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Ce n'est pas l'amour fou entre elles !
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THÉO
Tout en tenant J.Lo dans mes bras, je bade Jodie, qui termine son assiette. On dirait qu'elle n'a pas mangé depuis des jours. Son sourire ne l'a pas quitté depuis qu'elle s'est mise à table. Elle se lèche les doigts après avoir terminé sa cuisse de poulet et ce geste est d'un érotisme fou. Je déglutis avec un peu trop d'excès quand elle s'en aperçoit et qu'elle m'accorde un clin d'œil tout en se mordant la lèvre. Notre complicité revient au galop pour effacer ces treize années qui nous ont séparés. Je prends conscience que son absence a eu plus d'importance que je ne voulais me l'avouer.
Jodie m'a tellement manqué.
Comment ne l'ai-je pas compris avant ? Comment suis-je arrivé à vivre sans elle ? Comment ai-je pu tourner la page en pensant que je pourrais à nouveau ressentir un amour aussi puissant que le nôtre ?
— Arriveras-tu à me pardonner ?
— Mais de quoi parles-tu petit Chat ?
Jodie s'est levée et J.Lo s'enfuit vers le salon. Ce n'est pas l'amour fou pour le moment, ma chatte voit d'un mauvais œil l'apparition d'une autre femelle dans ma vie. Maintenant que la place est libre, les bras de Jodie s'enroulent autour de ma taille. Sa tête se pose contre mon torse, là où bat bien trop vite mon cœur. Je ne peux pas lui cacher ce que je ressens et n'y tiens surtout pas.
— Tu ne m'en veux pas d'avoir mis fin à notre relation pour continuer mes études. Sans ça, nous serions toujours ensemble...
Mes bras l'enveloppent encore plus pour la coller tout contre moi. Ma main caresse ses longs cheveux châtains tandis que je lui livre ce que je pense.
— Tu n'en sais rien. Si ça se trouve, on se serait entredéchiré. Tu m'en aurais voulu de te garder auprès de moi au lieu de te laisser accomplir ton rêve. Notre amour a eu besoin de prendre deux chemins différents. Il a testé la force de nos sentiments avant de nous réunir à nouveau. Alors, même si nous en avons souffert, l'essentiel, c'est que nous nous soyons retrouvés.
Je sens Jodie sangloter, je passe mes mains sous ses fesses et la soulève pour la poser sur le plan de travail.
— Je veux que tu sois à la bonne hauteur pour lire dans mon regard la véracité de mon aveu et entendre que je t'aime toujours. Tu es mon petit Chat et tu le resteras, quoi qu'il arrive entre nous.
Mon baiser finit de conclure ma déclaration, alors que je tiens son visage en coupe entre mes mains.
— Tu m'aimes malgré le bébé et ce que j'ai vécu ?
— Oui, je t'aime, Jodie Bennett, avec tes blessures et tes failles. Je pose ma main sur son ventre. Ainsi que ce petit être qui pousse en toi. Si tu me l'accordes, je suis prêt à le reconnaître et à lui apporter tout l'amour dont il aura besoin.
— Tu serais d'accord pour l'élever même si ce n'est pas le tien ?
— Oui, j'avoue la gorge nouée. C'est un signe que l'on m'envoie. J'avais tracé une croix sur mes sentiments et mon désir de devenir papa en étant stérile. Et tu déboules à nouveau dans ma vie avec tout ton amour et ce bébé, qui ne possède rien d'autre qu'un géniteur.
Elle m'embrasse avec bien plus de fougue que je ne l'aurais espéré.
— Tu es merveilleux, Théo Williams.
— Tu veux bien de moi dans vos vies ?
— Oui, oui, oui !!!
Protégée dans le creux de mes bras, je la soulève du plan de travail. Jodie enserre ma taille de ses jambes repliées et nous tournons enlacés au milieu de ma cuisine. Les « je t'aime » fusent, se répètent, se chuchotent.
Jodie tient toujours à moi et j'ai envie de le crier à la terre entière.
— Tu me montres ta chambre ? Elle glisse d'une voix malicieuse à mon oreille.
Je nous dirige vers mon antre accompagné par ses baisers dans mon cou, sur mes joues, mes lèvres. J'ouvre la porte et tente de la poser, mais elle se cramponne à mon corps en mode koala. Ses mains entourent ma nuque et m'envoient le signal qu'elle ne compte pas me lâcher. Je m'assois au bord de mon lit avec Jodie sur mes cuisses. Nous revoilà revenus au point de départ. Je plonge dans ses iris et j'y lis toujours le plaisir, mais une nouvelle nuance s'y est ajoutée. La détermination.
— J'en ai vraiment envie.
— Moi aussi, petit Chat.
Son regard pétillant m'assure que Jodie est dans le même état d'esprit que moi. J'ai besoin qu'on joigne nos deux corps pour valider tout ce que l'on vient de s'avouer.
— Je peux ?
— Oui, Théo.
Lui demander son autorisation me permet de lui laisser un instant pour qu'elle se fasse à l'idée. Après avoir retiré son tee-shirt, mes doigts glissent sous les bretelles de son soutien-gorge. Je prends le temps pour les descendre sur ses bras. Je m'arrête au niveau de ses coudes pour suivre la couture de son balconnet noir. La pulpe de mon index cajole la peau fine de son sein qui se couvre de chair de poule. Je prends quelques instants avant de le glisser sous la dentelle pour caresser son mamelon. Plus large que dans mon souvenir, plus épais aussi, ma langue le lape et se délecte de se promener sur toute sa surface pour aspirer son téton durci par le plaisir tandis que Jodie laisse échapper un soupir. Je jette un coup d'œil vers cette femme qui change ma vie. Elle vient de s'emparer de mes mèches pour les tirer avant de pousser ma tête.
— Je continue ou j'arrête ? Tu dois choisir, petit Chat, je m'amuse de sa façon d'agir.
— Encore, Baby.
Entendre ce surnom qu'elle m'avait donné quand nous n'étions que des adolescents dessine un large sourire sur mon visage.
— Je vois que tu l'apprécies toujours autant... Baby, I Love You...
Et les paroles de cette chanson de J.Lo qu'elle aimait tant me reviennent. Je lui fredonne.
« Baby I love you (love you)
Bébé, je t'aime (je t'aime)
Baby I need you (need you)
Bébé, j'ai besoin de toi (besoin de toi)
I gotta have you (I gotta have you baby)
Je dois t'avoir (je dois t'avoir bébé)
Can't be without you (be without you)
Je ne peux exister sans toi (exister sans toi) »
— Tu t'en souviens ?
— Comment l'oublier ?
— C'est pour ça que tu as appelé ta chatte, J.Lo ?
— Oui... Même avant que tu reviennes dans ma vie, je pensais toujours à toi. Cette boule de poils adore cette chanteuse tout autant que toi et se déhanche en l'entendant !
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JODIE
Mon bassin bouge et entre un peu plus en contact avec le sien me révélant son érection. La réaction en chaîne que suscite mon mouvement enflamme mon épicentre à ma plus grande surprise sans que j'éprouve de peur ou d'angoisse. Depuis ma rencontre avec Andrew, l'acte intime était devenu une contrainte, une souffrance pour ne pas dire un contact violent. Alors pouvoir ressentir du désir et du plaisir en ayant juste frôlé sa proéminence relève de l'impossible. De l'inespéré...
Je n'ose imaginer le feu qui va me consumer lorsque Théo va me toucher, me caresser, me pénétrer. En espérant que j'arrive à passer cette étape.
Le regard intense du tatoueur me prouve qu'il est dans le même état que moi. Alors quand sa main quitte mon sein pour gagner mon épicentre, ma respiration se bloque. Pas de peur, mais bien dans l'attente du plaisir que je vais éprouver. Parce que je sais que Théo sera doux, qu'il fera attention à ce que je ressens parce qu'il me respecte et m'aime.
J'ai cru défaillir lorsqu'il m'a avoué ses sentiments. Quand enfin j'ai eu la certitude qu'il partageait avec moi ce même attachement. Celui que nous ressentions, il y a déjà treize ans.
Sa paume vient de dépasser l'arrondi de mon ventre avant de se placer sur mon pubis en attendant mon assentiment. Le voir à ce point attentif à ce que je ressens me pousse à l'aimer d'autant plus. Je hoche favorablement la tête, mais Théo n'est pas de cet avis.
— Ce n'est pas suffisant, petit Chat. Je veux que tu le formules.
— Oui, Baby. Je désire que tu me caresses, que tu redonnes vie à mon intimité.
Maintenant qu'il est assuré que je suis consentante, Théo - en suivant mes mots – survole mon clitoris. Il le frôle et je me cambre en arrière. Mes lèvres intimes reçoivent le même sort. Elles tremblent de plaisir alors que son index les sépare pour mieux se nicher au creux de mon humidité. Son pouce reste posé sur mon précieux et je me sens vaciller.
Théo ceinture aussitôt ma taille et me colle à son torse avant de me soulever afin de me coucher sur son lit.
— C'est toujours ce que tu veux ?
— Oui. Aime-moi. Aide-moi à effacer ces terribles mois.
Je savais que Théo serait doux, mais je n'aurais jamais imaginé qu'il me chérirait à ce point. Chacun de ses baisers, de ses caresses, de ses coups de reins était dicté par son cœur. Par son respect. Par ce lien qu'il a renoué entre nous.
Blottie dans ses bras, je tente de reprendre mes esprits et, lui, aussi. J'ai retrouvé mon prince. Celui qui voulait construire sa vie avec moi. Celui qui a tout sacrifié pour moi, pour que je finisse mes études. Celui qui a eu le cœur brisé quand je l'ai quitté. Cet homme, qui caresse mon ventre, qui embrasse mon épaule et me susurre des mots doux à l'oreille, je ne le mérite pas.
— Comment as-tu pu me pardonner tout le mal que je t'ai causé en partant à l'université ?
— Je n'ai pas eu à me forcer, l'amour que j'avais pour toi m'a suffi. Je ne pouvais pas te demander de te sacrifier pour moi.
— C'est pourtant ce que tu as accompli pour moi ?
— Je ne l'ai jamais ressenti ainsi.
— Tu es vraiment un mec bien, Théo Williams.
Et visiblement, je ne suis pas la seule à le penser.
— Le bébé a bougé.
— Oui, lui aussi est d'accord pour dire que tu es exceptionnel.
Théo est gêné. Et plutôt que de me répondre, il fait pivoter mon corps pour que je me couche sur le dos. Il m'embrasse avec passion avant de déposer un baiser sur mon ventre comme il l'a réalisé tout à l'heure lors de notre premier rapprochement.
— Ma petite mangue apprécie tes baisers aussi.
— C'est peut-être un poivron ?
Je me redresse sur mes coudes et n'en reviens pas qu'il sache aussi ça.
— Tu as aussi potassé les fruits et légumes qui représentent la grosseur du fœtus ?
— Oui. Et d'ici peu, il devrait avoir la taille d'une carotte, il me semble.
— Tu m'impressionnes, Baby.
Théo se penche vers mon ventre pour parler au bébé.
— Tu as entendu ta maman ? Apparemment, je suis un mec génial. Et je vais tenter d'être le meilleur des papas et surtout celui que tu mérites.
Les larmes coulent à nouveau en l'écoutant prononcer ces mots que je n'aurai jamais espérés.
— Tu as pris rendez-vous pour passer l'échographie du cinquième mois ?
— Je dois y aller demain en fin de matinée. Tu veux m'y accompagner ?
Je reste suspendu aux lèvres de Théo en attendant sa réponse qui met un peu de temps à venir. Suis-je allée trop vite dans son envie de s'investir auprès de nous ?
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➥ Jodie lui demande de le pardonner, mais Théo lui explique qu'il n'a pas besoin de le faire. Ce mec est vraiment un amour, non ?
➥ Théo lui avoue qu'il l'aime toujours et qu'il veut aussi prendre soin du bébé. Jodie est surprise, mais heureuse on dirait bien ?
➥ Font-ils bien de se donner les surnoms qu'ils employaient étant jeunes ?
➥ Théo va-t-il accepter l'invitation de Jodie ? Et si oui, est-ce une bonne idée de se rendre à l'échographie des cinq mois après ce qu'il a vécu avec Jess ?
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📍 Samedi, on lira le chapitre de THÉO & JODIE :
🥕 Et comment va la carotte ?
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🥰 Bon mercredi, mes Tattoos Love, gros bisous 😘
✨ Kty.Edcall.Romance ✨