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Il y a un « mais »...
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Je ne suis vraiment qu'un con. Un emmerdeur de première avec un sale caractère. Je n'ai aucune excuse pour la façon dont je viens d'agir avec Connor. Du pur égoïsme teinté de colère et de frustration.
Ce mec pue l'arrogance, le je-m'en-foutisme à plein nez. Il s'en moque de ce qui est correct ou pas. S'il a envie de quelque chose – en l'occurrence moi – il se sert et n'attend pas qu'on se trouve que tous les deux ou à l'abri des regards. Il agit toujours avec cette urgence, que certaines fois je n'arrive pas à comprendre.
C'est ce qu'il vient de se produire ?
Je ne cherche pas d'excuse. Je ne les mérite pas.
Alors j'attends la sentence de Connor.
— Je veux bien effacer l'ardoise, mais j'ai une condition.
Je souffle de soulagement avant de me rendre compte que sa phrase comporte un « mais ». Un de ceux qu'il faut redouter surtout quand Connor y ajoute son sourire espiègle.
— Quelle est-elle ?
Connor ressemble à un félin qui est sur le point d'attraper sa proie. Ses iris deviennent sauvages et son vert se confond avec celui de la savane ou le kaki de son uniforme. Quoi qu'il en soit, je suis pris pour cible de ce prédateur redoutable. Il s'amuse de la situation et me laisse sur des charbons ardents sans m'octroyer le moindre mot, geste ou attention. Il sort de la douche et je le talonne. Il me tend une serviette avec un petit air diabolique.
— Essuie-moi !
— Pardon ?
Il avale le peu d'espace qui nous sépare avec cette confiance inébranlable, qui le rend si charismatique. Sa nudité envoûte tous mes sens. Je suis captivé par sa puissance, il est tellement sûr de lui et de l'effet qu'il produit sur moi.
— Je veux que jusqu'à ce que l'on parte pour le concert tu deviennes mon esclave.
— Alors là tu rêves !
— Tu souhaites que je t'excuse ?
— Oui, mais...
— Il n'y a pas de « mais » qui tiennent. Je donne les ordres et tu les exécutes. C'est bien ce que tu as mis en œuvre sous la douche ?
— Je ne voulais pas être aussi directif, je n'ai pas contrôlé...
— Je l'ai bien compris. Je souhaite juste que tu perçoives ce que j'ai ressenti.
Je baisse les yeux, car je sais pertinemment ce que ça a dû induire comme réaction en lui. Alors sans rien ajouter, je récupère la serviette pour la passer sur son corps d'athlète. Je retire l'eau de son torse, j'évite la zone sensible et continue mon chemin vers ses jambes. Je m'accroupis quand j'arrive au niveau de ses chevilles. Je relève mon regard vers le sien et je sais très bien ce que cette image enclenche en lui.
— Tu veux que je te suce ?
— C'est si gentiment proposé.
J'ouvre ma bouche pour qu'il en dispose à sa guise. Connor adore m'imposer le rythme et la profondeur qu'il désire. Au lieu de se saisir de mes cheveux – comme il en a l'habitude –, ses mains se croisent derrière son dos. Il vient de me déstabiliser, ce qui enclenche son sourire.
— Montre-moi de quoi tu es capable pour me prouver que tu es vraiment désolé.
Je reste sans réactions pendant quelques secondes. Je trouve qu'il va un peu loin. Si son intention était de m'humilier, il a réussi. J'ai l'impression d'être...
— Tu vois ce que j'ai ressenti ?
— J'en prends de plus en plus conscience.
— Relève-toi, James.
Connor me tend ses mains et m'aide à me remettre sur pied. Mes jambes sont aussi tremblantes que des roseaux agités par le vent. Je me sens nul, petit, face à la démonstration de Connor. Je colle ma tête contre son torse. J'écoute les battements de son palpitant qui sont réguliers contrairement au mien qui sont désordonnés et se répercutent jusque dans mes tempes. Mes bras encerclent sa taille pour me raccrocher encore plus à cet homme si merveilleux.
— Tu aurais dû m'envoyer chier dans la douche.
— Que tu éjacules sur mon cul ne m'a pas dérangé. Et dans d'autres circonstances, tu pourras recommencer. Je trouve ça, tellement... Badass...
Connor se mord la lèvre inférieure et je sens sa queue palpiter contre ma hanche. Me confirmant en effet qu'il a adoré.
— C'est la manière que tu n'as pas appréciée. Je l'ai d'autant plus compris avec ce que tu viens de me démontrer. J'ai laissé parler ma colère...
— De mon côté, j'ai capté que te pousser comme je l'ai effectué dans la salle de flippers n'était pas cool.
— On a agi comme deux gros débiles !
Connor ratifie ma conclusion par un baiser enflammé. Il me déplace jusqu'à ce que mon cul touche le meuble dont le dessus est en marbre blanc veiné de noir. Il me dévore la bouche, la mord, la maltraite pour mieux l'embrasser encore. Ses mains sont partout sur mon corps. Il me surprend quand ses bras passent sous mes cuisses et me soulèvent du sol pour m'asseoir entre les deux vasques. Je pousse un cri lorsque mes fesses nues entrent en contact avec la froideur du plateau en pierre de carrare.
— Je vais te baiser ici et maintenant. Si tu as une objection à émettre, c'est le moment, car ensuite tu en seras incapable. Je compte bien te satelliser.
Pour toute réponse, j'écarte les bras pour lui montrer que je m'offre entièrement à lui. Mes jambes s'entrouvrent. Je permets à Connor de s'insinuer entre elles pour le ressentir au plus près de moi.
— Accroche-toi !
Connor tire sur mes cuisses pour amener mon bassin au bord du meuble. Je laisse mon buste reposer sur mes avant-bras repliés sous moi. Ma tête part en arrière dès la première caresse de sa langue sur mon œillet. Et dire que je trouvais ce geste – sale – la première fois qu'il l'a pratiqué sur moi. Maintenant, je ne saurais plus m'en passer. Il me lèche, me dilate, y ajoute son majeur, puis rapidement son index le rejoint. Je suis au bord du précipice et pourtant Connor ne m'a même pas pénétré.
Sa langue se faufile entre mes testicules pour les aspirer l'une après l'autre. C'est comme si mon amant exaltait mon âme avec cette myriade de sensations. Alors que chacune leur tour, elles se retrouvent au chaud dans sa bouche.
— Je vais...
Je ne termine même pas ma phrase, qu'il se saisit de ma queue pour la branler jusqu'à ce que jaillisse mon foutre. Je me déverse sur mes abdominaux comme si je ne venais pas d'éjaculer sur son cul. Il ne me laisse aucun répit. J'ai la tête dans les étoiles, les oreilles qui bourdonnent, la respiration erratique, mais Connor refuse de s'arrêter là.
Avant que j'aie pu reprendre mes esprits, il s'est équipé et passe son gland protégé de latex sur mon entrée palpitante recouverte de lubrifiant. Je suis impatient de le sentir écarter mes chairs. J'avance mon bassin dans sa direction tout en nouant mes chevilles derrière son dos.
Sa pénétration est lente. Il ne force rien et progresse au gré de mon assentiment. Satisfait de voir que plus le temps passe et plus ça devient facile. Connor me sourit. Il est tellement beau, terriblement excitant de l'avoir face à moi avec ses plaques militaires, qui brillent et bougent en rythme avec lui.
— Branle-toi.
— Je ne suis pas sûr que...
Le regard rieur de mon amant se dirige vers ma queue, qui a repris de la vigueur. Je ne sais pas comment c'est possible. Cet homme électrise la moindre de mes cellules, dispatche son exaltation dans chaque neurone. Chaque goutte de mon sang se gorge de son excitation. De son ardeur passionnée.
— Vas-y, Amour.
Ce mélange de tendresse et d'ordre me chamboule. Je prends mon manche sensible en main. Des milliers de piqûres colonisent ma verge, qui se tend et se durcit à l'extrême. J'en ai le souffle coupé quand Connor en profite pour me remplir jusqu'à la garde. Ses doigts crispés sur mes hanches, il me maintient dans cette position.
— Tu me rends fou, James.
Il penche son buste vers le mien pour m'embrasser, changeant par là même l'angle de pénétration. C'est une lame de fond qui me transperce de part en part.
— C'est dingue...
— Je continue ?
— Oh, oui. Viens... Encore... Et encore.
Connor reprend ma bouche, sa langue me rend fou. Presque autant que sa queue, qui entre et sort de moi avec un rythme soutenu. Mon amant ne me laisse aucun répit. Ses bras passent sous mes aisselles pour crocheter ses mains à l'arrière de mes épaules. Cette position lui offre plus de prise sur mon buste. Chaque fois qu'il arrive en butée, Connor pousse tout le haut de mon corps vers lui pour que mon bassin entrechoque le sien. Je dois me retenir au bord du meuble tant chaque impact me fait décoller.
Au moment où je ressens un nouvel orgasme, mon pénis laisse juste s'écouler du liquide séminal. C'est la première fois que je jouis sans éjaculer. Je tente de reprendre mes esprits quand Connor me demande.
— Passe tes mains derrière mon cou. Accroche-toi !
Je noue mes doigts derrière sa nuque, je croise mes pieds dans son dos sans qu'il sorte de mon cul. Il accomplit quelques pas en me portant avant de s'asseoir dans le canapé. Je me retrouve installé sur ses cuisses.
— Empale-toi sur moi.
Mes mains se posent sur ses épaules pour avoir un point d'appui. Connor, pour m'aider à monter et à descendre, glisse ses doigts sous mes fesses. Je coulisse sur sa queue tendue. La tête de mon amant part en arrière se poser sur le haut du siège. Il laisse le plaisir monter en lui. On y est presque, alors je lâche une de ses épaules pour que ma main agrippe mon manche redevenu dur encore une fois. Je me masturbe en regardant mon mec. Ses pupilles dilatées s'aimantent aux miennes.
— Tu aimes ce que tu vois, soldat ?
— Oh oui ! Putain. Branle-toi plus vite.
Il accélère mes montées et mes descentes en soulevant mon bassin. Quand il perçoit que je vais perdre pied, il lâche mes hanches alors que je retombe. Je m'empale sur son glaive, qui m'écarte en deux et déclenche en moi un tsunami de sensations qui me traverse de la pointe des orteils à la racine de mes cheveux. Connor éjacule en même temps que je me déverse sur ses abdominaux. Les râles de Connor sont tellement graves qu'ils font écho en moi en se répercutant sur chaque parcelle de mon corps.
Je m'écroule sur son torse sans contrôler mes spasmes. Connor resserre ses bras autour de mon dos. Il tremble de tous ses membres, lui aussi. Il embrasse le haut de mon crâne. Caresse mes omoplates, mes épaules pour terminer en crispant ses doigts sur ma nuque.
— Je n'ai jamais obtenu autant d'orgasmes.
— Je t'avais prévenu que j'allais te satelliser !
Je relève la tête vers celle de Connor. Il est si beau avec ses iris verts, qui brillent encore du plaisir que l'on s'est donné.
— Je t'aime, Soldat.
— Je t'aime, Amour.
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➥ J'espère que vous avez apprécié ce long chapitre, où Connor et James sont passés par de nombreuses émotions.
➥ Connor avait promis à James qui allait le satelliser. A-t-il tenu son engagement ?
➥ Ils échangent un « je t'aime » lourd de sens après s'être donné à corps perdu, non ?
➥ Dans le chapitre de demain, nous allons découvrir un nouveau personnage qui ne fera qu'une courte apparition. Kristopher... Qui peut-il être ?
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📍 Demain matin, on lira le chapitre de CONNOR :
🎭 Que me veut Kristopher ?
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🥰 Bonne journée, mes Christmas Love, gros bisous 😘
✨ Kty.Edcall.Autrice ✨