Les blessures du passé ~~ Sterek

Chapitre 11

PDV Stiles

Après quelques heures de recherches, je me suis rendu compte qu'il fallait que je me rende aux archives de la ville. Seulement, il était presque 1 heure du matin et ça n'ouvrait qu'à 7 heure, alors je suis rentré dormir un peu et suis venu ici accompagné de Jordan une demi-heure en avance.

Les archives se trouvent dans un bâtiment collé à la mairie, j'imagine qu'avant elles étaient à l'intérieur de celle-ci et qu'elles ont fini par prendre trop de place. Quand enfin une femme d'une cinquantaine d'années vient ouvrir la porte, je me présente rapidement et lui explique ce que nous venons faire ici.

- Et bien messieurs, je vous souhaite bien du courage pour faire vos recherches dans toutes ces années d'archives. Nous dit-elle en nous faisant signe de la suivre.

Nous la remercions et lui emboitons le pas jusqu'à une porte qu'elle nous ouvre avant de nous laisser passer. En entrant, Jordan et moi nous regardons, ça risque d'être un sacré défi. Presque deux cents mètres carrés remplis d'étagères en acier sur lesquelles se trouvent des cartons poussiéreux contenant les archives de la ville.

- J'espère vraiment que ton intuition et la bonne... Soupire Jordan.

- Oui, moi aussi.

On se lance chacun dans une allée, cherchant toutes les informations possibles sur les familles des victimes. On passe des heures le nez dans les papiers, à rassembler la moindre piste qui passe sous nos yeux.

Vers midi, je vois que Jordan commence à être à bout, alors je l'envoie nous chercher une pizza pour qu'il prenne un peu l'air. Moi je ne peux pas bouger d'ici, je suis certain que je tiens quelque chose et je ne dois pas abandonner. À force de recherche, je remonte même au tout premier Davis ayant habité à Beacon Hills.

On peut même voir Joshua Davis et d'autres hommes sur la photographie d'une cérémonie en 1846. On voit bien que les photos n'en étaient qu'à leurs débuts, mais c'est quand même historique de voir ça. Enfin bref, pour cette famille je ne trouverais rien de plus, c'est sûr.

Je commence à rassembler ce que je trouve sur la famille Moore, mais rapidement, je suis stoppé par le retour de Jordan qui ramène enfin à manger, je n'y avais pas fait vraiment attention, mais je crève de faim. On mange en discutant un peu d'autres sujets que le travail avant de reprendre nos recherches

J'ai l'impression de remonter le temps en même temps que je remonte l'arbre généalogique de la famille Moore. Je fais défiler les papiers sous mes yeux comme un automatisme, essayant de repérer quelque chose et enfin je tombe sur quelque chose qui m'interpelle.

- Stiles ! m'appelle Parrish en arrivant près de moi. Regarde ça, c'est dingue !

Il me tend un papier et en le prenant, je le reconnais tout de suite, c'est la photo, la même que celle que j'ai trouvée pendant qu'il était parti, la même que je tiens dans mon autre main et que j'ai trouvée en me renseignant sur la famille de la seconde victime.

- On a trouvé, bordel, j'y crois pas, on a trouvé...

- De quoi tu parles ? Me demande Jordan.

Je lui montre les trois photos, celle qu'il a trouvée et les deux que j'ai découvertes et lui explique qu'on doit chercher la même image chez les autres familles, parce que j'en suis certain maintenant, c'est ça le point commun. Ils y étaient tous, chaque victime est le descendant d'un des hommes sur cette photo.

En sachant où chercher, on trouve rapidement les mêmes archives chez les familles des deux autres victimes. Confirmant le point commun entre elles, même si je ne sais pas du tout pourquoi quelqu'un tue les descendants d'hommes ayant vécu il y a plus de 170 ans.

- Il faut qu'on trouve qui sont les quatre autres hommes sur la photo. Dis-je.

- Tu as raison, mais comment ? on ne sait même pas ce que c'est comme cérémonie, la seule info qu'il y a c'est la date écrite au dos.

- Oui, tu as raison. On ne trouvera plus rien ici à moins d'être prêt à fouiller chacun des dossiers de cet endroit.

Je n'abandonne pas, mais le temps que je fouille tous les papiers dans cette pièce, le tueur aura eu le temps de tuer ses dernières victimes. On décide donc de partir, je salue Jordan qui rentre retrouver Lydia, mais moi je préfère retourner au poste faire quelques recherches sur l'histoire de la ville.

J'ai à peine le temps de poser un pied dans le bâtiment que mon père m'appelle dans son bureau. Quand j'entre, il est déjà retourné s'installer dans son fauteuil et me regarde avec cet air inquiet qu'il a toujours envers moi depuis que je suis revenu en ville.

- Tu voulais me parler ?

- Oui, qu'est-ce que tu as fait à ta jambe ?

Je baisse les yeux vers mon attelle et mes béquilles, c'est vrai que j'aurais pu le prévenir, mais je suis certain qu'il aurait insisté pour que je reste chez moi et je n'en avais aucune envie.

- Ce n'est rien, je suis tombé en faisant mon jogging. Je suis allé à l'hôpital et Mélissa a dit que ça guérirait vite.

- Tu devrais peut-être prendre du repos.

- Pitié, pap...

Je ne finis pas ma phrase, bien trop perturbé par ce qui se trouve juste en face de moi, j'ai grandi dans ce bureau, je l'ai même fouillé un nombre incalculable de fois et pourtant, je ne l'ai jamais remarquée. Sans réfléchir, je passe derrière le bureau et décroche le cadre du mur.

- Papa, c'est quoi cette photo ?

- C'est la cérémonie d'inauguration de la ville. Dit-il en me la prenant des mains. Il y a la même à la mairie, pourquoi ?

Je lui raconte ce que Jordan et moi avons découvert cette après-midi et même s'il a l'air de trouver ça hallucinant, ce n'est clairement pas l'affaire la plus folle qu'il ait vue dans cette ville.

- Il faut absolument que je trouve qui sont les autres hommes sur cette photo. Dis-je doucement.

- Regarde !

Il me montre le cadre sur lequel se trouve une petite plaque métallique avec une gravure dessus.

"Inauguration Beacon Hills en présence des fondateurs de la ville Joshua Davis, Thomas Sullivan, Franklin Moore, Charles Taylor, Walter Perez, Ernest Ross, Georges Collins et Joseph Hale."

C'est impossible, Joseph Hale comme... Derek ! 

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La vie s'acharne sur Stiles, même son boulot le ramène à Derek. Comment va-t-il pouvoir gérer ça ? 

À demain ! 

~~ Kyara