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Résister ou céder ?
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À quel moment tout a-t-il pu partir en vrille ? À quel moment ai-je failli embrasser ce mec pour pousser James à réagir ? À quel moment a-t-il pris la décision de virer Adonis pour me sucer ?
Comment en est-on arrivé à ce que ma queue coulisse entre ses fesses ? Je voulais juste le tenter, profiter de son lâcher-prise pour lui donner un avant-goût de ce qu'il ressentirait s'il me laissait m'enfoncer en lui.
J'avais imaginé un tout autre scénario pour sa première fois. Mais James se sent prêt. Il est excité et réclame que je le prenne.
— Tu souhaites que je te supplie, c'est ça ?
— Non... Es-tu sûr de vouloir que ta première soit dans des chiottes ?
— Oui, Connor, baise-moi ! J'en peux plus de te sentir me caresser la rondelle. Je suis prêt...
Putain, c'est lui et moi, là et maintenant.
Je crache sur son anus. J'étale ma salive sur son entrée avant d'ajouter un peu de lubrifiant sur ma capote. James est à bout, il gémit, se cambre. Je ne le reconnais plus.
Je pousse mon gland contre sa rondelle. Je dois me retenir pour ne pas hurler de bonheur. James serre ses doigts sur le lave-mains.
— Ça va ?
— Continue...
— Ne joue pas les héros si tu as mal, j'arrête.
— Ok.
James me surprend, il lâche le bord du petit meuble avant de placer ses paumes sur ses fesses pour les écarter.
— Prends-moi.
Je n'en peux plus de cette torture, que je nous inflige par mon manque de mouvements. Je ressors sous les couinements de James. Son cul offert et étiré par ses doigts me fait perdre la tête. Je replace mon gland sur son entrée et je sens James frémir de plaisir. Je m'enfonce jusqu'à ressentir une résistance.
— C'est normal. Ne te crispe pas, ça va aller tout seul.
James prend une grande inspiration quand je caresse son dos dans des mouvements doux. Sa peau réagit à chacun de mes passages. James apprécie, se détend et m'accorde ce nouveau palier, que je dépasse sans trop d'opposition.
— Putain, tu es si bandant !
— Tu es passé ?
— Oui, James. C'est ok pour toi ?
— Bouge...
Sa demande est juste soufflée par le désir que ressent James. Je sens qu'il apprécie, qu'il se détend, alors je commence de longs et doux va-et-vient pour le tester. Pour l'habituer à ma présence. Je veux que sa première fois soit inoubliable. Réussie. Qu'il garde en mémoire chaque seconde, chaque sensation. Je caresse ses fesses avec une délicatesse infinie. Sa peau est douce et je prends conscience que je suis en lui. Que mon sexe est au chaud dans ses chairs si serrées. J'en ai presque la tête qui tourne tellement c'est bon. Les gémissements que ne retient pas James me bouleversent. Cet homme, qui permet à mon cœur de battre une toute nouvelle mélodie, est enfin à moi. Pourtant j'ai failli tout perdre...
Un frisson mauvais parcourt mon échine en imaginant ne plus vivre à ses côtés. Mon buste s'appuie contre son dos. J'ai besoin de le sentir vibrer contre ma peau. De me prouver que je ne suis pas en train de rêver. Sa chaleur, son odeur, ce sont autant de plaisirs que James m'offre. Mes bras se resserrent autour de sa taille avant que ma main droite descende vers son pubis.
James me surprend à nouveau.
Il s'occupe de son érection. Alors, je pose ma paume sur ses doigts pour ressentir ses mouvements. Son rythme soutenu tandis que j'ai ralenti le mien pour apprécier ce partage.
— Connor ?
— Oui ?
— Tu veux bien accélérer...
— J'ai peur de te...
— Je sens que tu te retiens.
— C'est important de respecter les paliers...
— On n'est pas en apnée sous l'océan là ! Je t'assure, tu peux...
Je l'écoute et mes va-et-vient sont plus chaloupés, mais je sens James se crisper. Alors, je calme un peu le jeu. Mais visiblement, j'avais tout faux.
— Baise-moi vraiment ! Je veux ressentir tes coups de reins et tes couilles taper contre mon cul. Vas-y ! Bordel.
James vient de me valider. De me donner son feu vert pour vraiment le combler. Alors je cramponne mes doigts sur ses hanches et je m'enfonce de plus en plus loin, de plus en plus vite. C'est énorme, ce qui se passe en moi. C'est tout aussi fort pour mon beau brun, qui n'arrive pas à retenir ses gémissements. Il se cambre, enroule son bras autour de ma nuque pendant qu'il se branle.
— Continue, c'est trop bon. J'en veux encore.
— Comme ça ?
— Oh oui...
James m'encourage à tout donner. Il participe en ondulant son bassin en rythme avec mes coups de reins. Je me retire entièrement et James grogne. Sa rondelle palpite alors qu'elle reste encore ouverte, prête à m'accueillir à nouveau. Je plonge dans son fondement jusqu'à la garde. Je me stoppe. C'est tellement bon d'être bloqué au plus profond de mon amant.
— Bordel ! C'est dément.
— Je recommence ?
— Ouiii... Putain... OUIII !!!
Je ressors et je reviens en lui à plusieurs reprises. James est proche de la jouissance, alors je reprends par des allers-retours soutenus. J'explose dans la capote entraînant celle de James.
Je pose mon buste sur son dos et l'entoure de mes bras. Je n'ai jamais connu un tel plaisir. James n'a pas été juste passif ou spectateur, il a donné de sa personne et a su augmenter notre excitation au fur et à mesure. Ma respiration hachée répond à celle de mon amant.
— Ça va ?
— Terriblement bien. C'était orgasmique. Tu m'as satellisé, il m'avoue après avoir repris ses esprits.
Je me retire pour enlever mon préservatif et James se lave les mains pour effacer sa jouissance. Il pivote pour se trouver en face de moi. Il plonge son regard encore fiévreux dans le mien. Nos respirations se calment, alors que ses paumes entourent mon visage pour le caresser. C'est doux, c'est tellement bon d'éprouver tout ce qu'il a ressenti au travers de ses mouvements. Mais j'ai besoin qu'il me rassure de vive voix.
— Tu as apprécié, James ?
— J'ai été un sombre idiot. J'aurais dû t'écouter et t'accorder plus tôt de prendre en main notre plaisir.
— Tu t'es montré coriace, j'avoue. Je n'ai jamais autant bataillé pour avoir un mec.
— Je ne suis pas n'importe quel homme, je pensais, que tu l'avais compris.
— Je t'assure que je m'en rends compte, un peu plus chaque jour.
Son baiser est divin et je pourrais passer des heures à l'embrasser, à le serrer dans mes bras, mais nous avons des invités qui nous attendent.
Rhabillé et prêt à sortir des toilettes, James me rattrape. Sa main recouvre mon paquet sans ménagement. J'en grimace même.
— Qu'est-ce qu'il te prend ?
Il me regarde avec des iris aussi sombres que les ténèbres. Ses doigts se resserrent pour me comprimer les noix.
— Je ne tolérerai plus que tu agisses comme tu l'as fait avec Adonis.
— C'était juste pour que tu réagisses. Pour que tu acceptes mes besoins. Pour que je puisse aussi te montrer à quel point c'est bon d'être...
Son index se pose sur ma bouche pour éviter que je dise que je l'ai baisé. Pourtant, c'était tout autre chose que je m'apprêtais à lui avouer.
— Je l'ai compris et j'ai répliqué en conséquence.
— Par obligation ?
— Non, par envie et un peu par colère envers toi aussi. J'ai eu si peur de te perdre.
Je le prends dans mes bras et le serre fort contre moi. James est à la fois fragile et fort. Je l'ai compris depuis un quelque temps. Je l'embrasse dans le cou et me retiens de lui susurrer ce que je ressens. Le moment doux est terminé. Et je me trouve en face du mâle alpha, qui me revendique.
— Ne t'avise plus jamais d'exercer un tel chantage.
J'en reste sans voix. Son ton ne laisse souffrir d'aucune hésitation. Il est bas, rocailleux et je m'embarque dans son regard sombre, qui me dévore. Mais ne voyant pas de réponse arriver de ma part, il resserre encore plus sa prise.
— On est d'accord ?
— On l'est, James. Et il en est de même pour toi ! Maintenant, tu relâches mon service trois-pièces si tu veux avoir la chance de goûter à nouveau à ma baguette.
James m'embrasse avant de me libérer. Sa main pourtant reste en place. James commence à me caresser tout en dévorant ma bouche.
— On devrait calmer le jeu sinon on ne quittera jamais cette pièce.
— Je voulais juste la cajoler pour effacer ma brutalité. Je ne pensais pas te trouver aussi en forme.
On se sourit et s'embrasse une dernière fois avant de sortir. Quand James ferme derrière nous, il se met à rire. Je me retourne pour savoir ce qui lui arrive.
— Regarde !
Il me montre une feuille qu'il vient de détacher de sur la porte. Un message est noté en grandes lettres.
HS POUR UN MOMENT
— Tu crois que le rouge à lèvres qui a servi de stylo est à Adonis ?
— Sans aucun doute, ce gamin est fêlé !
— On lui doit une belle chandelle.
— Je prends les chèques, mais je préfère les espèces, se marre Adonis.
Il est assis sur une chaise qu'il a placée dans le couloir. Ses jambes allongées sur un petit banc. Il s'est mis à l'aise.
— Tu es là depuis quand ?
— Depuis le début !
— Arrête ! Tu déconnes ?
— Jamais avec le sexe, tu devrais le savoir ! C'était chaud entre vous.
— Je n'arrive pas à te croire !
— Ses plaques militaires m'ont délivré tous les rythmes que ton mec a employés pour t'envoyer dans les étoiles.
James me regarde et je ne parviens pas à savoir si le ping-pong entre Adonis et lui est une improvisation. Le mannequin se lève et se plante devant moi. De son index, il crochète ma chaîne pour tirer dessus et me confie.
— Tu es un sacré coup. Si James ne s'en rend pas compte, je veux bien prendre sa place. Qu'est-ce que tu en penses, mon beau ?
— J'en dis que je ne suis le mec que d'un seul homme.
Je tends ma main vers James, qui, soulagé et souriant, la prend aussitôt. Il dépose un smack à la commissure de mes lèvres et Adonis ne peut s'empêcher d'en rajouter une couche.
— James, quand tu commences quelque chose, tu y vas à fond ou tu t'abstiens.
Nos iris se croisent et, James, tout comme moi, nous n'avons pas le temps d'intercepter l'attaque d'Adonis pour la rejeter. Il m'embrasse avec une fougue incroyable. Je le repousse aussitôt, mais c'est trop tard. James me fusille du regard avant de tourner les talons.
— Putain ! Je vais te buter ! T'es content de toi ?
Je le repousse de mes mains sur son torse, mais ce geste n'a aucun effet. Il recule certes, mais il garde son sourire espiègle collé à ses lèvres rehaussées de ce rouge pétard.
— Ravi ! Tu mérites mieux que ce papa, qui ne s'engagera jamais avec toi.
— Tu dis n'importe quoi !
Mon poing me démange. Dans d'autres circonstances ou endroits, j'aurais fracassé sa gueule de mannequin. Mais il n'est pas question que je gâche la journée de Théo et le barbecue de James. Il tient tellement à ce que ça soit parfait.
— Je le connais bien plus que toi. Sa fille passera toujours avant toi.
— Je le sais et je l'accepte.
— Tu ne pourras jamais t'afficher avec lui. Il n'a même pas les couilles de te présenter comme son compagnon.
— Ce n'est pas simple pour lui.
— Et en plus, tu le défends ?
— C'est ainsi qu'on agit quand on tient à quelqu'un.
Adonis croise les bras sur son torse et je n'ai qu'une envie, c'est qu'il ravale en vitesse son petit air arrogant.
— Tu as tout entendu, James ?
Je vois mon beau brun revenir vers moi avec un large sourire. Il s'arrête à quelques millimètres de mon corps. Ses mains enserrent mon visage sans lâcher mes prunelles brillantes.
— Tu tiens à moi ?
— C'est quoi, ce piège ?
— Adonis a voulu te tester. C'est une improvisation que l'on a rejouée.
Je me détache et recule. Ils se sont moqués de moi ? Je sens la colère monter en moi. Je ne comprends pas pourquoi il a agi ainsi, mais, depuis que ce mannequin a débarqué, il nous mène par le bout du nez. Et en plus, ça l'amuse.
— Dans quel but ?
— Je voulais voir si tu ressentais les mêmes sentiments que moi.
— Tu ne pouvais pas simplement me le demander ?
— Tu m'aurais répondu ?
— Tu ne le sauras jamais.
Je tourne les talons et je les laisse entre eux. James vient de tester ce que je ressens avec l'aide de son ami. Et je n'arrive pas à gérer ma colère face à cette mascarade. Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez lui ?
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➥ James ne veut plus attendre même si sa première fois doit se passer dans les toilettes. Auraient-ils dû patienter et se rendre dans la chambre ?
➥ James et Connor arrivent enfin à aller jusqu'au bout. Sacré moment qu'ils viennent de vivre. C'était...
➥ Adonis se trouve assis dans le couloir. A-t-il vraiment assisté à ce qu'il s'est passé dans les toilettes ?
➥ On est d'accord pour dire que James aidé par Adonis vient de faire n'importe quoi ?
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📍 Ce soir, on lira le chapitre de JAMES :
🎭 C'est le bordel dans ma tête !
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🎅 Bonne journée, mes Christmas Love, gros bisous 🎄
✨ Kty.Edcall.Autrice ✨