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Prendre une douche à deux dans un bateau... Ça n'a rien de simple !
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Je ressens toute la détresse qui exhale de son corps, au travers de ses larmes, qui n'en finissent pas de couler. Connor a ouvert les vannes et j'ai beau le serrer dans mes bras, lui parler avec calme et douceur, j'ai l'impression que rien ne peut apaiser cette effroyable tourmente. Il a tellement peur de retourner dans cet enfer que la panique engendrée par son traumatisme se propage même en journée. Un rien peut le faire partir en vrille, comme tout à l'heure. Il lui a suffi d'un regard, d'un geste, une odeur et les images de ce qu'il a vécu reviennent au triple galop pour l'ensevelir. Le voir se débattre contre des fantômes en ne pouvant rien accomplir de plus que de lui apporter ma présence, mes mots, mes caresses est terriblement frustrant, triste et douloureux.
La détresse infinie contenue dans ses iris, qui n'ont plus rien de vert, tant les vaisseaux rouges les recouvrent, me dévaste. Il est au plus mal et je ne sais quels soins lui prodiguer de plus pour qu'il sorte de ce profond marasme. Le zodiac bouge au gré des vagues et il serait temps de retourner au bateau, mais Connor ne veut pas que je le lâche. Alors je reste allongé avec lui en scrutant cet astre lumineux, qui est en train de décliner. Le panorama est magnifique.
— Regarde le soleil se coucher.
L'attention de Connor se dirige vers ce ciel, qui prend différentes tonalités d'orange, de jaune, quelques traînées de rouge. Le tout se reflète dans l'eau, c'est apaisant. Le son passe ses lèvres sèches avec si peu de force que je me demande s'il a vraiment parlé.
— C'est beau.
Connor se déplace légèrement pour coller son dos à mon buste. Je réajuste mes bras, qui ceinturent étroitement sa taille. Sans y avoir prêté attention, je frôle son pubis au passage, ce qui lui déclenche une série de frissons.
— Tu as froid ?
— Non.
Je lâche du regard l'astre qui tire sa révérence pour plonger à la découverte de ce qui lui crée cette chair de poule.
— Tu bandes ?
— Caresse-moi.
— Connor...
— Aide-moi à effacer toute cette merde, qui me tue à petit feu. Tu crois que j'ai survécu comment dans cet enfer ? Se branler ou baiser, il n'y a que ça, qui permet de ne pas se tirer une balle dans le crâne.
Je dois gagner du temps pour que cette idée dingue s'évapore. Il veut juste coucher pour oublier. Je ne parviens pas à concevoir qu'on puisse en arriver à cet extrême. Certes, je n'ai pas vécu un centième de ce par quoi il a dû passer. Mais même après la perte d'Eva, je ne me suis jamais servi du sexe pour effacer ma peine.
Ma Princesse occupait la moindre de mes pensées, de mon temps.
— Laisse-moi au moins nous ramener sur le bateau, d'accord ?
— Si tu crois qu'on y sera mieux...
La perspective qu'on soit tous les deux à l'abri sur le voilier, alors que la nuit ne va pas tarder à tomber, ne le sécurise pas plus. Il en a passé tellement à la belle étoile à ne pas dormir, à veiller avec son fusil toujours prêt à servir, que de retourner à bord ne suffira pas à apaiser ses maux. J'attache le zodiac au bateau et nous remontons sur le pont à l'aide de l'échelle de corde.
— Je vais nous préparer à manger. Tu as envie de quoi ?
— De toi !
Mon mari me détaille de la tête aux pieds comme si c'était la première fois qu'il me voyait nu.
— Connor...
— Tu pensais que j'allais changer d'avis ?
— J'espérais que tu reviennes à la raison.
Son corps, qui a repris des forces, me plaque contre la porte de la cabine. Sa main droite longe mon buste et, malgré la rudesse de ses gestes, mon épiderme réagit. Il ressent l'ardente brûlure de ses caresses. Il reconnaît celui qui lui apporte tant de plaisir tandis que sa gauche étreint ma gorge. Il ne me serre pas, il applique juste la pression nécessaire pour me prouver sa détermination. Il prolonge sa balade vers mon érection, qui s'est réveillée malgré la situation. Connor est loin du mec doux qu'il est souvent, là, j'ai droit à son côté sauvage. Impétueux et sombre. Aussi ténébreux que mes yeux. Connor est passé en mode conquérant qui prend ce dont il a envie. Ses iris déterminés me capturent en laissant son souffle rapide assécher mes lèvres.
— Ose me dire que tu ne ressens rien.
Tout en mettant en avant cette évidence, il se saisit de ma queue à pleine main. Il comprime sa base et un gémissement m'échappe.
— Ose me dire que tu n'apprécies pas.
Comment pourrais-je lui affirmer le contraire ? Mon corps tout entier cède à sa volonté. Il commence à me branler et j'en oublie pourquoi je ne voulais pas qu'il me touche. Connor détient ce pouvoir sur moi. Il me fait perdre la raison et ce n'est pas le baiser que je lui donne qui va aller à l'encontre de ce que je ressens. Et encore moins avec ce que Connor est en train de nous accorder. Il a ajouté son manche dur et bien dressé dans le creux de sa main et il nous branle en même temps.
— Ose me dire que ce n'est pas divin.
Seul mon gémissement guttural lui répond. Cette sensation est dingue. Comme tout ce qu'il me permet de découvrir à son contact.
— Ouvre la porte de la salle de bains.
Sa façon de me commander me colle des frissons.
— Ce n'est pas très grand.
— On aura qu'à se serrer encore plus l'un à l'autre.
Sans se départir de son ton directif, Connor se plaque contre moi, rendant nos respirations d'autant plus forcées par le manque d'espace.
— Ouvre l'eau et lave-nous pendant que je m'occupe de notre plaisir.
Le sable qui recouvrait nos corps quitte notre peau et entraîne avec lui le savon qui coule sur nos muscles bandés au maximum. Chaque geste est mesuré, précis.
— Laisse le gel ruisseler sur nos triques.
Je suis ses recommandations. Connor sait comment nous mener à la jouissance. Nos queues coulissent de mieux en mieux, l'une contre l'autre, de plus en plus vite. Ses baisers sont dévastateurs, sa langue m'emprisonne et m'empêche de respirer. Quand il se recule, j'ai la tête qui tourne. Mais Connor n'en a pas fini avec moi, il glisse son autre main dans mon dos, dévale ma fesse et se faufile jusqu'à l'entrée de mon cul. Tout est plus facile avec l'aide du gel.
— Caresse-moi de la même façon. C'est ça, pénètre ma rondelle avec ton index. Branle-moi le cul.
Sa façon de me parler me colle des frissons dans tout le corps, pourtant l'eau qui coule sur nous est chaude.
— Laisse-moi te baiser. Dis-moi que tu en as envie.
Comment peut-il me poser la question ? Je ne vais pas tarder à éjaculer alors qu'il m'écarte avec ses doigts et que je l'imite pour lui accorder tout autant de plaisir.
— J'ai envie de toi, Amour. Pas pour oublier. Au contraire pour me souvenir de ce moment comme ma première sans capote. Je veux t'aimer.
Connor branle juste nos glands. Ils les frottent entre eux. C'est tellement sensible que des spasmes colonisent tous mes membres. J'ai envie de jouir, mais je reste au bord du précipice sans y arriver. C'est bon à un tel point que j'en veux encore. Je ne souhaite pas que ça s'arrête pourtant, ma queue est douloureuse.
Connor a repéré mon désarroi. Il relâche sa prise sur nos chibres. Il vire ma main de ses fesses et se met à genoux.
— Connor...
— Je veux te terminer à ma façon.
Il continue ses va-et-vient dans mon fondement. Sa langue lèche mon gland. Mes doigts glissent dans ses cheveux alors qu'il m'aspire juste le bout. Je hurle ma détresse.
— Putain, achève-moi, j'en peux plus...
Mes mains derrière son crâne poussent sa tête avec une force, que j'ai du mal à maîtriser. J'entre et je sors entièrement de sa bouche pour mieux replonger.
— Avale-moi en entier.
Connor se penche un peu plus en arrière pour m'apporter satisfaction.
— C'est géant, je vais...
Je me retire de sa cavité et crache ma semence sur son visage, alors que Connor me sourit.
Mon homme se relève et, tandis que l'eau efface la moindre trace de mon plaisir, je me saisis de son érection pour qu'il accède lui aussi à la jouissance, mais sa main me stoppe. Il la retire même.
— Je ne le mérite pas...
Je veux protester, mais il scelle mes lèvres en m'embrassant avec une telle douceur que mon cœur chavire. Ses iris ont repris cette couleur verte que j'aime tant et, surtout, les ténèbres ont cédé leur place. Mon mari est apaisé, serré contre mon corps, il se détend. Sa tête se tourne vers la mienne pour ajouter dans un souffle.
— Merci de m'avoir ramené ici avec toi, Amour...
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➥ Connor pète un câble et James ne sait plus comment agir pour le calmer. Ça doit être affreux de se sentir à ce point impuissant, non ?
➥ Connor explique à son mari que, pour effacer cet enfer et ne pas mettre fin à ses jours, il baisait pour oublier. Que pensez-vous de cette manière d'agir ?
➥ Connor choisit de passer sous la douche malgré la petite surface de la pièce. Pourquoi d'après vous ?
➥ Et bien, on peut dire qu'ils savent comment se donner du plaisir. C'était caliente, non ?
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📍 Demain matin, on lira le chapitre de CONNOR :
🎭 Une invitation au restaurant ne se refuse pas !
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🥰 Bonne journée, mes Christmas Love, gros bisous 😘
✨ Kty.Edcall.Autrice ✨