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Qui a osé lui croquer la jambe ?
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Ces quelques secondes avant la découverte me paraissent représenter une éternité. Je serre son corps contre le mien. La tension qui colonise le sien m'alerte. Grâce à son sourire et ses paupières fermées, il tente de me cacher son anxiété. J'en arriverais presque à douter de mon choix.
— Je t'assure que tu vas l'aimer, soldat.
— Si tu le dis, il soulève les épaules de dépit.
— Tu es prêt ? Je lance le compte à rebours. 3... 2... 1...
Je perçois sa prise excessive d'air afin de remplir ses poumons. Son corps se tend et je crains de plus en plus sa réaction.
— Tu préfères qu'on découvre le mien avant ?
— Non ! C'est bon...
Connor ouvre enfin les yeux et les fixe sur le miroir. Sa respiration s'accélère, alors que la mienne diminue au point de s'arrêter en attendant son verdict.
Il soulève plus son bras, décale un peu son buste. Il croise mon regard avant de retourner à la découverte de son tatouage.
— À quel moment as-tu pensé que c'était, une bonne idée d'encrer ce truc, qui représente Noël dans ma peau ?
— Tu les adores pourtant. Tu trouves même qu'ils font partie de la tradition de ta famille.
— Ce n'est pas parce que j'aime en préparer et surtout en manger que j'ai envie de me trimbaler avec un biscuit en forme de bonhomme.
— C'était ça ou un flocon de neige.
— À choisir, j'aurais préféré !
— De toute façon, si j'avais opté pour un flocon de neige, tu aurais voulu le bonhomme en pain d'épices. Je me trompe ?
Connor n'arrive pas à retenir son sourire. Je sais que mon choix est bon avec ce biscuit rempli de symboles pour Connor.
— Qui a osé lui manger une partie de la jambe ?
— D'après toi ?
— Mackenzie ! Elle adore ces petits gâteaux.
Nos fous rires envahissent la pièce, c'est tellement agréable que je savoure. Me voilà soulagé de voir qu'il aime son tatouage.
— À toi !
Le sérieux est revenu sur son visage. On inverse les positions. Connor retire le scotch qui maintient le film plastique autour de mon biceps.
— N'oublie pas qu'il n'est pas terminé et qu'il reste quelques couleurs à encrer. Mais le dessin est là tout de même.
— J'irai voir Théo ce week-end pour qu'il finisse le boulot.
— Je viendrai avec toi pour qu'il fasse une modification au mien.
Je tique face à cette annonce.
— Tu veux changer quoi ?
— Rien, je tiens à lui ajouter une chaîne avec mes plaques militaires pour le rendre plus viril. Comme ça, ce sera la touche qui me permettra de songer à toi.
— Bonne idée, je n'y aurais pas pensé.
Il dépose un smack rapide sur mes lèvres rehaussées par ce sourire, qui ne me quitte pas. Il empoigne mes hanches pour me retourner face au miroir. Son torse épouse mon dos ainsi que le reste de son corps contre le mien. Je ne peux qu'apprécier ce que je ressens au travers de nos fringues.
— Dépêchons-nous de le découvrir pour qu'on puisse passer aux choses sérieuses.
— Tu entends quoi par là ?
— Tu veux la version romantique ou la trash ?
— Tu te poses vraiment la question ? La trash bien sûr, il me confie dans un sourire taquin.
— Je vais planter ma queue dressée dans ton joli petit cul.
Connor tente de retenir son fou rire, ce qui rend son visage et ses iris lumineux.
— Si ça, c'est trash, je me demande ce que devait être la version romantique.
— Tu te moques ?
— Je ne me permettrais pas.
Plus il sourit, plus je me referme bien conscient que je ne suis pas à son niveau.
— Tu aurais dit quoi pour m'émoustiller ?
— Je vais baiser ton cul tellement fort que tu vas hurler mon nom.
— Hum...
— Tu veux plus trash ?
Mon regard brillant de concupiscence l'incite à continuer. Ses yeux m'hypnotisent au travers du miroir. Connor rayonne d'assurance avec son petit sourire en coin, la situation l'amuse. Car lui n'a pas peur de balancer des mots crus et obscènes. Il me confie d'une voix basse et chargée de tension sexuelle à quelques millimètres de mon oreille.
— Je vais t'enculer, James...
Je tremble de plaisir de la tête aux pieds.
— Fourrer ma grosse queue dans ton petit cul serré...
Connor, tout aussi excité par la situation que moi, ondule son bassin pour caler son érection entre mes fesses.
— Je vais te ramoner en profondeur pour que tu sentes ma bite entrer et sortir en entier. Mes coups de reins vont te démonter. Tu auras envie de jouir à chaque fois que je taperai ton fond.
J'en ai fermé les yeux tant c'était intense. Excitant. Et je me retrouve la tête posée sur son épaule, la queue dans ma main à me branler tout en frottant ma rondelle contre l'érection de Connor.
— Prends-moi, soldat...
— Tu vas devoir me le demander plus crûment si tu veux être à la hauteur.
— J'exige que tu m'encules, que tu me ramones en profondeur et me démontes jusqu'à ce que je hurle ton nom.
— Quel programme ! En revanche, tu vas crier en silence, ta fille dort dans la pièce à côté.
— Arrête de parler et passe à l'action avant qu'elle se réveille.
— Tu penses que ton cul est prêt à se faire défoncer ?
— Oui, Soldat, j'en peux plus...
Mon pantalon sur les chevilles, Connor me demande d'écarter mes jambes au maximum. Il pousse le haut de mon corps à s'allonger contre la vasque.
— Cambre tes reins. Offre-moi ton cul.
La seconde d'après, je sens la pointe de sa langue caresser ma rondelle. Connor a raison, je trouve ça dégueulasse, mais c'est tellement bon. Au point d'en oublier cet acte répugnant. Il me lèche, s'insinue à l'intérieur, crache sur mon anus, qui se dilate. Toutes ces attentions m'excitent effroyablement et, ne pouvant plus me retenir, j'éjacule dans ma paume.
Une fessée débute aussitôt. La main de Connor s'abat à plusieurs reprises sur mon postérieur. La peau me brûle, mais bizarrement ce n'est pas si douloureux que ça.
— Tu es un vilain petit garçon. Tu mérites d'être puni.
Les tapes reprennent en alternance sur mes globes enflammés.
— Tu rougis très vite, mon cochon.
Sa main caresse mes fesses, ma rondelle palpite d'envie. Je suis au bord du précipice.
— Connor, je le supplie.
— Tu veux quoi ? Que je continue la punition ?
— Non...
— Sois plus précis, alors.
Nos regards se harponnent au travers du miroir, nous transmettant tout le désir accumulé dans nos corps. J'entends le bruit caractéristique du carré argenté qu'il déchire. Connor s'est un peu décalé pour que je ne rate rien du spectacle. Il le déroule sur sa queue bien bandée. Il se caresse, se branle. Et j'en oublie ce que je dois effectuer, dire. Je reste hypnotisé par ses mouvements amples et soutenus.
— Tu veux quoi, James ?
— Prends-moi !
— Hum... Tu n'as rien de plus croustillant ?
Il me défie du regard et il n'est pas question que je baisse le mien.
— Encule-moi, je prononce en serrant les dents.
Son fabuleux sourire illumine son visage, dont les pupilles sont dilatées par mes mots. Satisfait, il caresse mon anus avec son gland pour répandre le gel.
— Connor...
— Patience, petit Padawan.
— T'es sérieux ?
En lieu de réponse, mon maître Jedi enfonce son sabre dans mes chairs. Sa poussée est constante. Il m'écarte sans réaliser de pauses et la chaleur qui se répand en moi est telle de la lave en fusion.
— C'est...
— Orgasmique, il me confie en allongeant son buste sur mon dos.
J'ai l'impression que sa progression en moi n'en finit pas. Ses bras se nouent autour de ma taille quand il arrive en butée.
— C'est tellement jouissif d'être englouti par tes chairs serrées. Je pourrais rester ainsi coller à ton corps pendant des heures.
— Tu devrais bouger. Tu verras, c'est terriblement bon aussi.
Je tente d'onduler mon bassin, mais, dans cette position, je n'ai pas de marge de manœuvre.
— Tu as fait exprès de me prendre dans cette manière pour pouvoir agir comme tu l'as décidé. Hein ?
— Tu as tout compris, mon homme.
Cette façon de m'appeler me conduit à presque tout oublier. Le style possessif qu'il emploie pour me revendiquer me plaît beaucoup. Alors je le laisse procéder à sa guise. Ses mains lâchent ma taille. Elles remontent le long de mes flancs, frôlent mes aisselles, passent en dessous et continuent leur progression jusqu'à mes épaules. Elles les crochètent avant que Connor s'en serve de point d'accroche pour nous redresser dans un même mouvement. Moi qui pensais qu'il était arrivé en butée, je me trompais. Cette nouvelle position et surtout cet autre angle m'exposent encore plus. J'ai la sensation de m'empaler sur son membre lorsque nos bustes joints se retrouvent à la verticale.
— Oh ! Putain ! C'est dément !
— Alors, savoure...
Ses coups de reins sont puissants. Profonds. Destructeurs. Mais tellement jouissif. Sa prise sur mes épaules lui permet de gagner en force et je le laisse me ramoner pour nous mener jusqu'à l'extase.
— Regarde comme nous sommes beaux !
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➥ Connor découvre son tatouage. Un biscuit en forme de bonhomme qui a une jambe grignotée pour réaliser un clin d'œil à Mackenzie. James a bien choisi apparemment ?
➥ Connor aurait préféré un flocon de neige. Le dit-il exprès pour embêter James ?
➥ Connor emploie des mots crus, voire obscènes, ce qui permet au désir de James de monter en flèche. L'esprit à toute sa place dans un combo gagnant pour atteindre la jouissance. Non ?
➥ C'est toujours aussi intense entre eux deux. Vous avez aimé ?
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📍 Demain matin, on lira le chapitre de CONNOR :
🎭 Qui est donc ce cochon ?
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🎅 Bonne soirée, mes Christmas Love, gros bisous 🎄
✨ Kty.Edcall.Autrice ✨