Hey !
Désolée pour le petit retard, je vous laisse sans plus attendre avec le chapitre 11
Bonne lecture
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Chapitre 11 :
Raven était en train de siroter son second jus de fruit afin de récupérer des vitamines pour la suite du match quand quelqu'un la bouscula.
- Non mais vous pouvez pas faire attention s'insurgea t'elle alors que cette dernière lui avait fait renverser le contenu de son gobelet sur son t-shirt bleu à l'effigie de l'équipe.
- Attends An' ! Anya ! Cria un homme au loin.
Elle se retourna dans sa direction pour voir ce qu'il se passait, elle remarqua que l'homme semblait fixer quelque chose derrière elle. Elle se détourna de nouveau pour suivre le regard de l'homme, à peine surprise de voir la silhouette d'Anya disparaître à l'intérieur de la Maison Blanche.
- Qu'elle m'énerve dit elle en jetant le reste de son gobelet dans la poubelle à proximité, comprenant que c'était Anya qui venait de lui gâcher sa pause boisson.
Elle partit à sa suite, décider à réprimander la jeune femme pour sa boisson mais surtout voulant comprendre sa soudaine fuite. Elle fut rejointe par Lexa à la porte, elle avait sûrement été alerté par les appels de l'homme et s'inquiétait pour sa meilleure amie.
- T'inquiète, j'y vais, ton départ créerait certainement une crise mondiale, rassura t'elle, passant au tutoiement, elles se connaissaient depuis plus d'une semaine après tout.
- Tu n'exagères pas un peu dit Lexa en levant les yeux au ciel, ne semblant pas offusquée par la familiarité de la jeune femme.
- Je vais lui botter les fesses pour avoir gâché mon jus de fruit dit elle tout en essuyant à nouveau son t-shirt.
- N'y va pas trop fort avec elle tout de même concéda t'elle, sachant que sa présence était requise ici, elle ne pouvait pas s'absenter pendant une durée indéterminée à la recherche de son amie.
- Je te la ramène dit elle en entrant à son tour à l'intérieur, bien décidée à retrouver Anya au plus vite pour retourner jouer au basket.
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La porte de son bureau claqua derrière son passage, elle se dirigea rapidement vers la table où le résultat de ses recherches de la semaine était éparpillé. Elle se saisit de plusieurs documents, poussant sur le côté ce qui ne l'intéressait pas. Des flashs de ce qu'elle venait de lire sur le dossier de Fitz lui revinrent en mémoire la torturant à nouveau. Il y avait eu ce nom, Mike Anks en haut du contrat de travail de sa mère, ce nom qu'elle avait lu de nombreuses fois cette dernière semaine et qu'elle détestait.
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Quelques jours auparavant :
- Voici les archives de la police des années 1970 aux années 2000. Amusez vous bien, j'espère que vous trouverez ce que vous voulez dit l'agent en charge de surveiller le secteur.
Il s'éloigna ensuite en refermant la grille derrière lui, se réinstalla à son bureau et reprenant son activité. Activité qui consistait à manger des donuts devant un match de football américain. Elle leva les yeux au ciel, les clichés étaient parfois avéré on dirait.
En se détournant, elle vit alors l'ampleur de la tâche, l'entrepôt où il stocke les archives devait faire la taille d'un terrain de football. Anya souffla et se motiva, plus tôt elle se mettait au travail, plus tôt elle aurait finit. À la clé, un Mendell hors d'état de nuire, l'enjeu était important. Elle traversa les allées, essayant de comprendre comment la police classait ses dossiers. Il semblerait que cela soit par année et par gravité de crime, allant de la simple infraction au meurtre.
Elle se dirigea alors vers les années 80, à cette époque Mendell concourait pour le poste de maire du district de Columbia.
De nombreuses fois, elle a entendu qu'il aurait jouer de son autorité pour abuser de jeunes stagiaires. C'était des rumeurs qui n'avaient jamais été prouvé, personne n'ayant jamais rien trouvé attestant des abus. Elle sentait que ces rumeurs n'étaient pas infondées, il ne restait plus qu'à trouver des preuves et des témoignages. Elle se saisit alors des cartons sur les agressions sexuelles sans poursuite, soit des doutes étaient émis sur la victime, soit pas assez de preuve étaient rassemblées contre le suspect.
Elle commença par trier les dossiers en fonction de l'âge des victimes, les stagiaires sélectionnées dans les bureaux de campagnes avaient en moyenne entre 16 et 19 ans à l'époque. Elle affina à nouveau ses recherches en éliminant les jeunes filles provenant des milieux aisés, elles avaient beaucoup trop de ressources et Mendell ne prendrait pas le risque de se faire poursuivre. Il ne lui restait plus qu'une centaine de dossier dans le secteur où se trouvait les bureaux de campagne de Mendell dans les années 1980. Elle finit son triage en mettant de côté les orphelines. Hier en réalisant quelques recherches, elle avait découvert un vieil article ventant les mérites du bureau de campagne de Mendell qui offrait une chance aux orphelines dans le monde du travail. Ces jeunes filles avaient le profil parfait, pas de moyens, pas de famille. On remettait facilement leur parole en doute, croyant plus facilement un homme influant qui n'avait rien à se reprocher. Elle finit avec seulement une dizaine de dossier pour les années 1980 à 1985.
Elle commença à feuilleter les dossiers, lisant les rapports de police et les recherches complémentaires, celles ci étaient en général minime.
Après plus d'une heure à avoir épluché minutieusement chaque cas, elle avait réussi à faire des rapprochements entre plusieurs victimes. La jeune femme en avait également éliminé, celles qui n'avaient jamais eu d'interaction avec Mendell, ne travaillant pas pour un de ses sous fifres.
Elle se saisit de son téléphone tout en jetant à nouveau un coup d'œil à ses notes. On décrocha au bout de la première sonnerie.
- Jasper à votre service ! Quelle est la demande ?
- Bonjour monsieur Jordan, trouvez moi tout ce que vous pouvez sur un certain Mike Anks, il aurait travaillé pour les bureaux Mendell dans les années 1980.
- Il est mort dit il après quelques clics lointains sur son clavier.
- Merci mais ce n'est pas ce qui m'intéresse, est ce qu'il avait un quelconque rapport avec le programme : « orphans deserve a chance » ?
- Oui c'est même le créateur dit il en observant une photo jaunie où l'homme posait en compagnie d'orphelines devant le bureau de campagne Mendell.
- Est ce qu'il avait un casier ?
- Non, par contre j'ai quelque chose qui pourrait peut être vous intéresser, il a été suspecté plusieurs fois de trafic d'humains mais aucune plainte n'a jamais abouti par manque de preuve. D'après ce que j'ai sous les yeux, il fournissait les hommes riches de la capitale en jeune fille.
- Dans quelle branche travaillait t'il ?
- La communication et d'après ce que j'ai sous les yeux, les deux hommes avaient l'air très proche dit il en cliquant sur une photo où on les voyait tous les deux, Mike avec un bras sur l'épaule de Mendell.
- D'accord merci pour les informations, je vous recontacte au besoin.
- Bonne journée patronne ! Dit le jeune homme de son éternel ton guilleret.
- On dirait que je tiens quelque chose dit elle en observant ses notes.
Elle laissa en plan son travail et se leva pour rejoindre l'entrée, une idée derrière la tête.
- Excusez moi, vous auriez une minute.
- Vous ne voyez pas que je suis occupée dit il ne prenant même pas la peine de détacher son regard de l'écran de télévision.
- Ça fait combien de temps que vous exercez ce métier ?
- 5 ans.
- Ça vous plait ?
- Qu'est ce que tu veux ma jolie dit il daignant enfin la regarder.
- Une promotion ça vous intéresse.
- Quel imbécile dirait non !
- La crime je suppose ? Dit elle s'en vraiment attendre de réponse.
- Qui me dit que vous êtes assez haut placé pour me l'obtenir.
- Taper Anya Thompson sur votre clavier et rejoignez moi quand c'est fait dit elle en retournant d'où elle venait.
Une fois installé, elle entendit un cliquetis, indiquant l'ouverture de la porte. Elle attendit patiemment l'arrivée de l'homme pour lui donner ses instructions.
- Je fais quoi pour vous aider madame demanda t'il docilement.
- Vous me trouver tous les dossiers d'agression sexuelle sans poursuite concernant des orphelines entre 16 et 19 ans dans le secteur du mémorial embauchée par Mike Anks entre 1985 et 1995.
- Bien madame.
Elle se remit à lire les témoignages des victimes, cherchant le moindre indice dans leur discours. Malheureusement, chaque jeune fille semblait apeurée, ne parlant jamais de leur agresseur, se contentant de dire qu'elles auraient des problèmes si jamais on apprenait son identité. De plus, nombreuses étaient celles qui étaient déjà accusé de vol à l'étalage ou de possession de drogue. Qui allait croire une junkie ou une voleuse ? Elle sélectionna celle qui n'avait rien à se reprocher, elle leur rendrait peut être une petite visite si elle n'avait pas les moyens de trouver mieux. Il était inutile de remémorer à ses jeunes femmes de mauvais souvenirs si ce n'était pas absolument nécessaire.
Elle quitta le bâtiment tard dans la soirée non sans remercier l'agent pour son aide, emmenant avec elle un carton de toutes le jeunes femmes qu'elles avaient retenu et qui correspondait au profil.
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Sa mère avait exactement ce profil, une orpheline de 17 ans qui avait eu la chance de participer à ce programme, décrochant un travail sous les ordres de Mike Anks. Un travail qui l'avait certainement amené à être en contact avec Mendell, lui apportant son café, son journal... Un travail où l'homme avait pu l'observer, la choisir et jouir de son autorité pour la séduire. Elle se rappela alors de toutes les femmes qu'elle avait appelé cette semaine, n'ayant pas de preuves suffisantes pour accuser Mendell et ne voulant pas les effrayer, elle s'était fait passer pour une jeune femme travaillant pour les bureaux Mendell et faisant de la publicité pour une éventuelle réélection. Leur réaction avait confirmé ses doutes, soit elle raccrochée à la seconde où elle prononçait son nom, elle l'insultait de tous les noms pour travailler pour un tel porc ou une respiration erratique et des pleurs faisaient écho à ses paroles. Elle n'avait maintenant plus aucun doute et c'était déterminé qu'elle avait été retrouvé Lexa pour lui faire part de ses découvertes.
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Quelques jours auparavant :
- Je vois dit Lexa en observant le produit des recherches d'Anya tout en écoutant ses hypothèses.
- Il les a toutes agressé Lex', j'en suis convaincue.
- Je te crois Anya mais ta parole n'a malheureusement aucune valeur, aucune orpheline n'a jamais avoué l'implication de Mendell dans leur agression et même si tu trouvais des preuves aujourd'hui il y a prescription dans la majorité des cas. On ne peut lancer une enquête sans des preuves solides et un témoignage.
- Vas tu l'utiliser ? Demanda Anya curieuse.
- Je préfère le conserver pour le moment, une simple menace devrait le calmer pour l'instant. Ou pourra peut être nous permettre de découvrir certaines choses, de peur il pourra peut-être agir maladroitement et se compromettre.
- Je n'abandonne pas mes investigations, je suis sûre que je vais trouver quelque chose.
- Je te promet d'agir dès que tu m'amènera suffisamment de chose pour le condamner, sans cela j'ai les mains liées, je ne peux pas lancer des accusations a l'aveuglette. Je pourrais perdre de la crédibilité si cela n'aboutit pas.
- Je comprends Lexa dit elle dans un sourire rassurant.
- Fais attention Anya, ne te plonge pas trop dans le travail sermonna Lexa, son amie avait tendance à travailler jour et nuit quand elle était déterminée, son travail avait toujours payé mais ce n'était jamais bon pour elle.
- Promis, j'y retourne dit elle en quittant la pièce.
Lexa ne put empêcher une pointe d'inquiétude de faire son apparition. Elle avait un très mauvais pressentiment sur cette affaire. Elle n'avait jamais vu Anya aussi déterminé, la cause l'expliquait, se battre pour des orphelines qui n'avaient jamais obtenu justice lui tenait à cœur. Elle avait simplement peur qu'elle s'implique trop pour ne jamais rien trouver. Lexa se promit de veiller sur elle et de l'aider au maximum dans sa quête, qu'elle espérait concluante à la fin.
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Mendell était son père, c'était la conclusion qui tournait en boucle depuis quelques secondes dans sa tête. De rage, elle envoya valser tous les documents dans la pièce.
- Anya, ramène tes fesses sur.... s'interrompit Raven dans sa lancée en voyant l'état du bureau de la jeune femme. Celle ci avait les bras appuyé contre une table, respirant difficilement.
C'était la première fois qu'elle voyait la jeune femme dans cet état, celle ci qui était habituellement d'un calme olympien semblait perdre complètement ses moyens. Elle s'approcha lentement de la jeune femme, ne souhaitant pas l'effrayer.
- Anya, tu fais une crise de panique, calme toi dit elle en plaçant sa main sur son épaule.
- Comment.... pervers.....mon père ? Laissa celle ci échapper entre deux prises d'air.
- Anya, je comprend pas, respire.
- Je ... tuer...
- Ok, ne m'implique pas dans tes tentatives de complots s'il te palis dit celle ci complètement perdue face au discours incohérent de la fausse blonde. Respire avec moi dit elle en accentuant sa prise d'air pour que la jeune femme la suive.
Après quelques minutes, Anya sembla s'être calmée, reprenant une respiration normale.
- Qu'est ce que tu fais là Reyes ? Demanda t'elle plus sèchement qu'elle le désirait.
- Mais de rien, ça m'a fait plaisir de t'aider. Ma présence ne semble pas désirer, je ne vais pas perdre mon temps je retourne au match ! Dit elle en repartant, légèrement perturbée de la légère pointe de douleur causée par ce rejet.
- Raven, attends, je suis désolée dit elle en la rattrapant, lui saisissant le bras pour la retenir. Merci dit elle, une fois que celle ci c'était retournée, la regardant dans les yeux pour faire passer toute la sincérité de ses mots. J'en ai pas pour longtemps, je te rejoins.
- Inutile je t'attends dit elle en s'adossant contre le mur, ce qui ne sembla pas plaire à Anya, qui n'ajouta rien, se retenant difficilement.
Elle l'observa alors ramassé les papiers qu'elle avait vraisemblablement jeté délibérément sur le sol avant son arrivée. Elle s'agenouilla également pour lui prêter main forte. Un froissement de papier l'attira et elle put voir Anya broyer un document entre ses deux mains.
- Qu'à fait ce malheureux papier pour mériter ta colère ?
- Il m'a permit de comprendre quel fumier était mon père, je pense qu'il mérite son sort.
- Celui que tu veux tuer ? Demanda Raven pas le moins gêné par ses propos.
- Si seulement.
- Je connais ce sentiment.
- Pardon ? Demanda Anya en se détournant pour observer Raven qui fixait maintenant le sol, le tapotant de ces doigts nerveusement.
- L'envie de tuer ce qui nous sert de père, le haïr a un point qu'on est capable d'en arriver à cet extrême. Je ne sais pas quel est ton histoire mais je comprends dit elle en relevant son regard brumeux pour l'ancrer dans celui d'Anya.
- J'ai été adoptée, j'ai découvert récemment que j'avais une sœur jumelle. En voulant en apprendre plus sur ma mère biologique, je crois avoir découvert l'identité de mon.....père.
- C'est mauvais à quel point ?
- Il pourrait gagner le prix du pire père de l'année haut la main.
- Je m'y connais en père pourri, le mien était alcoolique. J'allais rentrer en deuxième année au MIT qu'en ma mère m'a appelé en pleur. Mon père venait de mourir,... mourir après un énième verre, celui de trop, laissant ma mère endettée derrière elle. J'ai tout quitté pour prendre soin d'elle malgré son désaccord, elle avait été là pour moi, enchaînant les petits bouleaux pour que je puisse rentrer à l'université. Quand je suis arrivée et que j'ai vu mon père être transporté vers la morgue, je n'ai ressenti que haine et rancoeur. Il venait de brisée ma vie, anéantir toutes mes chances de réussite. Quel père fait cela à son enfant ? Nos pères ne nous définissent pas, pour ma part je le vois aujourd'hui comme l'homme qui m'a donné naissance en couchant avec ma mère. Seul l'amour que nous porte nos géniteurs font d'eux des parents dit elle en appuyant sur sa dernier phrase, qui était pour elle la plus importante et qui elle l'espérait pour aider Anya.
- Je.... Merci dit Anya a cours de mot, sincèrement reconnaissante de ce que venait de faire Raven. Elle s'était confiée alors que cela semblait difficile pour elle dans le seul but de l'aider.
- Si tu as besoin d'aide dans tes recherches, je peux peut être t'aider, vous m'avez kidnappé ma poule aux œufs d'or me plaçant officiellement dans la case sans emploi. Ce qui me permet d'avoir pas mal de temps libre.
- Tu commences demain déclara Anya, sans hésitation.
-Même pas besoin de CV ou d'entretien avec mes copains des services secrets.
- Tu as été capable de pirater les serveurs de la Maison Blanche en quelques minutes. Je pense que ça fait de toi quelqu'un d'assez doué en informatique. Tu ferras tout à fait l'affaire.
- Juste l'affaire, tu rigoles, je serais parfaite.
- Pourquoi j'ai proposé ça ? S'interrogea Anya a haute voix alors qu'elles quittaient son bureau.
- Parce que tu es désespérée, je pense. En pleine possession de tes moyens tu aurais refusé se moqua gentiment Raven.
Elle était surprise que la jeune femme accepte aussi facilement de travailler avec elle. Mais elle ne pouvait être qu'heureuse de la tournure des événements, elle allait enfin pourvoir travailler dans ce qui lui plaisait vraiment, l'informatique et le piratage.
Anya quant à elle se demandait encore qu'elle partie de son cerveau avait pris les commandes lors de cette proposition spontanée. Elle mettait cela sur le compte de la nouvelle qu'elle venait d'apprendre et qui l'avait chamboulé. Quoi d'autre pourrait l'expliquer ?
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Lexa fixait la porte par laquelle était partie Anya suivie de Raven depuis leur départ, ne pouvant s'empêcher de s'inquiéter pour sa meilleure amie. Elle savait qu'elle devait avoir eu des nouvelles de sa requête au FBI et vu la réaction de la jeune femme, les nouvelles n'étaient pas bonnes.
- Lexa tu m'écoutes ?
- Oui, oui dit la jeune femme alors qu'elle n'avait pas écouté un strict mot de ce que lui racontait Clarke.
- Alors tu es d'accord ?
- .... ne su quoi répondre Lexa qui tenta de se rappeler de quoi parler la jeune femme et qu'elle pouvait être sa demande.
- Dis oui la supplia t'elle avec des petits yeux de chiens battus.
- D'accord dit elle, n'ayant pu résister très longtemps à la moue qu'arborait la jeune actrice.
- Super s'exclama Clarke en lui embrassant la joue, ....j'aurais jamais pensé que tu accepterais continua t'elle d'un air pensif.
Lexa sortit de sa torpeur quelques secondes plus tard, son cerveau ayant réussi à analyser sa dernière phrase malgré le tourbillon qui s'y jouait en ce moment.
- Pourquoi j'aurais refusé ? s'inquiéta t'elle, prenant peur quant à la demande qu'elle venait d'accepter sans en connaître le contenu.
- Je sais pas c'est un peu.... comment dire osé. Surtout au vu de ta nature pudique et réservée, j'aurais jamais imaginé que tu dirais oui. Moi même je me sens un peu anxieuse quand à l'idée alors que je suis plus habituée avec mon métier j'ai déjà été dans ce genre de situation....tu comprends ce que je veux dire ?
- Quelle genre de situation ? Commença à paniquer Lexa.
- Tu me fais marcher se moqua légèrement la jeune femme, peut-être pas en fait poursuivit elle quand elle vit son manque de réaction. Tu vois ce que font deux personnes dans une chambre, le soir...
- Elles dorment compléta Lexa.
- Oui ça arrive rigola la jeune femme, mais quand ces deux personnes sont amoureuses et qu'elles veulent se le montrer avec autre chose que des mots dit elle en levant les sourcils d'une manière suggestive.
Au vu du rougissement progressif qu'arborait la jeune femme, Clarke déduit qu'elle semblait avoir comprit. Elle savait très bien que la présidente n'avait pas écouté un stricte mot de ce qu'elle disait depuis le départ précipité d'Anya, elle avait décidé de s'amuser un peu avec la situation.
- C'est pour cela que ça m'étonne mais bon si tu es partante, moi aussi, je ne pourrais rien te refuser lui dit elle avec un clin d'œil.
- Clarke, je... commença Lexa.
- Non Lexa, ne ressens pas le besoin de te justifier. Quand tu seras prête je le serais également et on le fera ensemble, je serais là à chaque moment.
- Attends Clarke...
- Je sais que ça peut te faire peur mais on est pas obligées d'aller jusqu'au bout, on s'arrêtera quand tu le souhaitera... elle fut coupée par une main qui se posa contre sa bouche.
- Je peux en placer une dit la présidente en conservant sa main sur la bouche de la jeune femme. Quand celle ci acquiesça, elle la retira.
- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles ?
- Tu veux que je t'explique ?
- Oui s'impatienta Lexa.
Elle se contracta quand elle l'a vit se rapprocher pour lui murmurer quelque chose au creux de l'oreille.
- Tu veux que je t'explique comment on fait l'amour à quelqu'un lui dit elle d'une voix suave.
Lexa sentit un frisson lui parcourir l'intégralité de son corps terminant sa course au niveau de son entrejambe. Elle ne put alors contrôler le rougissement qui prit place sur son visage et sa température corporelle qui venait certainement d'augmenter de quelques degrés.
Clarke quant à elle, eu du mal à contrôler le rire qui voulait franchir la barrière de sa bouche. Malgré son amusement, une étrange sensation la perturba, une légère excitation mêlé a de la fierté de voir que Lexa semblait être atteinte par ses mots.
- Je... Tu...bégaya Lexa....Qu'est ce que.... je viens.....d'accepter ?
- De faire l'amour avec moi, filmées dit Clarke nonchalamment comme ci elle venait de lui annoncer la météo.
- Pardon ? S'étrangla Lexa.
- Tu veux que je répète plus fort pour que tu m'entendes demanda la jeune femme innocemment.
- Clarke menaça Lexa.
- Ne sois pas prude après tout demain tout le monde sera au courant.
- Au courant de quoi ?
- Anya veut poster ça sur les réseaux sociaux en faisant l'illusion que quelqu'un à placer une caméra dans notre chambre pour en apprendre plus sur la relation sexuelle de la présidente.
Le visage de Lexa se décomposa peu à peu, au fil des mots de Clarke.
N'arrivant plus à se retenir plus longtemps, Clarke partit dans un fou rire sous les yeux perplexe des personnes à proximité qui n'avait rien entendu de l'échange des jeunes femmes.
- Et ça te fait rire s'énerva légèrement la jeune femme qui n'avait toujours pas comprit que Clarke se moquait d'elle.
- Oui très continua Clarke, s'arrêtant difficilement pour lui répondre.
- Parce que ça ne te dérange pas d'être filmée ... Lexa s'arrêta en regardant autour d'elle, prenant garde à ne pas être entendue, .... en train de coucher avec.... moi.
- Ça pourrait être une expérience enrichissante, Clarke continua, surprise de la tournure que prenait la conversation mais ne voulant l'arrêter pour rien au monde.
- Une expérience enrichissante, tu rigoles j'espère ? Lui demanda t'elle incrédule.
- On va faire un tabac, toi et moi s'envoyant en l'air, ça va valoir un prix d'or poursuivit Clarke, ignorant délibérément la remarque de la jeune femme.
- Qu'est ce qui va valoir un prix d'or ? Intervint Octavia.
- Tu étais au courant ? Demanda durement Lexa.
-Au courant de quoi dit elle en fixant tour à tour Clarke et Lexa à la recherche de réponse.
- Tu n'as aucune information au sujet de moi et Clarke...
- ....Toi et Clarke quoi ?
- Lexa ça n'a pas d'importance voulu arrêter Clarke avant que cela ne dégénère, elle n'avait jamais imaginer que son petit jeu allait les emmener si loin.
- Pas d'importance, pas d'importance j'y crois pas, comment tu peux prendre ça à la légère ? S'énerva Lexa en maintenant sa voix à un volume décent pour ne pas attirer l'attention.
- Allez vous échauffer, on va reprendre le match arriva Aria à leur hauteur.
- Que se passe t'il ? Demanda t'elle en sentant la tension dans l'atmosphère.
- Ce qu'il se passe, ce qu'il se passe c'est que.... débuta Lexa.
Clarke ne réfléchit pas aux conséquences de ce qu'elle allait faire, ses mains réagissant avant qu'elle ne le souhaite prirent le visage de Lexa en coupe. Ses pieds s'avançant sans qu'elle ne les autorise comblèrent l'espace la séparant de Lexa. Ses lèvres se plaquèrent contre sa bouche avant même qu'elle ne comprenne ce qu'il se passait.
Lexa accepta le baiser appuyé de la jeune femme et lui répondit car si leur petit éclat n'avait pas attiré l'attention, il n'en était rien de ce baiser. Un silence religieux s'était même installé, chacun observant l'échange avec un visage teinté de surprise.
- Lexa... Lexa regarde moi murmura Clarke alors que leurs lèvres se trouvaient encore à quelques millimètre l'une de l'autre. Ce n'est pas vrai, je me moque de toi depuis le début, je savais très bien que tu ne m'avais pas entendu lui murmura t'elle à l'oreille alors que les conversations reprenaient peu à peu autour d'elles.
Elle s'éloigna d'elle, elle fut soulagée de voir la réalisation prenant place sur le visage de Lexa.
- Comment as tu osé ? Dit alors Lexa qui semblait vraiment énervée.
- Lexa je t'en prie, tu ne vas pas m'en vouloir pour si peu ?
- Si peu, n'amoindrit pas ta petite comédie veux tu !
- Qu'est ce qu'il se passe ? Anya et Raven venaient tout juste de les rejoindre pour découvrir leur deux amies respectives, semblant en pleine dispute.
- Ne me demande pas, je suis perdue, il y a une seconde elles s'embrassaient et maintenant c'est repartie dit Octavia, médusée quand à ce qu'il se passait sous ses yeux.
- Tout ça c'est ta faute accusa Lexa en se tournant vers Anya qu'elle avait vu les rejoindre.
- Ma faute ? dit l'intéressé, surprise.
- N'implique pas Anya là dedans s'indigna Clarke.
- Elle est autant responsable que toi dans cette histoire.
- On peut savoir de quoi vous parlez ? tenta Raven.
- Si elle ne me montait pas des plans saugrenues à chaque fois je ne t'aurais jamais cru !
- C'est de sa faute si tu es crédule aussi ?
- Moi, crédule ?
- Hey ! Dit Anya en se plaçant entre les deux jeunes femmes, c'est bon vous avez finis !.... Maintenant on peut savoir de quoi vous parliez ?
Clarke m'a fait croire que... débuta Lexa sous le silence de la blonde avant de se taire à nouveau.
- Vas y Lexa, continue ! se moqua gentiment Clarke.
- Je te déteste ! dit la brune en la fusillant du regard.
- Non tu m'aimes dit Clarke en lui faisant un clin d'œil, ce qui énerva encore plus Lexa.
- Clarke t'a fait croire... poursuivit Anya qui avait l'impression de se trouver au milieu d'une dispute entre deux adolescentes.
Comme Lexa préserverait dans son silence, Clarke se rapprocha et murmura quelques mots à l'oreille d'Anya.
- Et tu l'as cru ? dit Anya en se tournant vers Lexa suite à l'explication de Clarke.
- Ça va ne t'y met pas non plus commença à bouder la jeune femme.
- Lex' je m'excuse, je suis désolée, j'avais pas imaginé que tu y croirais aussi longtemps dit la jeune femme sincère.
Elle tenta de se rapprocher mais la jeune femme se retourna en croisant ses bras, persistant son manège.
- Lex' arrêtes de faire l'enfant, j'ai l'impression de voir Aden.... désespérée Clarke tenta une autre approche, elle passa ses bras autour de la taille de celle ci et lui murmura.... tu veux un bisous d'excuse ?
- Non dit elle sans se dégager de son étreinte ce qui était un bon début.
- Qu'est ce que tu veux alors ?
- Que tu me supplie pour que je te pardonne demanda t'elle.
- Tu es vexée parce que je t'ai piégé et tu cherches un moyen pour retrouver le pouvoir.
- Tu n'es toujours pas pardonnée.
- Lexa tu peux me pardonner .... s'il te plaît ?
- Je sais pas fit elle mine de réfléchir.
- Bon embrassez vous qu'on en parle plus, et allons brûler les calories de cet excès de guimauve pressa Raven.
Sous les regards des jeunes femmes qui les attendaient, Lexa contorsionna son cou et Clarke vient saisir ses lèvres dans un doux baiser. Elles se décalèrent ensuite, instaurant une distance de sécurité entre elles, la gêne prenant le pas.
- On n'est pas sensé s'échauffer ? Dit la jeune femme alors que tout le monde était encore immobile.
- Bien dit Lexa ! Allez on y'a va reprit Aria en poussant tout le monde vers le terrain pour finir ce qu'il avait commencé, soit gagner ce tournoi.
*11*11*11*11*11*11*
Ça y est la journée était enfin terminée pensèrent tous les joueurs en même temps alors qu'ils se couchaient dans l'herbe, épuisé.
- On a gagné s'éleva la voix de Raven après plusieurs minutes de silence où ils profitaient de la fraîcheur du sol de cet soirée de début Octobre.
- On forme une bonne équipe acquiesça Anya.
Une sonnerie de téléphone perturba le calme ambiant dans lequel ils s'étaient replongés.
- Excusez moi dit Clarke en s'éloignant pour répondre.
- Bonsoir Maman.....Que se passe t'il ? Demanda la jeune actrice.
L'inquiétude transparaissait dans son ton, interpellant les autres qui se redressèrent pour l'observer, un mauvais pressentiment les habitant.
Cette chute est grave à quelle point ?.... oui je comprends, il rejette la moelle osseuse du donneur c'est ça ? .... comment il va ?....Tu lui as dit ?... j'arrive tout de suite, je serais là bientôt promit t'elle en raccrochant.
Elle se tourna alors vers les autres qui l'observait, leur tristesse quand à la nouvelle visible sur leur visage, elle fut touchée de voir qu'elle n'était plus seule à vivre tout ça, qu'elle avait trouvé en ses personnes, un groupe soudé et aimant.
- Je... je vais devoir y aller dit elle en tentant un sourire pour les rassurer.
- Clarke attends se leva précipitamment Lexa, tu ne vas pas y aller seule dans ton état.
- Ça va, je vais bien réussit elle a sortir, bien que personne n'était dupe et savait que la jeune femme mentait.
- J'y vais, je ne travaille pas demain se proposa alors Harper bien que son ton annonçait plutôt qu'elle s'imposait que la jeune actrice le veuille ou non.
- Merci, prends bien soin d'elle implora presque Lexa, voulant s'assurer que la jeune femme serrait bien entourée.
- Lexa, ne t'inquiète pas.... je te donne des nouvelles dit elle en caressant la joue de la présidente avant de s'éloigner rapidement vers les parkings privés de la Maison Blanche.
*11*11*11*11*11*11*11*
- Toujours pas de nouvelles ?
- Non rien en 12 heures, pas un message, pas un appel. J'ai beau tenté de joindre Harper elle ne répond pas non plus. J'ai un mauvais pressentiment Anya dit elle en enchaînant les allers retour dans son bureau.
Si elle n'était pas rongée par l'inquiétude elle aussi, Anya aurait pu se moquer de son amie qui allait bientôt créer une tranchée en plein milieu du bureau ovale à force de refaire toujours le même chemin inlassablement depuis maintenant une heure.
- Et si on envoyait la police ou les services secrets proposa Lexa, sérieuse.
- Et si on attendait patiemment ? Propose à son tour Anya, plus raisonnable. Tu veux pas discuter un peu pour penser à autre chose.
- Je vais vraiment avoir besoin d'un gros truc pour arriver à oublié Clarke, Aden et l'hôpital.
- Je crois que Mendell est mon père lâcha alors Anya, qui n'y avait pas repensé malgré le choc que lui avait fait la nouvelle, trop concentrée sur le match puis Clarke pour y revenir.
- Un truc comme ça approuva Lexa qui n'avait pas remarqué qu'Anya n'avait pas dit cette phrase au hasard, à titre d'exemple.
- J'ai bien peur d'être sérieuse grimaça Anya.
Cette fois, Lexa arrêta ces incessants allers retours, se retournant vers son amie pour être sûr que ce qu'elle venait d'entendre était vrai. Face au manque de réaction de Lexa, elle poursuivit ces explications en lui racontant ce qu'elle avait vu sur ce dossier, ce nom, ce nom qui signifiait malheureusement le pire.
- Je crois que ce qu'il me reste à faire c'est l'appeler pour avoir des explications et au fond je pense que je garde le mince espoir qu'elle me dise que ce n'est pas lui, qu'un tel monstre ne peut pas être mon père.
En sentant que son amie avait besoin de son soutien et de sa présence, elle se rapprocha pour la prendre dans ses bras, lui signifiant qu'elle était là et qu'elle serait toujours là. Elle ne savait pas quoi dire, elle-même était sans voix à l'entente de la nouvelle alors au lieu de dire des paroles vides de sens, elle préféra le silence.
Au bout de quelques minutes, elle se retira en essuyant la joue de la fausse blonde où quelques larmes lui avait échappé.
- Merci Lex'.
- On va surmonter ça Anya dit elle dans un sourire rassurant en pressant leurs mains jointes.
Un coup contre la porte les sépara, elles attendirent l'ouverture suite à l'accord de Lexa, se demandant qui souhaitait les voir à cette heure là, qui Gaïa avait autorisé à entrer alors qu'elle ne voulait pas être dérangée.
- Mlle Griffin souhaiterait vous parler.
- Je vais y aller dit Anya à Lexa pour les laisser seules.
- Elle a demandé à vous voir toutes les deux.
-.....Bien sûr, tu peux la laisser entrer s'impatienta Lexa, ne pouvant empêcher son inquiétude d'augmenter, un mauvais pressentiment l'habitant.
- Merci Gaïa dit la blonde une fois que la jeune femme s'était décalée pour la laisser entrer.
Elle resta à proximité de la porte, ne relevant pas le regard pour croiser celui d'une de ceux deux interlocutrices.
- Aden va bien.... ma mère a réussi à contrôler sa chute de globules rouges pour l'instant.
- C'est une très bonne nouvelle ! s'exclama Lexa.
- Je ne crois pas qu'elle a finit dit Anya en observant attentivement la jeune femme triturer nerveusement une enveloppe dans sa main, la pliant et la dépliant sans arrêt.
Elle pouvait également voir que sa nuit avait été courte vu les cernes qui résidaient sous ses yeux. Ses yeux rougis, témoignage de pleurs et de récent chagrin, elle semblait toujours assez triste malgré la nouvelle qu'elle venait d'annoncer. Elle l'a vit prendre sa respiration et relever le regard pour la première fois depuis son arrivée, le fixant sur une Lexa qui ne disait mot, attendant sa sentence silencieuse et impuissante. Elle détourna rapidement le regard, ne semblant supporter ce qu'elle voyait au fond des yeux de la brune et qui l'empêchait d'aller plus loin. De prendre la décision qui s'imposait, la décision la plus réfléchie.
- Je ne sais pas si c'est vraiment possible, ....contenu de l'originalité du ...... travail et du contrat mais je démissionne.
Elle releva le regard uniquement une fois que son dernier mot fut prononcé, une fois que la bombe était lâchée. Elle tendit la lettre à Lexa qui n'esquissa pas le moindre geste pour la récupérer, complètement sous le choc.
Voyant que chacune des deux jeunes femmes ne réagissaient pas pour débloquer la situation, Anya se rapprocha pour la saisir.
- Clarke... prononça t'elle doucement pour attirer son regard et ce qu'elle vit la déstabilisa. Son regard était peureux, la suppliant de la laisser sans plus de cérémonie car elle souffrait bien plus de rester là, de se sentir obligée de faire ça.
- Je peux y aller dit elle et avant même qu'elle puisse répondre quoique ce soir et l'en empêcher, elle avait quitté la pièce précipitamment, les laissant toutes les deux abasourdies.
Anya se dépêcha de déchirer l'enveloppe pour découvrir son contenu, obtenir elle espérait un semblant d'explication, qu'elle ne fut pas sa surprise en découvrant simplement que quelques mots écrits difficilement par des mains tremblantes ainsi que quelques larmes ayant fait disparaître l'encre à certains endroits.
Je suis désolée, je vous souhaite le meilleur
Clarke