Le monde d'à côté

By Jessie_cgf

6.3K 1.3K 6.9K

Théo, Xilena, Amy et Peter sont tous radicalement différents. S'ils ont un seul point commun, il s'agit certa... More

Dans ce monde... première partie - Théo
Dans ce monde... deuxième partie - Xilena
Dans ce monde... troisième partie - Amy
Dans ce monde... dernière partie - Peter
... et celui d'à côté. Première partie - Amy
... et celui d'à côté. Deuxième partie - Peter
... et celui d'à côté. Troisième partie - Xilena
... et celui d'à côté. Dernière partie - Théo
Quelques explications confuses pour un peu de suspense. Première partie - Peter
Quelques explications confuses pour un peu de suspense Deuxième partie - Xilena
Quelques explications confuses pour un peu de suspense. Troisième partie - Amy
Quelques explications confuses pour un peu de suspense. Dernière partie - Théo
Beaucoup de questions et un peu de réponses. Première partie - Xilena
Beaucoup de questions et un peu de réponses. Troisième partie - Peter
Beaucoup de questions et un peu de réponses. Dernière partie - Amy
Le gros souhait. Première partie - Théo
Le gros souhait. Deuxième partie - Xilena
Le gros souhait. Troisième partie - Peter
Le gros souhait. Dernière partie - Amy
Ce qu'on n'aurait pas dû savoir. Première partie - Théo
Ce qu'on n'aurait pas dû savoir. Deuxième partie - Amy
Ce qu'on n'aurait pas dû savoir. Troisième partie - Xilena
Ce qu'on aurait pas dû savoir. Dernière partie - Peter
Théo, ou l'amour de la littérature. Première partie - Théo
Théo, ou l'amour de la littérature. Deuxième partie - Xilena
Théo, ou l'amour de la littérature. Troisième partie - Peter
Théo, ou l'amour de la littérature. Dernière partie - Amy
Un nouveau monde... encore. Première partie - Peter
Un nouveau monde... encore. Deuxième partie - Théo
Un nouveau monde... encore. Troisième partie - Amy
Un nouveau monde... encore. Dernière partie - Xilena
Les conséquences. Première partie - Peter
Les conséquences. Deuxième partie- Théo
Les conséquences. Troisième partie - Amy
Les conséquences. Dernière partie - Xilena
Back to the future. Première partie - Peter
Back to the future. Deuxième partie - Théo
Back to the future. Troisième partie - Amy
Back to the future. Dernière partie - Xilena
Le monde sans distraction. Première partie - Théo
Le monde sans distraction. Deuxième partie - Amy
Le monde sans distraction. Troisième partie - Xilena
Le monde sans distraction. Dernière partie - Peter
Dilemme. Première partie - Xilena
Dilemme. Deuxième partie - Théo
Dilemme. Troisième partie - Amy
Dilemme. Dernière partie - Peter
Le bal. Première partie - Théo
Le bal. deuxième partie - Peter
Le bal. Troisième partie - Xilena
Le bal. Dernière partie - Amy
Le dernier jour. Première partie - Peter
Le dernier jour. Deuxième partie - Amy
Le dernier jour. Troisième partie - Xilena
Le dernier jour. Quatrième partie - Théo
Le dernier jour. Dernière partie - Branda

Beaucoup de questions et un peu de réponses. Deuxième partie - Théo

123 28 186
By Jessie_cgf

Être dans un monde où tous les vœux se réalisent, c'était génial. Mais être dans un monde où le seul qui importait était banni, c'était nul.

Et être dans un monde où tes... camarades, disons, en profitaient pour t'empêcher d'être toi-même, c'était vraiment chiant.

Bien sûr, je pouvais les comprendre. J'en suis conscient, beaucoup me détestent, et il est clair que Péteur était au sommet de la liste. Moi-même, j'étais sur cette liste. Mais au point de m'interdire de m'exprimer ?

Je n'avais qu'une envie, hurler toutes sortes d'injures contre Peter. Mais tout ce qui sortait, à chaque fois, était des « désolés », au point que les trois autres se roulaient au sol en se tordant de rire et se tenant les côtes. Quand ils se calmèrent enfin, une bonne demi-heure était passée, et moi, j'étais toujours enfoncé dans mon coin de canapé, me refusant d'ouvrir la bouche.

— Vous croyez pas qu'il serait peut-être temps de parler un peu de tout ça ? fit Xilena.

— Oui, mais qu'est-ce qu'il y a à dire ? répliqua Amy en levant les bras vers le ciel. Perso, j'arrive pas vraiment à comprendre, mais j'ai juste envie de profiter de ma chance.

— C'est vrai, dit cette fois Peter. Moi, j'ai profité, et je me sens tellement mieux ! s'exclama-t-il en me pointant du doigt. N'est-ce pas, mon gentil Théo ?

— Attends demain, dis-je en lui lançant un regard noir.

— Je ferais le même vœu demain.

J'avais envie de lui dire à quel point je le détestais, que je le haïssais. Je voulais lui enfoncer mon poing dans la gueule et mon pied dans son énorme ventre. Mais bien sûr, en essayant fort de lui communiquer ma façon de penser, je ne réussis qu'à lâcher un petit soupir et un « jeeh... » qui ne signifiait rien. Xilena pouffa à nouveau, vite rejointe par les deux autres.

— Mais je suis sérieuse, dit Xilena en s'arrêtant de rire. Dans le journal, c'était dit... eh bien, je sais que tu ne l'as pas lu, Théo... tu es sûr que tu ne le veux pas ?

— J'aime pas lire. T'es bien là pour m'expliquer, de toute façon !

— Oui, oui... il est dit, dans le livre, que chaque personne qui s'était retrouvée ici avait toute une vie de merde. Enfin, c'était pas vraiment leurs mots, mais on va simplifier au seul vocabulaire que tu connais, Théo. Une vraie vie de chiotte.

Elle avait bien raison, la petite Chinoise. Pendant un instant, j'avais presque oublié ma situation. Le fait d'être dans un nouveau monde, confortablement installé dans un canapé de cuir dans une maison de luxe — notre maison de luxe —, avait réussi à me changer les idées. Bien sûr, grâce à Xilena, ça n'avait pas duré.

Visiblement, je n'étais pas le seul à qui ses paroles avaient fait effet. Amy était allée s'assoir dans le fauteuil autrefois occupé par Branda, l'air morose est les yeux au sol. Peter, les mains dans ses poches, perdu dans ses pensées. Et Xilena elle-même semblait avoir le regard étrangement brillant.

Je pris une grande inspiration, avant de lancer :

— Je crois pas que ce soit un secret, étant donné la vitesse à laquelle peuvent circuler une rumeur dans une école... mais il y a une semaine — huit jours, plutôt, pour être précis —... ma mère est morte.

Personne n'eut de réaction particulière. Ils hochèrent la tête, signe qu'ils m'avaient entendu et qu'ils ne savaient simplement pas quoi répondre à ça. Tous étaient déjà au courant, comme je m'en étais douté, mais dire ces mots me porta tout de même un coup douloureux au cœur. Je détournai le regard, fixant la lampe sur la table basse.

— Je suis désolé, Théo, fit Xilena. Sincèrement...

Elle sembla vouloir ajouter quelque chose, mais se ravisa à la dernière seconde. J'imaginai un « tu ne méritais pas ça », avant qu'elle se souvienne que, oui, je l'avais mérité.

— Moi non plus, c'est un secret pour personne, dit cette fois Peter. Je me fais harceler par la girafe, ici présente, c'est un foutu trou du cul — ouais, je me lâche, t'as encore rien vu, demeuré ! — mais malgré tout, je serais pas aussi méchant que j'aurais pu, puisque que ton histoire est triste. Donc je passe à la suite en disant que t'es pas le seul trou du cul de l'existence, parce que si je pouvais compter sur mes doigts combien de gens me harcèlent, je serais the humain centipède.

Malgré moi, je pouffai de rire à la comparaison. L'image qui m'était venue en tête était si dégueulasse que j'en avais complètement oublié ma mère.

— À vous, les filles ! Vite ! Faites-moi penser à autre chose !

Je les suppliais du regard, mais aucune n'osa continuer notre petit jeu. Elles se lançaient des œillades, comme dans une conversation muette. « Toi, vas-y. Non, toi en premier. J'insiste, toi commence. »

— Oh, allez ! Je suis pas tenu au respect pour vous, je vous rappelle. Me forcez pas à me lever.

— Mon père me frappe, lâcha soudain Xilena.

Plus personne n'osa ajouter quoi que ce soit. Le silence s'infiltra dans la pièce, plombant l'ambiance. Puis Peter eut un petit rire timide, qui claqua comme un fouet.

— Tu peux répéter ? J'ai pas bien compris. J'ai cru pendant une seconde que tu disais que ton père te frappait !

— Ouais, euh... c'est ce que j'ai dit.

— Mais... nah, c'est pas possible ! m'exclamai-je à mon tour. T'as pas été adoptée, toi, d'abord ?

— Oui, et alors ?

— Je peux comprendre qu'on peut tomber enceinte sans le vouloir et qu'on soit coincé avec un enfant qu'on n'aime pas. Ça, c'est le classique du condom qui craque. Mais si t'as été adoptée, c'est que tes parents... enfin. Ouais, t'es parents voulaient pas de toi, mais tes tuteurs, eux, forcément qu'ils le voulaient ! Et qu'ils t'aiment ! Ils ont dû faire toutes ces procédures, ces examens pour prouver qu'ils étaient dignes de prendre soin d'un enfant... Et toutes les autres étapes que j'ignore, mais je suis sûr qu'il doit en avoir tout un tas !

— J'ai jamais dit qu'ils ne m'aimaient pas, s'offusqua Xilena. Le problème... c'est qu'ils m'aiment trop.

Xilena releva son pull, dévoilant un peu de sa hanche gauche. Un bleu verdâtre s'étalait sur sa peau.

— Ça, c'était il y a deux semaines, environ, dit-elle dans un murmure, perdu dans ses souvenirs. Je n'avais fait que quatre-vingt-six sur le test de français. Je m'étais mélangée entre futur antérieur et conditionnel passé...

— Quoi... tu bosses comme une dingue parce que t'as peur de ton père ? demanda Amy. Il te frappe si tu ne fais pas un score parfait ?

— C'est ça. Il veut le meilleur pour mon avenir... C'est sa manière de m'encourager à avoir de bonnes notes. Il dit que si je suis chinoise, forcément que je suis assez intelligente pour réussir. Il faut juste me forcer un peu.

— Et c'est pas raciste ? demanda Peter en faisant la moue.

— Si... probablement.

Xilena abaissa son pull, comme pour nous obliger à changer de sujet. Elle entortillait ses doigts, les lèvres pincées et le regard orienté vers la fenêtre, où nous pouvions voir d'autres maisons de la petite banlieue dans laquelle nous étions. Rien que des éléments pour parfaire le décor.

— Vous ne direz rien, hein ? En dehors d'eux, je n'ai personne. Je ne sais pas ce que je ferais si j'étais séparé de mes parents...

— Bien sûr, fit Amy, se penchant légèrement sur son fauteuil pour atteindre son épaule qu'elle serra doucement. Je te le promets.

— Promis, dit Peter en écartant les doigts comme dans Star Trek.

— Ouais, moi aussi, marmonnai-je.

Mes yeux étaient toujours orientés vers la hanche de Xilena, comme pour voir le bleu à travers le vêtement. C'était répugnant. Quel genre de père frapperait son enfant ? Le mien, pensai-je aussitôt. Il me détestait. Il se vengeait dans le silence, mais si j'avais été plus petit et plus faible, peut-être bien qu'il lèverait la main sur moi. Et qui serais-je pour lui en vouloir ?

— Amy, à ton tour ! dit Xilena, qui virait au rouge par la honte.

— Ouais, Amy, reste plus que toi ! renchéris-je, heureux de changer de sujet. Quel genre de problèmes peut bien avoir miss parfaite ? Le beau gosse de tes rêves s'intéresse pas à toi ? T'es parents ont pas voulu t'acheter une Porsche et t'es coincée avec une banale BMW ? Ton gloss préféré est discontinué ?

— La ferme, Théo ! s'écria Amy d'une voix aigüe. T'es complètement à côté de la plaque.

— Alors quoi ? Non, me dis pas que tu ronfles !

— Laisse-la parler ! s'exclamèrent Xilena et Peter d'une même voix.

Je levai les mains en signe de soumission, les lèvres pincées pour m'empêcher d'éclater de rire. Amy me fusilla d'un regard noir encore quelques secondes, pour bien faire passer le message, avant de se détendre un peu et de s'aplatir dans le fauteuil.

— Personne ne le sait, en dehors de mes parents. Alors, je vous le supplie, ne le dites à personne ! Je peux compter sur vous ?

— Bien sûr, fit Xilena. Tant que tu gardes mon secret.

— Pareillement, ajouta Peter.

Je hochai la tête, approuvant les autres. Mais tous attendaient que le parle.

— Dis-le, Théo.

— Promis, dis-je en levant les yeux au ciel.

Devant leur regard insistant, je soupirai et posai une main sur mon cœur.

— Je jure solennellement que...

— Que tes intentions sont mauvaises ? me devança Peter.

— Ta... ! Arg !

— Ta gueule ? fit Peter avec un sourire en coin. Tu peux pas le dire, ce serait pas gentil.

— Je sais, ça va ! hurlai-je en donnant un coup de poing sur l'accoudoir du canapé. Je promets que je dirais rien, Amy, voilà ! Enchaine, maintenant !

Amy pouffa de rire, un son cristallin qui fit du bien malgré nos vies de chiotte que nous étalions à tour de rôle. Puis elle ajouta la dernière couche :

— Je suis en train de perdre l'usage de mes jambes.

Mon sourire s'évanouit aussi rapidement qu'il était apparu. Merde. J'étais sûr de mon coup, avec le gloss discontinué ! C'était vu et revu, dans les films pour adolescente en chaleur ; elles font toutes un drame pour trois fois rien. Je croyais qu'Amy faisait partie de cette catégorie... ou alors qu'elle n'était pas en chaleur. Dommage, en même temps.

— Oh, c'est nul ! m'écriai-je, un peu honteux de mes pensées. Genre, tu vas passer le reste de ta vie dans un fauteuil roulant ?

— Ouais, fit Amy dans un soupir résigné.

— T'as vraiment pas de chance, dit Xilena d'une petite voix plaintive. Tu sais combien de temps il te reste ?

— Dans le meilleur des cas, deux ans. Mais probablement beaucoup moins. Peut-être qu'un ou deux mois... Je vais pas perdre mes jambes d'un seul coup, c'est plutôt par étape. J'en suis à un stade où j'ai souvent mal, mais pas toujours, et c'est généralement supportable. Ça veut dire qu'il me reste encore un bon moment avant d'être paralysée.

— Et je suppose que c'est pour ça que tu es tombée de la pente ? demanda cette fois Peter. Et pas parce que je t'ai poussée ?

— Évidemment qu'elle serait pas tombée si tu ne l'avais pas poussée ! le gronda Xilena.

— C'est vrai, fit Amy dans un rire. C'est quand même ta faute, Peter. Mais on t'en voudra pas, quand on sait où ça nous a menés !

— Ouais, pour une fois, tu n'as pas été totalement...

Je grimaçai, incapable de terminer ma phrase.

— Tu veux un peu d'aide, Théo ? dit Xilena.

— Ce serait apprécié !

Xilena se tourna vers Peter, avant d'enchainer :

— Tu n'as pas été totalement gauche.

Gauche ?! m'écriai-je. Mais c'est pas une insulte, ça !

— J'ai jamais dit que je voulais l'insulter !

Je levai les bras au ciel comme pour le prendre à témoin. Qu'est-ce que je foutais avec cette bande de gamins ?

Je me tournai pour faire face à Amy, ignorant les deux autres. Ils ne méritaient même pas mon attention.

— Sinon, ça te fait mal, là tout de suite ?

Amy me fit un petit sourire, à la fois heureuse d'avoir de l'intérêt et honteuse d'en demander.

— C'est supportable...

— T'as pas l'air convaincue. Pourquoi tu ne ferais pas un vœu ?

— Honnêtement, j'ai peur que ça ne marche pas... Je veux dire, j'ai eu la preuve, mais je n'arrive pas à m'empêcher de douter.

— Mais rien ne t'empêche d'essayer, dis-je dans un haussement d'épaules.

Amy pencha légèrement la tête de côté en m'observant d'un drôle d'œil. Un petit sourire en coin étirait ses lèvres, me donnant l'impression qu'elle préparait un mauvais coup.

— Depuis quand le grand et terrible Théo s'inquiète pour moi ?

— Je m'inquiète pas pour toi ! m'énervai-je aussitôt. Je t'ai juste dit d'essayer !

— Bon, tu vois, t'as tout gâché, dit Xilena d'un air réprobateur. Pendant un instant, j'avais cru être témoin d'une romance naissante.

— Ouais, t'es nul, Théo, renchérit Peter.

— Vous faites chier !

Un léger silence s'infiltra alors que tous me regardaient avec de grands yeux, comme s'ils attendaient quelque chose. Je me retins aussi longtemps possible de leur donner satisfaction, avec de craquer, presque en hurlant :

— Sauf toi, Peter !

Tous éclatèrent de rire alors que je me renfrognais en croisant les bras. J'avais vraiment hâte à demain, que son souhait soit oublié !

— Tu me fais presque pitié, Théo, dit Amy qui haletait en essayant de reprendre son souffle, les joues en feu.

— La ferme ou fait ton putain de vœu !

Le fou rire continua encore quelques minutes, pour mon plus grand dam, jusqu'à ce que le sérieux revienne. Enfin, l'attention n'était plus sur moi, mais sur Amy qui, jambes repliées dans le fauteuil, passait lentement une main de haut en bas de son mollet. Elle prit une longue inspiration, puis lâcha, d'une voix claire et puissance comme un apprenti sorcier de Poudlard lançant son tout premier sort :

— Je souhaite ne plus avoir mal aux jambes.

Nous attendîmes une réaction, les yeux fixés sur Amy. Après un moment de silence embarrassant, elle se leva en faisant des petits pas. Elle donnait l'impression de tester la semelle d'une nouvelle paire de chaussures qu'elle envisageait d'acheter, faisant des bonds toujours de plus en plus hauts. Enfin, un sourire apparût sur son visage, énorme comme je n'en avais jamais vu.

— Ça marche ! J'ai plus mal !

Peter et Xilena se mirent à siffler et applaudir et je me prêtai au jeu, amusé de la réaction d'Amy qui courrait partout comme un enfant hyperactif.

C'était une bonne nouvelle. Ce n'était pas une hallucination collective ; nous étions bel et bien dans un monde où les vœux se réalisaient.

— Je souhaite que mon père m'aime encore, dis-je dans un murmure.

Personne ne m'entendit prononcer mon vœu.

Continue Reading

You'll Also Like

914K 96.8K 55
Fatima une jeune fille brisée par la disparution de ses parents, va voir sa vie basculer à nouveau du jour au lendemain, après être mariée de force à...
4.2K 567 79
Agressée par la vision d'un monde qui n'est pas le sien, une jeune fille ouvre les yeux dans une forêt peuplée d'espèces inconnues. Le danger n'est p...
1.9M 145K 109
Ruby est une jeune orpheline elle ne connaît rien de son passé rien de ses parents de sa famille ni de ses origines. Elle n'a pas connue que la joie...
12.5K 1K 22
Dans cet amphithéâtre, vous trouverez toute sorte de défis d'écriture. De la mise en place d'un pitch sur un sujet imposé à la création d'une descrip...