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Une lune de miel express !
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Le repas a été succulent et à la hauteur de nos espérances. Nous apportant même des tas d'idées pour améliorer certains des plats ou desserts du restaurant.
Enfin, ça sera à James de modifier les recettes en mon absence. Avec un peu de chance, je resterai sur la base et je pourrai penser à de nouvelles associations de goût. James serre sa main sur ma cuisse pour attirer mon attention.
— Pourquoi tournes-tu ainsi ton alliance ?
Je ne m'étais même pas rendu compte que j'effectuais ce geste autour de mon doigt.
— J'étais perdu dans mes pensées...
— Je te le confirme, Soldat. Je te parle et tu ne me réponds pas.
— Tu disais quoi ?
— Que l'on pourrait laisser notre fille à Shannon et Dean et s'échapper que tous les deux pour le temps qu'il nous reste avant ton départ.
Cette putain de deadline est dans toutes nos têtes. Un impératif que je ne peux pas éluder. Devoir subir cette contrainte est difficile, mais devoir l'imposer à tous ceux que j'aime est pire encore.
— C'est une super idée. Une sorte de lune de miel express ?
— C'est le principe...
— Tu sais où l'on pourrait aller ?
Le sourire en coin de mon mari est l'unique réponse que je vais obtenir.
— C'est une surprise. Tu n'es pas le seul à agir en cachette, Soldat.
— Je vois ça.
Deux heures après nous voilà chez mes parents. On leur confie Mac après avoir déposé des tonnes de bisous sur ses joues potelées. Nous passons à l'appartement pour prendre quelques affaires. Nos fringues entrent dans une même et seule valise. Après tout, nous ne partons que pour un jour et demi. Samedi soir, nous devons être rentrés puisque je dois les quitter dimanche matin très tôt.
Je n'ose imaginer le moment de la séparation.
— Tu as tout ce qu'il te faut ?
— Ne sachant pas où tu m'emmènes...
— Rien ne sert de te transformer en Chat Potté avec ses grands yeux suppliants, je ne dirais rien.
— Pourtant ça marche quand c'est Mac qui te charme.
— C'est normal, c'est ma Princesse et puis ses iris sont uniques.
— Elle va en faire baver plus d'un ou d'une.
— Ne brûle pas les étapes. On a quelques années avant d'y penser.
— Ça arrivera plus vite que tu ne crois. Un matin, on va se réveiller, notre fille aura seize ans...
— Arrête, je ne veux même pas y songer !
James pose les paumes sur ses oreilles pour ne plus m'entendre. Alors j'en profite pour le serrer dans mes bras puisqu'il ne peut pas me repousser. Je l'embrasse avant qu'il râle. Il répond en déchargeant toute la peur qu'il a ressentie. Ses mains se posent sur mon cul pour coller son bassin au mien avec autorité.
— Au cas où tu aurais perdu la mémoire, on doit partir.
— Oh, ça va, Soldat, on n'est pas à cinq minutes.
— Je ne sais pas, c'est toi qui as organisé notre escapade. Connaissant ton besoin de ponctualité, je trouve étonnant que ça ne te dérange pas si l'on est à la bourre.
— Tu es plus important...
— Je suis bien d'accord ! On dispose de combien de temps alors ?
— Tout dépend de ton envie...
— De savoir si tu veux qu'on baise ici ou si l'on attend d'être arrivés à destination. Qu'est-ce que tu en penses ?
— Tu m'énerves ! Allez, on décolle, Soldat !
James se détache de mon corps en fusion. J'aurais pu profiter de la situation, mais James aurait gardé dans un coin de la tête son organisation chamboulée. Alors, je souris face à son attitude avant de me marrer en le voyant râler.
— Je te connais par cœur.
— Tu crois ça ?
Je viens de le piquer à vif. Comme je le pensais, James revient à la charge, il n'aime pas être prévisible.
— Tu ne veux pas que j'aie raison. Alors pour le démontrer, tu es prêt à tout balayer. Donc c'est de mon ressort de me montrer sensé à ta place.
Je récupère la valise avant d'avancer vers l'entrée. Je sais qu'il me suit quand j'entends ses pas, qui résonnent sur le parquet en bois. Il me dépasse, ouvre la porte et me lance.
— Tu es vraiment chiant !
— Reconnais que c'est comme ça que tu m'aimes, mon cher mari. Quand je te titille, te pousse dans tes derniers retranchements, t'oblige à retrouver ce petit grain de folie.
— Si mon chieur de mari veut bien se donner la peine de descendre. J'aimerais qu'on arrive avant le coucher de soleil.
— Voilà qui est intéressant comme information.
Tout en rangeant la valise dans le coffre, il ajoute.
— Tu m'énerves ! il me lance en esquissant un sourire.
J'éclate de rire tout en prenant place sur le siège passager.
— Je renseigne quelle adresse dans le GPS ?
— Tu me crois débile au point de tomber dans ce grossier piège ?
— Je devais le tenter. Musique ?
— Avec plaisir. Un truc qui...
La chanson d'un groupe de métal sort des enceintes et mon homme grimace. Apparemment je n'ai pas choisi la bonne radio.
— Tu veux que je change ?
— Non. Tu as l'air d'apprécier, je vais prendre sur moi.
J'ai l'impression d'être revenu au début de notre relation où tout était prétexte à se chamailler. J'arrête la chanson et trouve un morceau de piano, qui je sais va l'apaiser. Aussitôt, ses mâchoires se détendent, un léger sourire anime ses lèvres avant qu'il prononce.
— C'est aussi pour ça que je t'aime, mon cher mari.
Sa main droite se pose sur ma cuisse et c'est apaisés que nous poursuivons le reste de la route.
Nous longeons la côte. Le décor est magnifique. Il devient de plus en plus sauvage au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la grande ville.
— Je ne sais pas ce que tu as prévu, mais je valide le changement d'atmosphère.
— Tu vas adorer, j'en suis sûr.
Son air confiant et sérieux le caractérise bien. Il dirige, prend les décisions. Et il kiffe ça. Nous arrivons sur le parking d'un port et James se gare face à une ligne de bateaux.
— C'est ça, ton idée d'escapade nuptiale ?
— Un voilier pour naviguer entre les cinq îles de Channel Islands. Ça te plaît ?
— Si ça me plaît ?
Je détache ma ceinture avant de plonger sur mon homme pour l'embrasser.
— Je vais prendre ça pour un oui.
— Un énorme, oui ! J'ai toujours rêvé de monter sur un bateau. Tu sais naviguer ?
— J'ai appris avec mon père.
— Donc on ne sera que tous les deux ? Pas de capitaine pour tenir la barre ?
James sourit, car au-delà de m'assurer que nous serons bien seuls sur le bateau, il a capté le double sens de ma question.
— C'est ça. Je serais l'unique capitaine à maintenir la barre.
— On attend quoi pour monter à bord, mon... Capitaine ?
James ne pouvait pas me faire plus plaisir et je soupçonne mon frère de l'avoir rencardé. Je récupère la valise dans le coffre. Tout en me marrant, je livre ma pensée à James.
— Tu es sûr qu'on a besoin de fringues ?
— Elles nous seront utiles quand nous ferons des escales.
Je m'approche de lui avec le plus de sex-appeal que je peux mettre dans ma démarche claudicante. Sans lâcher son regard intensément ombrageux, j'ajoute.
— Rester sur le bateau et baiser comme des bêtes, ça suffit à mon bonheur, tu sais.
J'embrasse son cou avant de le mordre pour ajouter du crédit à mon annonce.
— Je m'en serais douté. Mais découvrir les merveilles que recèlent ses îles, ce n'est pas mal non plus.
— Si tu y tiens...
— Cache ta joie.
Il me claque la fesse et passe devant moi pour se diriger vers le ponton en bois blanc. Je reste à quelques pas de lui pour mater son cul. Il me tarde de le caresser. De le peloter et le cajoler. Et peut-être même lui administrer une série de fessées érotiques avant de m'enfoncer en lui.
— C'est celui-là !
Le MACKENZIE.
C'est un joli bateau blanc avec un mât, un ponton et une cabine. Pour les détails, faudra voir avec James. Je n'y connais rien. Je ne suis même jamais monté à bord. J'espère avoir le pied marin et ne pas passer notre mini-croisière à vomir.
Je vais vite le savoir.
James monte à bord avec aisance et me tend la main pour que j'en fasse autant. Je me laisse guider par son élan et me retrouve dans ses bras sans émettre aucune retenue. James me serre contre lui, m'embrasse sans se départir de son sourire avant de me chuchoter au creux de l'oreille.
— Bienvenue à bord du Mackenzie.
— C'est donc ton bateau ?
— Il appartenait à mon père et j'en ai hérité.
Je regarde tout autour de moi sans plus me demander si je vais être malade ou pas. Je me dirige vers la cabine de pilotage, mais je n'ose poser mes mains sur la roue en bois foncé. Forcément, James se colle à mon dos pour m'annoncer.
— Si tu es sage, je t'apprendrai à tenir la barre du Capitaine, Soldat !
— À vos ordres, mon Capitaine.
On éclate de rire avant de s'embrasser. Heureux de vivre ce moment si spécial. Larguer les amarres. Que la croisière nuptiale commence ! Et s'amuse, surtout...
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➥ James et Connor se chamaillent comme au premier jour. Pourquoi ?
➥ Passer leur lune de miel express sur le bateau de James. On dirait bien qu'il a eu une bonne idée ?
➥ Connor est soulagé que James sache naviguer. Ils seront donc que tous les deux à bord, ça sera mieux pour leur intimité, non ?
➥ Leur voyage de noces – faute de temps – va se passer sur le bateau de James renommé MACKENZIE. On valide ?
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📍 Demain matin à 11 h 00, on lira le chapitre de JAMES :
🎭 Il doit l'apprivoiser !
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🥰 Bon dimanche, mes Christmas Love, gros bisous 😘
✨ Kty.Edcall.Autrice ✨