Chapitre 26 / partie 2 :
La ville s'étendait à perte de vue : des immeubles habitables, des parcs, des routes représentaient Washington du septième étage de l'appartement de Lincoln. Il souffla sur son café tout en écoutant distraitement les bruits de la ville. C'était paisible à cette heure, peu de personnes étaient levés et dérangeaient cette atmosphère apaisante. Il contempla ce qu'il pourrait faire de la journée sans trouver de véritable programme après quelques secondes. Sans son métier de garde du corps de la présidente, il n'était pas grand chose.
Un bruit le sortit de ses pensés, quand celui ci se répéta pour la deuxième fois il comprit que quelqu'un était à la porte et sonnait avec impatience. Il boitilla péniblement jusqu'à celle ci, se fustigeant d'avoir beaucoup trop forcé la veille sur son membre blessé.
- Lincoln salua Jasper avec beaucoup trop d'enthousiasme à son gout.
- Jasper ? un problème à la Maison Blanche ? s'inquièta immédiatement l'agent.
- Tout va bien là bas, je voulais juste te dire que l'avis de recherche a été concluant, un commerçant dit qu'un SUV s'est arrêté à son magasin pour faire le plein et acheter quelques provisions informa t'il.
- Tu as fait tout ce trajet alors que tu aurais pu m'envoyer un message ? s'enquit le brun perplexe.
- Je suis ton chauffeur pour la journée, Octavia est placée à la protection de Clarke et je suis en manque d'action expliqua t'il en sautillant légèrement, excité à l'idée d'être sur le terrain.
- Jasper, cela pourrait être dangereux dit Lincoln d'un ton moralisateur
- Même pas peur ! S'exclama le jeune homme en gonflant exagérément la poitrine. Allez Lincoln, presses toi ! L'action nous appelle poursuivit t'il en se dirigeant vers l'ascenseur tendant l'oreille comme si il entendait réellement celle ci l'appeler.
Le garde du corps finit son café d'une traite, enfilant un manteau épais par dessus son pull simultanément. Il rejoignit son partenaire de crime pour la journée, espérant qu'il n'allait pas entraîner son coéquipier dans une situation dangereuse. L'espion et son complice n'étaient pas à sous estimer et c'était un informaticien et un garde du corps blessé qui partait à leur poursuite, quelque chose sonnait étrangement faux se dit il.
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Les lunettes de soleil remontées en haut du nez, le capitaine guettait en contre bas avec une grande attention. Pour le moment, aucun convoi était en vue depuis des heures. Au loin le soleil apparaissait au dessus des montagnes, annonçant que l'aube allait laisser place à la journée qui les attendaient. Veronica n'avait pas à se plaindre mise à part un léger engourdissement de ses jambes et le vent qui s'était levé il y a peu, transportant avec lui le sable qui couvre les flancs, brouillant leur vue.
La radio à la main, elle activa à nouveau la liaison avec ses équipes dans l'espoir d'un quelconque changement de leur côté.
- équipe 2 au rapport exigea t'elle une fois la liaison établi.
- Toujours aucun signe du convoi Capitaine.
- équipe 3 poursuivit elle.
- Rien en vue Capitaine répondit à son tour le chef de groupe.
- équipe 4 finit elle.
- La situation est la même, aucun mouvement de notre côté.
- Bien, chacun reste en position. Ils n'ont pas profité de la nuit pour s'échapper mais l'aube qui s'éloigne devrait les sortir de leur cachette conclut elle afin de motiver les troupes.
La brune replaça le talkie à portée de bras, se concentrant à nouveau sur la route cabossée.
- Janson ! On ne s'endort pas réprimanda elle alors qu'elle voyait la tête du soldat avec les jumelles se pencher dangereusement vers l'avant.
- Pardon Capitaine s'excusa t'il après un sursaut, reprenant sa tâche avec plus de soin.
Le Capitaine constata à nouveau avec un regard circulaire que rien n'avait bougé plus bas. Sur le flanc opposé, ses snipers étaient toujours en position et les véhicules stationnés à leur côté ancré dans le sol. Il ne manquait plus que le convoi pour que le spectacle commence.
- Comment ça va à Washington ? Demanda t'elle après quelques secondes, la bouche à quelques centimètres du talkie.
- Parfaitement bien... J'observe simplement avec quelle aisance le Capitaine Lodge gère ses troupes complimenta Raven à des centaines de kilomètres de Syrie.
- J'ai appris de la meilleure dit elle avec une modestie peu familière.
- Le...Lexa serait...est certainement... fière de ...oi entendit elle difficilement alors que la liaison grésillait, la distance s'appliquant.
- Capitaine ! Du mouvement entendit elle le soldat Jordan lui crier avant qu'elle n'ai pu répondre à la latina.
- C'est confirmé lança t'elle à la radio en voyant des véhicules blindés se rapprocher au loin en fille indienne.
- A moi de vous... époust...oufler, que le spect..acle commence parvint la voix de l'informaticienne à travers le talkie.
Alors que le début du convoi approchait de leur position, les véhicules postés sur les deux flancs de montagne se mirent en marche, descendant la pente escarpée ou bloquant l'avancée du convoi en contre bas. Les armes placées sur le toit prenant pour cible le convoi, des balles et des roquettes déferlant sur les voitures blindés avec plus ou moins de réussite.
- Je préférais... les rues... de Wash...ington entendit elle râler par la radio sans comprendre alors que la riposte du convoi s'enclenchait, les balles sifflant à proximité de leur cachette.
- Capitaine qu'elles sont les ordres ? Cria un officier posté à sa gauche.
- On reste à couvert, on laisse les voitures faire le ménage. Les snipers se mettent en position et se prépare à tirer. On ne fait pas de prisonnier, vous tirez pour tuer. Cible à éviter, Ontari et les prisonniers. On descendra en mission de sauvetage à mon signal ordonna elle en faisant en sorte que sa voix porte malgré le bruit ambiant.
La brune observa ensuite avec surprise les véhicules blindés retournés sur le bas côté ou en position délicate avec de la fumée sortant du capot. Comme elle l'avait montré auparavant son amie visionnaire et stratège avait encore frappé, prédisant avec brio les actions du réseau et faisant confiance aux bonnes personnes pour réaliser le travail. Veronica allait encore devoir la féliciter, Lexa avait effectué un coup de maître.
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Clarke avait donné une réponse définitive à son retour, une que même sa mère n'avait réussi à l'en dissuader. Elle était consciente du danger alors qu'une dizaine de garde du corps l'entourait, la rapprochant de l'estrade placée stratégiquement devant la Maison Blanche.
- Tu peux encore refuser Clarke ! Ne te s'en pas obliger de te mettre en danger lui rappela une nouvelle fois sa mère qui n'avait pas voulu la lâcher suite à se décision.
- Maman, je ne fais pas cela uniquement pour Lexa... je le fais aussi pour Aden pour qu'il puisse grandir dans le monde de paix que la présidente avait façonné jusqu'à présent.
- Je n'arriverais pas à te faire changer d'avis se lamenta Abby alors que les cris de la foule commençait a leur parvenir tandis qu'elles se rapprochaient de la rue.
- Non, je suis désolée de t'inquiéter mais cela me tient vraiment à cœur assiégea la jeune maman en fixant un point devant elle, déterminée.
- C'est une sage décision Clarke félicita Anya avec une pointe d'admiration naissante pour la blonde, qu'elle avait observé durant les dernières heures se préparer à son discours, rassurant sa mère sur ses motivations par la même occasion.
Clarke écouta distraitement sa mère répondre à Anya avec une remarque cinglante sur le fait qu'elle avait aucun scrupule à mettre sa vie en jeu, l'argument entre les deux femmes reprenant de nouveau. Le stress la gagnait plus ses pas la menaient vers son micro où elle allait devoir s'entretenir longuement avec le peuple américain, leur faisant retrouver la raison. Ce n'était pas un exercice dans lequel elle excellait, elle n'avait jamais été très à l'aise pour parler devant un immense public, elle ne possédait pas le charisme dont son ex compagne radiait. La blonde avait écouté attentivement les conseils d'Anya, tentant de se rassurer au mieux avant le grand moment.
Le grand moment qui se rapprochait alors qu'elle sentait les gardes du corps se tendre alors qu'il se rapprochait de la foule, lançant des regards circulaires afin de prévenir un quelconque danger à son encontre.
- Clarke ! Clarke ! la foule acclamait alors qu'elle commençait son ascension des marches.
Elle se rendit compte au fur et à mesure du nombre de personne rassemblé alors qu'une marée de personne s'étendait à perte de vue, plus une trace de goudron visible alors que chaque centimètre carré était occupé par un citoyen américain. Tous était venu pour connaître les raisons de la première apparition de Clarke Griffin suite à la mort de sa compagne.
- Oh mon dieu ! s'exclama sa mère à ses côtés alors qu'elle prenait conscience elle aussi du nombre de personne présente. Tout va bien se passer rassura t'elle ensuite en sentant sa fille se tendre.
Sa mère plaça une de ses mains au creux de son dos, l'incitant à avancer à nouveau alors qu'elle s'était arrêtée sans s'en rendre compte dans son ascension à cette vue.
- Rappelles toi de mes conseils Clarke, tout comme Lexa, tu es née pour ça souffla Anya à son oreille avant de se placer à quelques mètres derrière elle.
- Fais moi un signe au moindre problème, ma chérie lui murmura sa mère dans une dernière étreinte, la laissant en haut des escaliers.
- Clarke ! Clarke ! acclamait toujours la foule avec une nouvelle intensité alors qu'il voyait la jeune actrice.
La blonde prit une forte inspiration, tentant au mieux de s'échapper de ce moment l'espace d'un instant. Son cerveau matérialisant sans son consentement l'image de deux yeux verts qui la regardent intensément, puisant son courage dans la confiance visible dans ceux ci.
" Clarke, je couvre tes arrières, je ne laisserais plus jamais quelqu'un vous faire du mal " était le message de Octavia à travers l'oreillette.
En tournant son regard vers la foule, elle vit Octavia la fendre avec une dizaine d'hommes s'éparpillant à la recherche d'un éventuel danger. La blonde vit la garde du corps s'excuser en bousculant un jeune homme dans ses âges. C'était un jeune père, son fils assis sur ses épaules qui observait la foule avec un certain émerveillement. C'était pour tous ses enfants qu'elle faisait cela, pour qu'il ait une chance de vivre dans la paix.
Elle laissa ses pieds la guider vers son pupitre tout en observant la foule des yeux, trouvant la force de continuer en posant les yeux quelques instants sur un enfant.
Arrivée à son pupitre, avec une vision globale de la foule, la nervosité l'avait quitté. Il régnait une telle énergie dans l'atmosphère qu'elle se sentait pousser des ailes.
Alors qu'elle s'apprêtait à s'élancer, elle vaqua une dernière fois son regard vers le premier enfant qu'elle avait vu, à quelques mètres d'elle en contrebas.
Il tenait maintenant dans ses mains innocentes et potelées une pancarte que son père devait lui avoir tendu, en grande lettre capitale y était écrit " à la guerre ". Se fut comme un coup porté contre son abdomen et le dernier électrochoc qu'elle avait besoin pour commencer son discours.
La jeune maman ne savait pas depuis combien de temps elle était présente sur cette estrade mais les mots après quelques minutes ou quelques secondes franchirent enfin la barrière de ses lèvres.
- Bonjour Washington salua t'elle, merci d'être venue en nombre. Je suis ici aujourd'hui, sur cette estrade, pour défendre l'héritage de mon ex-compagne,... Lexa qui a laissé en partant mon coeur bien vide et le vôtre aussi à n'en pas douter.
La blonde vaqua son regard avec apprhéension sur la foule après son introduction, elle fut surprise de voir que tout le monde l'écoutait religieusement. Peu de bruit s'élevait dans les rues malgrè l'impressionnant nombre de personnes réunit.
- La présidente s'est battue depuis deux longues années pour la paix, arrivant malgrè les critiques à construire un monde plus harmonieux reprit elle après avoir prit une forte inspiration. Suite à sa...mort, vous vous insurgez, vous réclamez vengance, vous voulez que du sang coule en Syrie. Mais laissez moi vous dire une chose, Lexa peu importe où elle est n'aurait jamais voulu cela. Elle aurait voulu que vous gardiez vos convictions, elle aurait voulu que vous croyez toujours à la paix, elle aurait voulu que vous continuez le chemin qu'elle avait tracé. Ce chemin n'est pas aisé je dois vous l'accorder, il est jalonné d'obstacles, il est facile de se détourner ou d'abandonner mais vous n'avez pas le droit...Vous n'avez pas le droit d'envoyer 10000 soldats au front poursuivit elle alors que des photos de soldat étaient projetées derrière elle. Vous n'avez pas le droit d'envoyer le soldat Adams, père d'un petit garçon de 1 an et dont la femme est enceinte de 8 mois... Qui nous dit qu'il verra un jour son deuxième enfant ou le premier grandir si il est déployé. Vous n'avez pas le droit d'envoyer la lientenant Daniels qui vient de demander sa petite amie en mariage après 3 belles années de relation. Et enfin, le capitaine Philips à un mois de la retraite alors qu'il pourrait vivre des jours heureux avec sa femme Meredith loin de l'horreur de la guerre.
La compagne de la présidente se retourna pour observer le capitaine en question enlaçant sa femme devant leur chalet à la montagne. Ils respiraient le bonheur et elle ferait tout pour que celui ci ne leur soit jamais enlevé. Le bonheur était une chose fragile et fuyante et d'expérience, elle savait que quand on l'atteignait il ne fallait jamais le laissait partir. Elle n'avait pas réussi avec Lexa...
La blonde capta le regard de sa mére et Anya sur le côté, toutes deux lui adressant des sourires rassurants, la confortant pour poursuivre.
- Tous ces hommes et ces femmes iraient en Syrie si on leur demandait car il ferait tout pour leur patrie. Mais demandez vous une chose, aurait il la chance de revenir ?
Demanda t'elle en laissant planer sa question dans l'air. Ils ont tous et toutes une histoire mais elle pourrait s'arrêter brutalement. Ne recommencez pas ce cycle de violence qui s'est arrêté miraculeusement il y a deux ans et qui a reprit tragiquement avant hier... cela ne mérite pas d'être poursuivit, nos enfants méritent de grandir dans un monde de paix dit elle en laissant son regard vaquer vers le père tenant son enfant sur ses épaules.
- Vous êtes à un stade où le désir de vengeance vous aveugle et vous empêche d'avancer, je le sais car je l'ai connu mais je ne vous laisserais pas faire les mêmes erreurs que moi. Je ne laisserais pas le congrès agir et inciter un déploiement sans me battre comme je le fais aujourd'hui pour mes convictions et celles de la femme que j'aime,... j'ai aimé se reprit elle alors qu'un voile de tristesse couvrit momentanément ses yeux.
- Cela repente également des milliards de dollar, des fonds qui pourraient être placé dans l'éducation ou la santé pour nos enfants et nos familles reprit elle après s'être éclaircit la gorge.
" Clarke, peux tu gagner encore un peu de temps, on a un visuel " dit Octavia à travers l'oreillette, perdue à cet instant dans la foule.
La jeune maman fit en sorte de capter le regard de ce père et ne poursuivit uniquement quand il savait qu'elle s'adressait à lui.
- Je sais que vous avez peur pour vos enfants, j'ai moi même peur pour mon fils Aden mais la guerre, le chaos est et ne sera jamais la solution. La peur n'est pas un argument suffisant pour bafouer l'héritage en faisant couler le sang, le leur et celui de notre patrie. Plus que jamais on doit se battre pour honorer nos convictions et rendre fière notre défunte présidente... Lexa Woods termina t'elle plus difficilement qu'elle avait commencé.
Au loin la jeune actrice pu observer une légère commotion avant qu'un passage soit crée discrètement pour qu'un groupe rejoigne la rue adjacente. Un soulagement évident la berça alors qu'elle se félicita d'avoir tenu bon durant l'intégralité du discours malgré la pensée incessante de la présidente.
" On a un sniper en haut d'un immeuble de la rue centrale, Naïma est en route, continue aussi calmement que possible ton discours." Octavia interrompit son soulagement bref d'une voix calme bien que le contenu soit alarmant. Elle sentait la panique la paralyser alors que deux gardes du corps se rapprochèrent d'elle prêt à intervenir en cas de problème.
" Tu peux le faire Clarke, laisses les mots sortir librement de ta bouche". Anya l'encouragea alors qu'elle la vit se rapprocher d'elle du coin de l'oeil, sa présence la rassurant.
Clarke avait besoin de parler de Lexa, pour se libérer de la douleur et la tristesse dans laquelle elle vivait depuis quelques jours et partager avec ses personnes ce que la jeune femme représentait pour elle.
- Durant ces quelques semaines, j'ai pu découvrir la femme qui se cachait derrière la présidente. Cette femme est aimante, attentionné, belle, intelligente... et tout ce qu'on peut rêver de trouver chez sa partenaire. Elle m'a beaucoup aidé à soigner mes insécurités, à me redonner confiance en moi et en mon rôle de mère. Lexa m'a montré que je pouvais être heureuse avec la bonne personne... elle était ma personne, celle qui m'a fait entrevoir une vie de bonheur pour nous trois...je ne pourrais jamais te remercier assez pour tout ce que tu as fait pour moi... Je t'aime termina t'elle droite malgré ses jambes flageolantes et les larmes visibles sur ses joues.
Les minutes suivantes se déroulent comme hors du temps, comme si son corps se déplaçait suivant les instructions sans vraiment que son esprit comprenne ou analyse. Elle se laissa guider hors de l'estrade une fois que son départ fut sécurisé, les deux terroristes appréhender avec succès. La blonde eu tout juste le temps de regarder dans la direction du père, elle fut heureuse de découvrir que l'enfant ne tenait plus la pancarte. Clarke avait réussit et c'était à ses yeux le plus important, l'héritage de Lexa ne tomberait pas en poussière. Elle sortit de ce brouillard que plus tard, allongée et entourée de l'odeur familière de Lexa et à nouveau elle se laissa aller à pleurer à l'abri des regards.
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Les paysages de ville avaient laissé place à des paysages de campagne, les lampadaires remplacés par des arbres perdant leur feuille, les hommes d'affaires et leur smoking élégant en fermiers avec une salopette. Les clichés bien connus étaient visibles dans cette petite bourgade à quelques kilomètres de Baltimore. Ils s'arrêtèrent enfin devant la superette en question, Jasper en profita pour faire le plein de leur SUV. Lincoln ne perdit pas de temps et se dirigea vers l'accueil du magasin, faisant sonner le carillon à l'entrée quand il passa la porte.
- Bonjour Monsieur, que puis je faire pour vous ? interrogea le gérant de bonne carrure alors qu'il observait du coin de l'oeil Jasper.
- Bonjour, nous avons lancé l'avis de recherche auquel vous avez répondu et nous sommes venu pour vous poser quelques questions informa Lincoln en s'appuyant contre le comptoir, soulageant sa jambe.
- Je vous écoute encouragea l'homme en vaquant son regard sur les étales.
- Vous dites avoir vu le SUV que nous recherchons, pourriez vous identifier ses occupants ?
- Ils étaient au moins 3, celle qui est venue m'acheter quelques produits est brune avec des mèches blondes, des yeux marrons en amande. Une autre femme, je dirais une quinquagénaire a fait le plein de la voiture et je la voyais parler à quelqu'un dans le SUV à plusieurs reprises mais sans pouvoir distinguer qui expliqua l'homme en caressant distraitement sa barbe grisonnante, zappant les chaînes sur sa petite télé alors qu'il venait de mettre la main sur sa télécommande.
- La femme qui vous a acheté des provisions a dit quelque chose qui pourrait nous conduire à l'identifier ou demander des informations quelque conque sur la ville et ses alentours continua Lincoln en ne quittant pas l'homme du regard.
- C'est une brave petite, notre présidente avait trouvé la bonne répondit l'homme avec une pointe de tristesse.
Lincoln se retourna pour apercevoir Clarke à l'écran, c'était une rediffusion sur la chaîne d'info en continue, réalisant son discours. Il avait pu écouter l'intégralité du discours sur la route pour rejoindre le magasin et avait été admiratif de la détermination et de l'éloquence de Clarke. Le garde du corps ne pouvait que s'accorder avec le gérant, Lexa avait trouvé la bonne.
- Excusez moi, votre question... se reprit l'homme en détournant le regard de l'écran. Elle m'a demander le chemin le plus court pour rejoindre Hallam de Fallston.
- Autre chose ? demanda Lincoln alors qu'il notait sur son carnet les informations importantes.
- Hey Lincoln, tu as oublié ton téléphone et Anya t'appelle informa Jasper en se précipitant dans le magasin, lui montrant le téléphone où la photo de la secrétaire était visible.
- Attendez ! s'exclama l'homme alors qu'il allait décrocher. La femme qui est venue m'acheter des provisions et qui conduisait le SUV, c'était elle dit il en pointant du doigt le téléphone.
- Vous êtes sur ? demanda Lincoln perplexe en sélectionnant une photo d'Anya, lui montrant pour qu'il l'observe à nouveau.
- Oui c'était elle j'en suis persuadée, elle était habillée moins formellement que sur la photo cependant confirma l'homme, inconscient qu'il venait de plonger les deux amis dans la stupeur.
- C'est impossible... elle était sur... les lieux de l'attentat avec moi... bégaya Lincoln, perdu et ne sachant comment interpréter l'identification de l'homme.
- Vous en êtes sûr ? C'est cette femme qui s'est arrête à votre superette reprit Jasper alors qu'il voyait son ami muet accoudé contre un étale.
- Oui j'en suis sûr répondit il avec plus d'impatiente... Un détail me revient, elle boitillait aussi légèrement comme vous.
La réalisation frappa Lincoln aux souvenirs d'une discussion qu'il avait eu avec Anya, celle ci lui racontant l'après midi qu'elle avait passé avec sa soeur et abordant brièvement l'accident qu'elle avait eu, lui coutant sa jambe.
- C'était Aria, sa soeur jumelle, elle a été amputé il y a quelques années... commença Lincoln avant de s'arrêter essayant de tirer des conclusions de cette nouvelle information.
- Sa soeur serait avec les terroristes...
- Je ne vois pas d'autres explications lança Lincoln en excluant toutes hypothèses farfelues qui se développaient dans son cerveau. Je conduis, trouve moi tout ce qui pourrait servir de planque à proximité de Hallam ordonna t'il d'un ton pressant.
Le garde du corps salua le gérant et le remercia d'un signe de tête, rejoignant la voiture aussi rapidement qu'il le pouvait avec sa jambe blessée. Il grimpa à bord et écrasa la pédale d'accélérateur dès qu'il eu rejoint la route. Lincoln tentait en vain de faire taire la petite voix qu'il lui disait qu'Aria était une allié et que c'était peut être Lexa qui se trouvait sur cette moto depuis le début.
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Le bruit. C'était la première chose qu'elle distingua, un bruit assourdissant : des explosions, des cris, les balles sifflant n'ont loin de la carcasse de la voiture. Elle était confuse, il y a encore quelques secondes, la brune était assise, Ontari faisant tourner la clef de ses menottes sous son nez afin de la narguer. À cet instant, elle était couchée à proximité de la portière, une douleur lancinante à la jambe. La seule et unique explication était que le convoi avait été attaqué. Elle devait absolument s'échapper de l'emprise d'Ontari encore inconsciente et éviter de se faire repérer par les mercenaires employés par un des nombreux ennemis du réseau terroriste. C'était peut être sa seule chance de rester en vie car au retour d'Echo, elle ne pourra plus échapper à la mort. Avec le peu de force qui lui restait, Luna atteignit la poignée permettant l'ouverture du coffre. Elle l'enclencha mais rien ne se passa, la portière avait du être endommagé lors de l'incident. Conclusion, elle allait devoir exercer plus de poids sur elle pour espérer s'extirper de la voiture. Se redressant difficilement à l'aide de ses bras, elle remarqua pour la première fois que la voiture était sur son flanc gauche. La prisonnière essaya alors vainement de se rappeler de l'accident et comment s'étaient ils retrouvés dans cette position. En se rendant compte que l'exercice allait lui faire perdre du temps, elle reprit sa tâche s'affairant à pousser de toutes ses forces sur la porte avec le haut de son corps. La porte finit par céder suite un effort qui lui avait parut interminable. Celle ci rentrât en contact avec le sol rapidement, un claquement se faisant entendre. L'agent infiltré se retourna aussitôt craignant d'avoir sortit malencontreusement sa joaillière de la torpeur. Ontari avait toujours les yeux fermés, un filet de sang qu'un médecin jugerait inquiétant s'échappant de son crâne. Rassurée, elle s'employa à chercher la clef qui lui permettra de se libérer les mains et les jambes, toutes deux liées. C'est alors qu'elle tenta de se contorsionner qu'elle sentit un objet dur dans le bas de son dos. Et c'est de cette façon qu'elle fut libre de l'emprise d'Ontari après quelques secondes. Après un dernier coup d'œil à la jeune femme, elle rampa hors du véhicule, atteignant le sol sablonneux du désert. Sa contemplation fut arrêté par de nouveaux tirs, elle venait d'être repéré par les mercenaires. Il fallait qu'elle se repli pour se mettre à l'abri mais sa tentative fut avorté quand elle vit Ontari s'extirper à son tour de la carcasse de la voiture.
- Tu croyais tout de même pas t'en sortir si facilement Woods lança Ontari en dissimulant une grimace au moment où elle avait repéré la jeune femme.
Luna observa avec horreur sa seule solution de repli disparaître devant elle, si elle voulait passer elle allait devoir se battre contre la chef présumée du groupe terroriste, semblant en meilleure forme qu'elle malgré sa blessure à la tête. Avec une détermination nouvelle, elle se releva, prenant soin de s'appuyer sur sa jambe valide. Elle ne fit pas attention au monde extérieur, se concentrant uniquement sur son bourreau depuis sa captivité. Peu importe si les mercenaires finissaient par la toucher, elle aurait au moins une chance de se venger d'Ontari.
- Je vais enfin avoir une chance de te faire mordre la poussière répliqua t'elle en voyant Ontari se relever difficilement.
Elle fut surprise quand les tirs cessèrent une fois qu'elle fut parfaitement à découvert. La surprise fut t'elle qu'elle ne vit que trop tard le sourire menaçant d'Ontari alors qu'elle se jeta sur elle agilement. La chef présumée projette son poing gauche vers son visage, la forçant à parer le coup. Elle laisse alors son visage à découvert pour le poing droit de la terroriste qui la percute de plein fouet, enchaînant a nouveau avec son poing gauche avant qu'elle ne puisse réagir la faisant reculer. Profitant que Luna soit déséquilibrée suite à la douleur dans sa jambe, elle enchaîne avec un uppercut et un coup de pied puissant dans le ventre. Luna est projetée contre la carcasse d'une voiture renversée, elle se redresse difficilement en prenant appui contre elle. La terroriste ne manque pas une minute pour revenir à la charge, lançant son poing vers son visage que Luna esquive au dernier moment. Un léger craquement se fait entendre quand le poing entre en contact avec la carrosserie, Luna en profite pour frapper la jeune femme au visage de toute ses forces. Après avoir reprit ses esprits, elle s'avance vers elle à nouveau lançant un poing plein de rage vers son visage, Luna le bloque facilement et l'attaque avec son autre main au niveau de l'abdomen, imité quelques secondes après par son autre main avant qu'elle frappe à nouveau son visage. Cette fois, Ontari est au sol, les mains à plat contre la terre alors qu'elle a protégé son visage.
Le filtre qui semblait l'empêcher d'entendre autre que chose que les plaintes de son adversaire disparaît, des cris et ordres sont alors perceptibles non loin. En trouvant sa provenance, elle aperçoit des hommes et femmes en uniforme de l'armée descendre en groupe le léger relief les entourant pour se rapprocher de la cuvette où elle se trouve en ce moment même avec une Ontari qui se relève difficilement, cette fois ne jouant plus la douleur. Luna est toujours appuyée contre la voiture renversée, sa jambe blessée ne pouvant pas la porter et rendant le combat inégale.
- Tu vas le payer aboya Ontari en crachant du sang sur le côté avant de s'essuyer la bouche négligemment, posant sur elle un regard meurtrier.
- Approche, je t'attends encourage t'elle alors qu'elle voit Ontari perdre son sang froid progressivement, ses attaques moins précises et sa défense négligente.
Elle voit du coin de l'œil, les militaires se rapprocher, gagnant espoir en reconnaissant l'uniforme américain et priant pour que ce ne soit pas un vêtement volé. Si on est bien venue à son secours, elle n'a plus que quelques secondes à tenir. Ontari s'approche à nouveau d'elle le poing en l'air et cherchant son visage, elle se baisse esquivant le coup et se retrouvant par la même occasion derrière elle. L'agent infiltré lève alors son coude avant de l'abaisser durement dans le haut de son dos. La terroriste percute la voiture avant de se retrouver au sol, proche de l'inconscience. Cependant elle ne semble pas prête à abandonner, se relevant une nouvelle fois.
- Capitaine, ne devrions nous pas aider Luna ? entend elle derrière elle, les yeux toujours fixés sur son adversaire mais tiquant alors que le soldat semble connaître son identité.
- Voyez vous, Jordan je me fais beaucoup plus de souci pour Ontari contre alors une voix féminine qu'elle reconnaît bien. Occupez vous d'elle, je me charge de la dame ordonne cependant Ronnie en lui lançant un clin d'œil une fois qu'elle est retournée.
- Ronnie, tu peux pas savoir à quel point je suis contente de te voir ! s'exclame t'elle les larmes aux yeux.
Ontari est rapidement oubliée alors qu'elle se rapproche pour combler la distance entre elles, Veronica la couvrant en majeure partie.
- Toujours heureuse de venir au secours des jeunes femmes en détresse réplique t'elle avec humour bien que Luna remarque une certaine émotion dans sa voix.
- Assister au secours de jeunes femmes en détresse corrigea une voix, provenant du talkie de la Capitaine observa Luna en s'éloignant. Enchantée, Raven Reyes complète la jeune femme immédiatement à son égard la faisant sourire.
- Que dirais tu de rentrer à la maison ? Demande ensuite la capitaine en voyant l'état de son amie, blessée et tenant à peine debout, avant de passer son bras autour de sa taille.
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La nuit était tombée sur Washington quand Clarke émergea du sommeil, elle avait dormit pendant de nombreuses heures épuisée par le chagrin et la fatigue qui s'était accumulée ces dernières nuits. Elle tenta de se rendormir mais rien n'y faisait, son cerveau tournait déjà à plein régime avec de nombreuses questions : Que pensez le peuple américain de sa prestation ? Comment avait réagit le congrès ? La paix était elle toujours d'actualité ? Son ventre se plaignait également du manque de nourriture, son organisme devant entretenir deux personnes maintenant.
Elle quitta la chambre présidentielle à la recherche de la cuisine, elle tomba sur le salon sur sa route et ne put résister à s'installer dans le canapé, allumant la télévision. La jeune actrice appréhendait ce qu'on allait dire sur son discours, les mots avaient ils été trop durs ou pas assez, avait elle su défendre ses convictions...
Quelques secondes, elle imagina Lexa à ses côtés, la main posée sur sa cuisse exerçant une pression rassurante tout en lui adressant un sublime sourire. Lexa lui manquait tellement, il était difficile de continuer à avancer sans elle.
La voix joviale de la présentatrice la sortit de son rêve éveillé, la jeune maman monta rapidement le son, intriguée par les images diffusées. Le visage apparaissant à l'écran était familier mais ce n'était pas le sien.
" - Je suis en compagnie du Capitaine Veronica Lodge qui a dirigé la mission visant à attaquer le convoi du réseau terroriste qui a frappé les états unis il y a quelques jours... Cette mission était bien la réplique directe aux attentats ?
- Non la mission était prévue bien avant que les attentats est lieu, nous sommes partis nous installé près du lieu d'embuscade il y 5 jours sans contact radio avec l'extérieur contredit la militaire avec un visage grave, la réponse est calme malgré le tumulte qui règne dans ses yeux .
- Je ne comprends pas... Vous voulez dire que vous n'étiez pas au courant que la présidente Woods avait été tué.
- Non, je viens de l'apprendre... dit elle en détournant le regard de la caméra dissimulant sa tristesse.
- Vous la connaissiez personnellement ?
- Nous avons servi ensemble, c'était ma meilleure amie...
- Capitaine, comment l'attaque...
- Excusez moi,...plus de questions... dit elle en s'éloignant, la réplique sortant difficilement de la barrière de ses lèvres."
Clarke détourna également le regard, de nouvelles larmes couvrant ses joues. Elle partageait la tristesse de Veronica qui venait de perdre sa meilleure amie, la femme qui avait partagé presque dix années de sa vie. Elle essuya ses nouvelles larmes, se demandant comment elle pouvait toujours s'écouler de ses yeux après avoir pleurer durant de nombreuses heures ses derniers jours.
La même sonnerie se répéta pour la deuxième fois, la blonde pensant que cela venait de la télévision ne s'était pas attardée la première fois. Une légère source de lumière provenait de la commode à l'entrée du salon, Anya avait du poser son portable ici en partant. Elle décrocha avant que son interlocuteur ne soit basculé à nouveau sur la messagerie. Une respiration fut la seule chose qu'elle entendait à l'autre bout du fil.
"- Allô ? Qui est à l'appareil ? Clarke n'eu aucune réponse verbale bien qu'elle entendait que la respiration s'était accélérée.
- Je vais raccrocher.. menaça Clarke en espérant que la personne se décide à parler.
-... Clarke... un souffle à peine perceptible se fit entendre avant qu'elle ne raccroche. "
Un bruit sourd résulta du choc entre le téléphone et la commode alors que les mains de Clarke commençait à trembler.
"- Clarke, tu es toujours là ? ... Je suis... en vie...Je n'étais pas dans l'une de ces voitures... Clarke ?... Lexa poursuivit avec une voix plus forte et inquiète. "
De nouvelles larmes se rependaient sur ses joues, de joie, de trahison, de soulagement, de choc... Elle l'ignorait alors que Lexa continuait à l'appeler.
*26*26*26*26*26*26*26*26*26*
Ils avaient vérifié plusieurs lieux sans succès avant d'arriver à ce bunker abandonné en fin d'après midi. La figure qu'il devina être Aria n'avait pas bougé de l'entrée du bunker depuis des heures, ils étaient restés en planque afin de compter le nombre de personnes présentes à l'extérieur. Jasper quant à lui étudiait le plan du bunker qu'il avait téléchargé. Ils étaient deux, Aria à l'entrée et une autre personne qui quadrillait la zone, revenant vers Aria tous les quarts d'heure. Le plan était simple, Lincoln voulait attendre la nuit afin de surprendre Aria au moment du départ de la deuxième personne.
Un appel d'Octavia le força à quitter la zone des yeux, il rassura sa petite amie et lui annonça qu'il rentrerait certainement tard, il avait trouvé une piste et voulais voir où cela le menait.
À son retour, la situation avait changé, il y avait du mouvement à l'entrée. Le garde du corps observa Jasper à la recherche d'une explication.
- Je crois qu'on est repéré affirma Jasper avec un air coupable. Je suis désolé Lincoln, je ne pouvais plus me retenir... avoua Jasper avec honte.
- Il nous faut un plan B... okay, je vais te donner mon arme... Je vais l'attendre ici et une fois qu'elle m'oblige à retourner vers le bunker, tu vas arriver derrière elle et la tenir en joue énonce rapidement Lincoln sans laisser le temps à Jasper d'objecter ou de s'excuser davantage, ils n'ont pas le temps.
Rapidement, ils se mettent en place alors qu'Aria se rapproche déjà de l'orée de la forêt qui entoure le bunker.
- Sort de là les mains en l'air, ne fait aucun geste brusque où tu finis avec une balle entre les deux yeux menace la sœur jumelle d'Anya en visant l'arbre derrière lequel il est adossé.
Sans faire d'histoires, il obéit à la jeune femme. Arrivant dans le champs de lumière de sa lampe électrique, elle l'observa sans montrer la moindre surprise, comme ci elle savait qu'il était là depuis le début.
- On va rejoindre le bunker indiqua t'elle en rangeant son arme dans son étui, se plaçant derrière lui et l'invitant à avancer.
- Je peux savoir ce qu'il se passe ? Demanda t'il, intriguée par le comportement de la supposée terroriste.
- Ce n'est pas à moi de t'informer de la situation dit elle en gardant le silence jusqu'à l'arrivée du bunker.
Jasper n'était pas intervenu et il avait maintenant peur que le jeune homme soit retenu par l'autre terroriste.
- Entres ! ordonna t'elle sans élever la voix.
- Et si je refuse ?
- Ne m'obliges pas à te faire rentrer de force, dit elle en posant la main sur son arme.
Il pénétra à l'intérieur du bunker, baissant la tête alors que l'ouverture était trop étroite pour sa carrure. Les pas d'Aria résonnaient derrière lui, l'ancienne militaire maintenant à l'intérieur. C'était maintenant ou jamais pour tenter quelque chose se dit il alors qu'il vaquait son regard dans le sas d'entrée à la recherche d'un échappatoire.
- Désolée l'ami, c'est le protocole la coupa la jeune femme dans sa perspective de fuite alors qu'elle planta une seringue dans son cou, vidant son contenu avant qu'il ne puisse réagir.
Il tomba en avant et alors qu'il pensait s'effondrer contre le sol, une figure sortit de l'ombre, coupant la trajectoire. Il put apercevoir quelques mèches brunes avant que ses yeux se referment sans son consentement. Étrangement, il sombra apaisé, se sentant en sécurité.