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James et son programme vont me rendre fou !
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Sauter dans cette mer limpide est un véritable kiffe, bien loin des vagues habituelles ou des fonds troubles de nos plages. Le seul bémol, c'est l'absence de James. Il manque à l'appel. Pourtant mon regard l'a bien défié de me suivre. La déception a pris le pas pendant quelques secondes. J'avais déjà mon scénario en tête. Et puis, je l'ai vu s'affairer sur le pont.
Les tâches sur le bateau n'étaient peut-être pas terminées ? Et moi, j'étais là tranquille. En train de nager et de kiffer la vie en pur égoïste.
Tu es marié mon gars. Tu ne peux plus agir ainsi, me balance ma conscience.
Je retourne à bord du bateau et ne résiste pas à l'envie de coller mon corps mouillé au sien. James est vraiment occupé et n'a même pas pris le temps de finir de retirer ses fringues. Alors je le chambre pour le faire réagir, avant de lui préciser mon désir en lui plaquant mon érection entre ses fesses.
— J'ai toujours rêvé de baiser dans l'océan.
— La proposition est alléchante. Avant ou après la plongée ?
— Les deux, mon Capitaine !
Je l'oblige à poser ce qu'il tient dans les mains puis lui demande au creux de l'oreille.
— Tu me dois une visite de la piaule.
— Tu ne veux pas plutôt plonger tant que le soleil est présent. Je te connais si l'on descend dans la cabine, on ne remontera pas avant demain matin.
— Tu es chiant, tu me connais trop bien. Donc le programme, c'est d'aller découvrir les poissons, puis de nager avant de retourner à bord.
— C'est ça !
Je vois qu'il se retient de rire face à mon manque d'enthousiasme envers cette liste qui est dépourvue de folie, d'improvisation, de lâcher prise. Et surtout de sexe.
— Tu as oublié quelque chose, Soldat.
J'ai un regain d'énergie en pensant qu'enfin nous allons passer aux choses sérieuses.
— Je t'invite au restaurant ce soir. J'ai réservé une table...
Je me détache de son corps et me laisse tomber au sol. Je suis au bout de ma vie, alors que James se marre.
Je relève la tête vers mon homme beau comme un dieu de l'Olympe. Je retombe sous le charme de son torse bronzé et luisant des efforts consentis sous la chaleur. Je suis du regard une goutte de sueur qui me conduit vers la ceinture de son chino assez basse pour que je repère son V si bien tracé sur son ventre musclé. Mon inspection se termine par la découverte de ce renflement qui se trouve sous la toile de son pantalon. Je souris en voyant que James est dans le même état que moi. Je tends mes mains vers mon mari en l'intimant d'une voix rocailleuse.
— Approche.
J'espère qu'il va m'obéir et oublier cette fichue liste. Il réalise les deux pas qui nous séparent avant de joindre ses doigts aux miens. Je l'attire vers moi et l'oblige à se plier en deux pour qu'on s'embrasse. Je veux rallumer ce feu entre nous. Depuis que nous sommes sortis de la chapelle, nous n'avons pas eu le temps de célébrer notre union comme il se doit.
— J'ai envie de toi.
James se redresse, alors mes mains s'accrochent à ses hanches pour le maintenir proche de moi.
— Où comptes-tu aller ?
— Nulle part.
— Vire tes fringues.
Pour enclencher le mouvement, je détache le bouton de son chino. Aucune réaction. Je baisse sa braguette sans que James tente de l'effectuer soi-même. Seul son sourire satisfait trouve un écho en moi.
— Tu n'avais qu'à le dire si tu voulais que je te désape !
— Et me priver de ta tête déconfite ? Même pas en rêve, Soldat.
Mon regard empli de défi harponne le sien. Mes mains de chaque côté de l'ouverture, je descends son pantalon sans que mon mari quitte mes iris.
— Tu ne comptes pas m'aider ?
— Tu as l'air de maîtriser le sujet.
Son sourire est lumineux. Communicatif. Un brin charmeur. Son pantalon sur les chevilles, son caleçon ne cache en rien son érection.
— Pour quelqu'un qui préférait aller plonger, tu es bien en forme.
— Je le suis toujours à ton contact.
Je termine de le mettre à poil. Mon regard lubrique – accompagné de mes mains – remonte le long de ses jambes pour que mes caresses arrivent jusqu'à son érection qui me nargue. Camper contre ses abdominaux, elle se dresse fièrement. Tel un cobra prêt à attaquer.
— Suce-moi.
— J'ai cru que tu ne le demanderais jamais.
Mon souffle s'abat sur ses couilles dont la peau se rétracte. Je poursuis ainsi jusqu'à ce que j'arrive à son gland, qui palpite en me sentant si près de l'avaler.
— Connor...
J'adore quand il me supplie, quand je le vois perdre pied, quand son regard devient encore plus profond que d'habitude, comme s'il avait les orteils repliés juste au bord du précipice. Cette seconde, où tout peut basculer...
— Tu as des capotes sur ton bateau.
La panique que je lis sur son visage n'augure rien de bon. James le confirme en me répondant d'une voix contrariée ayant pris plusieurs tons de graves au passage.
— Non. Je n'en ai jamais eu besoin. Je n'y ai jamais amené personne pour baiser.
Un sentiment de fierté se répand dans tout mon corps en sachant que je suis le premier.
Je reprends mes caresses sur ses hanches en me rapprochant de plus en plus de l'objet de tous mes désirs. Niché au creux de ma main, je commence à le branler pour lui redonner de la vigueur.
— J'ai un cadeau.
— Maintenant, halète mon amant. Tu ne veux pas me terminer d'abord ?
— Je vais même continuer tout en te l'offrant.
James est paumé entre plaisir et incompréhension.
— Qu'est-ce que...
— On a reçu les résultats.
— Tu veux dire que l'on peut...
— Baiser sans mettre de capote, Amour.
Mes lèvres plongent aussitôt vers son pubis pour prendre en bouche sa queue sans jamais quitter son regard ému.
— Arrête !
Ses mains en appui sur mes épaules, il me maintient à distance. Pensant qu'il se trouve sur le coup de la surprise, je lui répète.
— James, nous n'en avons plus besoin. Les résultats se trouvaient à l'appartement. J'attendais juste le moment où l'on passerait à l'acte pour te l'annoncer.
— Suis-moi.
— Mais...
— Obéis, Soldat !
Son ton, son attitude, sa détermination ne me laissent pas d'autres choix que de me lever pour l'imiter. Il nous mène à la cabine à un pas soutenu.
— Je peux savoir à quoi tu joues ? La visite du bateau ne pouvait pas attendre ?
Il ne me répond pas, alors qu'il ouvre la double porte en bois.
— Entre !
— James...
Son corps nu ne me cache pas son érection bien plus dressée encore. Il plaque son torse contre le mien avant de m'embrasser avec une urgence manifeste. Il abandonne ma bouche. Je suis sonné par son attaque quand il tire sur mon bras. Nous pénétrons dans sa piaule. C'est petit, mais cosy. Les bords du matelas touchent la coque. Et pourtant, je ne me sens pas oppressé pour autant.
— Allonge-toi.
James est vraiment directif et c'est loin de me déplaire. Je m'installe sur le dos en attendant la suite. Il monte à son tour sur le matelas et son sourire revient.
— Je veux que ce cadeau, on se l'offre en même temps.
Ému, je l'attire vers moi. Et après l'avoir embrassé, je lui demande confirmation sans lâcher son regard excité.
— Tu me proposes un 69 ?
— Oui, mon amour.
Son baiser nous enflamme. À part que ça ne soit son initiative ou nos érections, qui se frottent l'une contre l'autre sans plus aucune retenue.
— Putain ! Je pourrais gicler rien qu'avec ce massage. Viens, Amour.
James me chevauche. Son cul devant ma tête me chavire. Je me saisis de ses fesses sans contenir mon envie de lécher sa rondelle. Je le sens trembler avant de se coucher sur mon corps. Sa bouche à quelques centimètres de ma queue m'électrise. Son souffle se diffuse sur ma longueur tandis que je décale ses hanches afin que son chibre se trouve au-dessus de mes lèvres que j'humidifie.
— Ensemble !
Nous nous enfonçons en même temps dans la bouche de l'autre. Nos bassins se mettent en mouvement pour nous apporter le rythme de nos va-et-vient.
L'idée de James était excellente. Ce partage sans préservatifs restera gravé dans nos mémoires à jamais. Cependant pour que cette première soit exceptionnelle je pousse le bassin de James afin qu'il se place sur son flanc. Étonné, il se redresse pour tenter de comprendre.
— Tu vas voir, ça sera meilleur encore.
Je me couche de la même façon e restant tête bèche. Je passe ma main entre ses cuisses pour rapprocher son bassin de mes lèvres et James en réalise autant. Nous reprenons la queue de l'autre dans nos bouches et poussons un soupir d'extase quand nos majeurs s'introduisent dans nos culs.
La symbiose est totale. Fusionnelle. À jamais dans nos cœurs.
C'est nous, ici et pour la vie.
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➥ Le programme de James déprime notre beau soldat. Pourtant, c'est adorable de la part de James de prévoir un restaurant en amoureux, non ?
➥ James et Connor se cherchent, se taquinent, se poussent. Même marié, l'ADN de leur couple ne change pas on dirait ?
➥ Belle façon de fêter les résultats de la prise de sang. Ça ne pouvait pas tomber mieux que pour leur nuit de noces, non ?
➥ D'après vous, qui sera le premier à faire l'amour à l'autre sans capote ?
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📍 Demain à 11 h 00, on lira le chapitre de JAMES :
🎭 Quel pied !
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🥰 Bonne journée, mes Christmas Love, gros bisous 😘
✨ Kty.Edcall.Autrice ✨