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Enfin, je redeviens moi-même...
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Déshabiller mon homme n'est pas une première pour moi, mais, à ce moment-là de ma vie, tout revêt un sentiment différent. Je retrouve petit à petit celui que j'étais avant de partir et ce nouveau palier va m'y aider d'autant plus.
Combien de fois, ai-je rêvé dans ma cellule à cet instant ? Celui où je pourrais lui faire l'amour sans passer de capote. Je disposais de tout le temps possible et inimaginable pour mettre en place le scénario parfait. Celui où je rentrerais enfin auprès de mon mari et pourrais moi aussi goûter à ce bonheur. Il me suffisait de repenser au plaisir qui avait été le nôtre lors de la première de James sans cette protection entre nous pour concevoir la mienne.
— Tu es si beau...
Mes mains se baladent sur la peau douce du torse de mon homme. Ce matin, il n'a pas rasé que sa barbe, James l'a aussi effectué sur ses pectoraux.
— Tu aimes, Soldat ?
— Tu sais bien que j'apprécie tout de toi, mais là ça sera d'autant plus facile de le recouvrir de chantilly.
Je me saisis du bol avant d'en enduire certaines parties de son corps nu. Je commence par ses tétons, que je lèche pour récupérer sur ma langue ce nuage au goût de vanille. D'une main assurée sur la nuque de James, j'attire sa tête à se pencher pour lui partager ce qui se trouve dans ma bouche. Je plonge une fraise dans le nuage blanc que je coince entre mes dents pour qu'il la croque. Nos lèvres en profitent pour s'embrasser. Se dévorer jusqu'au dernier morceau de ce fruit rouge juteux et sucré.
— C'est délicieux de la goûter ainsi.
Après avoir terminé le bol de fraises, je dessine un chemin de chantilly qui démarre de son cou pour descendre vers son pubis. J'efface cette ligne blanche, qui pour le coup ne risque pas de me faire rechuter. La pointe de ma langue le lape, aspire la moindre trace avant de capturer son érection. Ma bouche l'engouffre en entier et je redécouvre la douceur de sa peau nue. La sensation est dingue et j'en ai la chair de poule. De son côté, James ne retient pas son soupir de plaisir. Ses mains se bloquent sur l'arrière de mon crâne. Mes cheveux commencent à repousser, mais pas assez encore pour qu'il glisse ses doigts dans mes mèches.
— Tu es prêt ?
La surprise se lit dans ses iris sombres en ne sachant pas ce que je lui réserve. De mon index, je récupère de la chantilly que je dépose sur son gland. James ne peut retenir ses tremblements d'anticipation en comprenant ce qu'il va se passer. Je dispose un nouveau nuage avant de l'aspirer. Sa queue se tend et tente de s'enfoncer, mais je recule ma tête. Je recommence à étaler cette crème légère sur son bout, que je suçote. James gémit son plaisir. Il halète et arrête de respirer à chaque fois que je l'aspire.
— Je vais gicler !
James me prévient avant d'éjaculer sur ma langue tendue. J'attire son corps contre le mien pour nous coucher. Je l'embrasse et partage son foutre. James grimace et m'avoue.
— Je préfère le goût du tien.
Il récupère un peu de chantilly qu'il dépose dans sa bouche pour effacer la moindre trace de sa substance. Je parsème des baisers sur son torse avant que je grimace.
— Allez, debout !
— Quoi ? Tu ne veux plus...
— Si ! Mais ta peau a le goût de la crème qui a viré. C'est dégueulasse maintenant qu'il n'y a plus de chantilly qui te recouvre.
Je tire sur ses mains pour qu'il se lève et accepte de me suivre à la salle de bains. J'ouvre le robinet de la baignoire afin qu'elle se remplisse. James se colle à mon dos pour me glisser à l'oreille.
— Ça n'était pas ton scénario, si ?
— Non, mais, contrairement à toi, je sais m'adapter.
Je me marre, alors que je sens James râler face à cette vérité.
— Je reviens.
Je le regarde sortir de la pièce qui commence à se remplir de vapeur. Je me demande pourquoi il repart dans la chambre. En attendant son retour, je me glisse dans l'eau bien chaude. James revient et je le vois déposer son portable sur la tablette de la vasque.
— Tu as reçu un message ?
— Non, je suis allé éteindre les bougies vu que nous avons quitté la pièce.
Et là, je me souviens que ses parents sont morts à cause de l'incendie de leur maison.
— Je suis désolé, je n'y ai pas pensé, Amour.
— Ce n'est pas grave, mais je préfère me montrer prudent.
Je lui tends mes mains, qu'il s'empresse de serrer pour entrer à son tour dans la baignoire. Il installe son dos contre mon torse. La musique est plus lointaine, mais elle nous parvient tout de même, nous permettant de combler ce silence.
— Tu m'en veux ?
— Pas du tout. Je pensais juste à eux... Ils sont morts ensemble dans leur sommeil. Ils s'aimaient tant que je me disais que c'est une belle fin pour eux. Ils n'ont pas connu la peine d'être séparés.
Je laisse passer quelques secondes avant de reprendre.
— Je me doute à quel point, ça a dû être dur pour toi, Amour. Rester autant de temps sans avoir de nouvelles...
— Ce qui a été éprouvant, c'est de découvrir ce soldat devant ma porte un dimanche matin. Tu étais parti depuis sept jours déjà et j'ai cru qu'il venait m'annoncer que tu étais mort au front.
Je resserre ma prise autour de sa taille pour lui assurer de ma présence et de mon soutien.
— Ça doit être horrible à vivre.
— Je te le confirme. Tout comme tout ce que tu as subi. Je n'ose imaginer...
— Ne tente pas de le faire, tu serais toujours loin de la réalité. J'ai cru devenir fou. Je sais même que par moments je l'étais. Heureusement, le souvenir de notre vie à trois m'a à chaque fois donné le courage nécessaire pour revenir. Penser à toi, à ton amour, redessiner de mon doigt l'alliance encrée dans ma peau me permettait de ne pas sombrer trop longtemps dans la folie qui pourtant me tendait les bras.
— Comment ont-ils pu te traiter ainsi ? Pire qu'un animal...
— La méchanceté humaine n'a pas de limites et la torture psychologique non plus.
— Heureusement qu'ils ont pu te sortir de là. Maintenant au moins tu sais que tu ne crains plus rien. Ils sont tous les trois sous les barreaux et ne pourront plus t'atteindre.
— J'espère que les autres prisonniers vont leur réserver un traitement de faveur. Le maton qui voulait me violer va comprendre ce que c'est de se retrouver dans la position de celui qui est en état de faiblesse. Lui qui avait une aversion pour les pédés, il va être servi.
Pour autant, ça n'efface pas les gestes ni les mots qu'il a eus envers moi. Ça les atténue. Avec le temps et l'amour de mon homme, je sais que je pourrais les rayer de ma vie.
— On devrait se laver, l'eau commence à refroidir.
James a raison, je ne m'en étais pas rendu compte tant j'étais perdu dans mes pensées. Après nous être savonnés, nous sortons de la baignoire et je vois James s'agenouiller pour éponger ma jambe. Les quatre lignes violettes ne disparaîtront pas, elles marqueront à jamais ma peau. Je n'arrive pas à les regarder, sentir la douleur est bien suffisant comme peine.
— Pourquoi ne demandes-tu pas à Théo de te réaliser un tatouage sur la cuisse ?
— Tu veux que je dissimule ses horribles lignes sous un dessin ?
— C'est l'idée !
— Elle est excellente. Je vais lui envoyer un texto pour qu'il nous rejoigne chez mes parents en fin d'après-midi afin qu'on en discute.
— Tu sais ce que tu aimerais ?
— Non, je t'avoue que rien ne me vient là ! Et toi ?
— Il te faudrait quelque chose qui t'apaise en le voyant.
— Merci, Amour !
Je l'embrasse avec fougue, je suis tellement heureux et je sais qu'avec ce tatouage je pourrais tourner la page.
— On dirait que tu as trouvé ce qui va te permettre d'oublier ces traces.
— Tu es le plus merveilleux des maris.
— Je suis surtout le seul que tu connais et côtoies.
— Je n'aurais pas pu rêver mieux que toi.
— Tu comptes me le dire ou tu vas garder ça pour toi ?
— Tout dépend à quel point tu vas te montrer gentil avec moi !
— Ne commence pas avec ces conneries, tu sais que ça se termine souvent mal.
— Quel rabat-joie !
— Il en faut bien un dans un couple.
— Je te laisse ce rôle qui te colle à la peau !
— Espèce de petit con !
Je savais bien que James allait réagir au quart de tour. C'est si simple de le faire partir en vrille. Il me pousse et je n'offre aucune résistance. Mon dos rencontre le matelas tandis que James vient s'asseoir sur mon bassin. Ses mains capturent mes poignets de chaque côté de ma tête.
— Tu la ramènes moins là, Soldat !
— Au contraire, tu es pile où je souhaitais que tu sois.
Mon bassin se soulève et ma virilité entre en contact avec son étoile. Sa bouche s'ouvre sans émettre de son tout en formant un cercle parfait. Un intervalle dans lequel je fourrerai bien ma queue, mais j'ai d'autres projets pour l'instant.
— Attrape le lubrifiant dans le tiroir du chevet.
— Tu n'en as pas mis, toi, lors de ma première fois ?
— Je ne veux pas te faire mal, ta rondelle n'est pas aussi souple que la mienne.
— N'importe quoi !
— Ne joue pas les héros, Amour.
Tout comme je l'ai accompli pour lui, James crache sur ses doigts et enduit son anus de salive.
— Je veux que tu apprécies à sa juste valeur le moindre centimètre de mes chairs que tu vas rencontrer. Si je me couvre de lubrifiant, tu vas glisser et rater tout un tas de sensations.
— Tu es sûr de toi ?
— Oui, Soldat. Tu vas te montrer tendre et progresser de palier en palier. Je t'accorde toute ma confiance, mon cher mari.
— Tu sais comment me parler...
— Fais-moi l'amour.
C'est tout en douceur et avec tous les sentiments que je ressens pour mon homme qu'a eu lieu ma première fois sans latex.
Un moment inoubliable...
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➥ Le plan de Connor s'adapte et se modifie pour que leur première fois sans mettre une capote soit inoubliable. Jusque-là, il réalise un sans-faute, on dirait bien ?
➥ Connor devrait être soulagé que ses trois agresseurs se trouvent derrière les barreaux. Pourtant, ça n'a pas l'air. Qu'en pensez-vous ?
➥ James suggère à Connor de demander à Théo de réaliser un tatouage sur sa cuisse pour camoufler les traces laissées par la matraque du maton. C'est top, non ? Une idée de ce que Connor a en tête comme tatoo ?
➥ Une première fois qu'ils garderont à jamais en mémoire, n'est-ce pas ?
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📍 Mercredi on lira le dernier bonus de JAMES :
😱 Toutes les nouvelles ne sont pas bonnes à entendre.
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🥰 Bonne journée, mes Christmas Love, gros bisous 😘
✨ Kty.Edcall.Romance ✨