Chapitre 13 : Non je ne regrette rien :

Depuis le début
                                    

Mon amant secoua vivement la tête comme pour se défendre avant de conclure :

-Non, Anna ! Rien de tout ça...C'est juste que...Comme je parle de toi à longueur de journée...Je...Je me dis que ce serait compliqué qu'elle ne s'en rende pas compte...Je...Ne...Ne te fâche pas, s'il te plaît...Je...Je n'arrive pas à tenir ma langue quand il s'agit de toi...

Cherchant amoureusement mes lèvres pour effacer toute contrariété, nous nous embrassâmes furtivement et je repensai les joues en feu à ce que sa langue avait pu produire au cours de cette nuit.

-J'avais cru remarqué que tu étais très performant avec cet organe...Répliquai-je, dans le fond...Je ne t'en veux pas...C'est compliqué pour moi aussi de ne jamais rien montrer envers mes parents...Et je suppose que Tatie Iduna est aussi de notre côté comme notre petite tante...Après tout elle n'a rien laissé paraître devant Maman ou moi.

Tentant de me rassurer comme je pouvais, je lui pris la main et la serrai fort avant de lui intimer :

-J'essayerai de venir une fois par semaine pour t'aider dans tes pratiques du chamanisme.

-Ah ! J'aime entendre ça, murmura-t-il, c'est donc sur ses belles paroles que je vais devoir y aller.

Frémissant à nouveau, je fus plus brave cette fois et me focalisai sur chaque partie de son être pour ne pas l'oublier. Pourtant il ne bougea pas et nous restâmes transis, l'un contre l'autre, nous caressant encore à travers les tissus de nos vêtements. D'un appétit insatiable, nous aurions pu enchaîner un quatrième rapport mais mon bel amant se pencha à mon oreille à la place et chuchota :

-Je voudrais te faire l'amour à longueur de journée, tellement tu as un corps exceptionnel, ma Anna d'amour.

Prête à lui sauter dessus, mes joues se chauffèrent à nouveau violemment et je lui répondis derechef :

-C'est gentil d'autant me complimenter...Et tu sais que trop bien que je serais ravie de partager tous ses échanges nue contre toi...De te recevoir encore et encore dans mon être...

-Mince, si j'avais su, j'aurais préféré arriver à un autre moment ! S'exclama soudain quelqu'un.

-PIETER ! S'écrièrent nos voix surprises en même temps.

Par instinct Elysia se détacha de moi ce qui ne manqua pas de faire sourire nerveusement mon frère qui reprit :

-Non, non, tu peux rester auprès d'Anna, le Moche...Je sers d'alibi, je te rappelle...Je suis dans la confidence.

Me mordant aussitôt la lèvre car mon amant me lança un regard étonné mais pas mécontent, je fus satisfaite qu'il ne me fasse pas de reproches malgré la morale que je venais de lui attribuer sur les dangers de trop colporter un secret. Regardant mon aîné avec défi, il répliqua :

-Donc...Tu le sais.

-Aux dernières nouvelles, je crois que c'est ce que veut dire « Être dans la confidence », dit bientôt mon grand frère avec ironie.

Elysia se tourna alors vers moi et demanda plus par curiosité que par réelle fâcherie :

-Qui d'autre est au courant ma Anna d'amour ?

-De mon côté...Yélana...Et c'est tout, promis-je.

Il approuva du chef tout en admettant :

-Oui ça semble logique, qu'elle le soit...Entre Marraine et moi, il aurait été difficile de faire autrement...

Me lançant soudain un sourire apaisé que je lui rendis en retour, mon bras fut subitement agrippé par Pieter qui grogna d'un ton froid :

-Viens petite sœur ! Papa et Maman ne vont pas tarder à se réveiller. Nous devons rentrer avant qu'ils ne s'aperçoivent de notre absence....Tu as assez pris du bon temps d'après ce que j'ai cru entendre...Et je ne peux même pas demander une thérapie à Maman ou à Marraine Iduna...Elles me poseraient des questions ! Me reste Tatie Ylva...Mais je crains que ce soit pire...

Retour vers le passé 2 : Les souvenirs d'une grand-mère :Où les histoires vivent. Découvrez maintenant