de moi et me serre dans ses bras.

- T'es sûr que tu veux pas que je vienne lui régler son compte ?

- Nan ! Allez retourne bosser ! 

- Mouais.

Il m'embrasse et retourne à son service. Je regarde mon cahier et me décide à le refermer. Je termine mon chocolat chaud et reprend mon chemin vers l'école.

**

- Tiens t'es revenu ? Moi qui pensais t'avoir fais fuir pour de bon.

Je baisse la tête et avance prudemment jusque l'urinoir. Mes joues rougissent, faire ça avec lui dans la même pièce c'est pas rassurant.

- Soit pas si timide, j'avais cru comprendre que tu voulais plus que ça avec moi pourtant.

Je déglutis, comment a-t-il su ? Ma gorge se serre et mon coeur fait un bon lorsque sa main se pose sur mon épaule. Je referme vite mon pantalon et m'éloigne. Mais il se rapproche et me coince facilement dans l'une des cabines. La peur envahie mon être, que va-t-il faire de moi ?

***

Je le coince assez facilement. Ce mec est tellement beau. Son regard croise le mien et j'y décèle de la peur. Je m'arrête un instant, à quelques millimètres de ses lèvres. Dans le doute, mais l'envie est trop forte alors je comble l'espace et l'embrasse. Le baiser prend très vite une mauvaise tournure. Je goûte au salé de ses larmes et à la force de son corps. Il me repousse brutalement et sous le coup de la surprise je tombe au sol. Il me regarde, les larmes ravageant son beau visage et s'éloigne en courant. J'ai tout gagné ! Je laisses couler mes larmes à mon tour. Pourquoi je fais tout de travers avec lui ? Il a pas envie de ça lui ... Il ne m'aime pas comme ça ... Pourtant j'ai vu sa feuille ! Merde merde merde ! Je l'ai vu, pourquoi je suis pas seulement aller le voir et lui ce que je ressentais aussi, on serait heureux ensemble, je pourrais le protéger (qu'elle ironie). Mais non moi je joue l'hypocrite, je le fais souffrir pour être accepter et ne pas avoir de problèmes ... Mais merde si il ne m'avait pas repousser je ... J'aurais pu Rah ! Je veux même pas y penser.