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Quel pied !
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Je n'ai jamais reçu et donné autant de plaisir en même temps. Sans parler de la sensation dingue de sentir la peau de sa queue sur ma langue. L'expérience était démente et je l'ai vécue de façon intense avec mon mari. Je n'aurais pas rêvé mieux pour notre nuit de noces que de pouvoir virer les capotes.
Première pipe sans préservatif, c'est aussi une première pour Connor. Sa vie sexuelle ne connaît que cette méthode. Sous cellophane. Alors ressentir cette nouvelle sensation est encore plus important pour lui.
— Je n'en reviens pas... C'est tellement plus... De découvrir ta peau, ton goût, tes veines saillantes, ton frein si sensible. Ton gland palpitant sous ma langue, sa texture douce, je pourrais te sucer des heures entières sans m'en lasser.
Ma main cajole sa joue, tandis que Connor – sa tête posée sur mon torse – s'amuse avec mes poils qui le recouvrent.
— Tu imagines, Amour, la sensation dingue que ça va être de m'enfoncer en toi.
— Je le visualise très bien pour l'avoir déjà expérimenté, contrairement à toi.
Connor tique, relève la tête pour lire dans mon regard.
— J'ai vécu en couple, j'ai même été marié, tu t'en souviens ?
— Ah, ça...
— Oui, « ça », comme tu dis. Même si notre première fois sera très différente avec toi. Mais j'ai déjà eu l'expérience de faire l'amour sans préservatif contrairement à toi qui n'a connu que des rapports protégés.
Je sens Connor pensif et je m'en veux d'avoir abordé mon passé, alors que nous sommes nus et comblés dans le lit cabine.
— C'était comment avec Éva ?
— Comment ça ?
— Vous baisiez souvent ? C'était le pied de coucher avec elle ? Te taper une chatte ne te manque pas ?
— Tu as terminé ?
— Je sais, c'est débile, immature sans doute, mais je n'ai jamais été en couple. Quant au mariage, tu es mon premier... Et tu seras mon dernier.
Son ajout me bouleverse.
Pourtant, on ne maîtrise pas l'avenir. Il peut basculer en un claquement de doigts sans qu'on ne puisse l'anticiper. Et encore plus en pensant au proche départ de Connor. Il va être en danger H 24...
— Désolé d'avoir plombé l'ambiance.
Connor se redresse et se place à califourchon sur mes cuisses. Il m'embrasse jusqu'à ce que nous soyons obligés d'arrêter pour reprendre notre souffle.
— Ton passé avec Éva t'appartient. Excuse-moi, c'était de la curiosité mal placée.
— Je n'ai pas de soucis avec ça. Surtout que ce n'est pas comparable. Ce que je vis avec toi est exceptionnel. Bien sûr d'un point de vue sexuel, mais ce n'est pas que cela. Tu me challenges, tu me pousses à donner le meilleur de moi-même. On délire ensemble, on se chamaille pour mieux se retrouver. Tu me comprends, tu as envie des mêmes choses que moi.
— Pas toujours... Regarde, depuis tout à l'heure on se prend la tête pour savoir si l'on va admirer les poissons ou si l'on baise comme des malades.
Son sourire est merveilleux, un brin arrogant, mais ça fait partie de son charme.
— Sauf que je suis sûr que l'on ira plonger. Et si ce n'est pas cet après-midi, on le fera demain matin. Parce que tu sais, Soldat, que c'est important pour moi que tu découvres les fonds marins avec moi et que tu ne me priveras pas de ce plaisir.
— Exact.
— C'est ce que j'aime entre nous, on n'est pas forcément d'accord, pour autant on trouve toujours un terrain d'entente.
— Qui se termine souvent par une baise torride, mon cher mari.
Connor bouge ses fesses au-dessus de mon érection, qui reprend de la vigueur.
— Je n'ai jamais autant bandé que depuis que je te connais.
Connor a l'air surpris.
— Vraiment ?
— Si je te le dis. Dès que tu me frôles, que tu me touches, me parles de tes envies, je suis au garde-à-vous. Je n'ai jamais désiré personne d'autre, comme je te veux, toi. Certes, notre alchimie sexuelle y est pour beaucoup, mais ce n'est pas seulement ça. Ce que je ressens pour toi est hors norme. J'ai aimé Eva, mais ça n'a rien de comparable avec les sentiments que j'éprouve pour toi. Tu es mon âme sœur. L'autre moitié de moi. Aussi différents que l'on se complète pour arriver à cette osmose rare.
— Je t'aime tellement, Amour. Tu es mon Yin et je suis ton Yang.
Ce baiser est doux, empli de tout ce que nous ressentons l'un pour l'autre. Tissant de plus en plus ce lien indéfectible qui nous relie.
— Fais-moi l'amour.
Connor a besoin de sentir à quel point il est unique. Pour lui, les mots sont importants, mais les actes le sont d'autant plus.
— Tu es sûr ? Tu ne veux pas être le premier à tester sans capote ?
— On s'en fout un peu de qui le fera en premier, car la prochaine fois que je te baiserai ça sera quoi qu'il arrive, ma première expérience sans barrières.
Son air déterminé ainsi que la position qu'il vient de prendre ne souffre d'aucune autre discussion. Connor sait ce qu'il veut et en l'occurrence c'est moi. Je savoure ce privilège qu'il m'accorde à sa juste valeur.
— Guide-moi. On n'a pas de lubrifiant...
Aussitôt, Connor crache sur ses doigts avant d'étaler sa salive sur sa rondelle. C'est terriblement excitant. Je meurs d'envie de m'enfoncer en lui. Mais j'attends qu'il m'y autorise. Ses mains en appui sur ses fesses, il les écarte avant de m'annoncer.
— Pénètre-moi.
Je me contorsionne pour atteindre ma queue, quand Connor s'en saisit pour la positionner contre son entrée avant de redescendre son bassin pour s'y empaler. Mon gland vient de passer sa rondelle et je n'arrive plus à respirer. J'ai l'impression de revenir à nos débuts. La sensation est tellement dingue que j'en oublie de bouger.
— Tu as mal ?
— Au contraire, c'est...
— Divinement bon.
Je n'aurais pas dit mieux, alors rien ne sert d'en rajouter. Je préfère me concentrer sur ce que je ressens dans ma queue, qui progresse lentement dans ce conduit étroit. Plus resserré que d'habitude, chaque mouvement s'accompagne d'un stimulus de mes terminaisons nerveuses se trouvant principalement sur mon gland. C'est un vrai feu d'artifice. Chaque cellule qui compose mon manche explose au contact de ses chairs.
Les gémissements que laisse passer Connor m'encouragent à approfondir mon cheminement. Connor soulève son bassin en prenant appui de ses paumes sur mon torse avant de retomber sur mes cuisses sans se retenir.
— Putain !
— C'est divin...
Connor réitère son geste, nous propulsant à chaque fois plus loin dans la délectation de cette euphorie qui nous gagne. Je commence des va-et-vient lents qui contractent la peau de mes couilles. Le manche de Connor bouge au rythme de nos oscillations.
Je le saisis et l'emprisonne dans le creux de ma main, tandis que Connor vient de fermer les yeux pour mieux savourer le plaisir que l'on s'accorde. Le crépitement que je ressens à la base de ma tige m'indique que je ne suis pas loin. Je veux que Connor se retrouve au même point que moi.
Je le branle au rythme avec lequel je m'enfonce en lui. C'est le privilège du passif, il reçoit une double dose de plaisir. Un combo redoutable qui colonise nos membres d'un coup d'arc électrique. C'est puissant. Dévastateur. Et emporte tout sur son passage.
— Je viens...
— Attends-moi, Soldat.
Connor plante son regard enflammé dans le mien. Il se saisit de mes plaques militaires et tire doucement sur la chaîne pour donner l'impulsion à mon buste de se soulever et de se coller contre celui de mon amant. Me retrouver en position assise m'offre un nouvel angle de pénétration, qui, après quelques allers-retours, nous satellise.
Nos bras se serrent encore plus fort afin d'encercler le corps de l'autre pour se lover. Installés face à face, le souffle court, nos peaux humides et ma queue toujours nichée en lui, nous nous efforçons à reprendre nos esprits.
— Tu as été merveilleux.
— Je n'ai fait que suivre les nombreuses sensations procurées par ce peau-à-peau. Tout est différent... Plus intense... Plus...
— Arrête de m'émoustiller où l'on va rester dans cette cabine.
— Parce que tu pensais en sortir ?
— Apparemment, tu as établi un planning...
— Que tu t'es évertué à foutre en l'air à la première occasion.
Nos rires se répercutent contre les parois du bateau. Nous sommes heureux, amoureux et c'est tout ce qui compte.
— Allez, viens !
— Pour aller où ?
Connor se tient debout devant moi et me tend les mains pour m'aider à me lever. Je prends tout mon temps pour me permettre de le mater et de me perdre dans ses iris d'un vert sauvage. Arrivé au bout du matelas, j'écarte les jambes et attire mon amant à venir se loger dans cet espace.
— Alors ?
— Quoi ?
Connor se perd dans mon regard, ses mains en font autant dans mes mèches humides quant aux miennes, elles se resserrent autour de sa taille. Ce massage du crâne est divin. Je pose ma tête contre ses abdominaux et me laisse emporter par tant de tendresse et de douceur.
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➥ L'expérience sans capotes est validée par nos deux amoureux. Il n'y a pas photo, non ?
➥ James trouvait que Connor devait être le premier à faire l'amour sans protection. Vous aussi ?
➥ Que pensez-vous du début de leur lune de miel express ?
➥ Vont-ils arriver à sortir de la cabine pour se rendre au restaurant ?
📍 Pas de chapitre demain, je vous dis à vendredi...
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📍 On lira dans le chapitre de CONNOR :
🎭 Enseveli sous le sable...
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🥰 Bonne soirée, mes Christmas Love, gros bisous 😘
✨ Kty.Edcall.Autrice ✨