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Ensemble...
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C'est dément !
Je ne sais pas comment gérer tout ce que je ressens au fond de moi. C'est tellement intense. Déroutant. Mais putain que c'est bon. Je garde les yeux fermés pour m'imprégner de tout ce qui se passe dans mon corps. Ça explose de partout. Chaque cellule de mon être s'électrifie et je ne sais pas comment je vais arriver à gérer si je viens à bouger.
La dose de plaisir est immense déjà. J'ai peur du tsunami qui va m'emporter si je coulisse entre ses chairs serrées. Pourtant, je dois répondre aux interrogations répétées de Connor. Il doit se demander ce qu'il m'arrive à rester bloquer ainsi.
— James !
Cette fois-ci, le son de sa voix paniquée me pousse à réagir et en même temps que j'ouvre les yeux, sans le contrôler, mon corps se met en mouvement. Mes iris plongent dans ses deux amandes vertes, qui me scrutent, alors que Connor n'ose parler ou respirer.
— C'est tellement...
Mes mains, l'une après l'autre, se saisissent des siennes pour que je les place de chaque côté de sa tête. Nos doigts s'entremêlent, se nouent. Et sans jamais lâcher son regard, je commence à osciller entre ses fesses.
— Putain... James.
— Connor...
Les mots restent bloqués dans ma gorge, je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens au fond de moi. Je ne peux que le lui prouver en accélérant mes va-et-vient. En les rendant plus précis, plus intenses. Ses jambes se soulèvent et s'entourent autour de mon bassin.
— C'est bien meilleur ainsi.
Connor sait de quoi il parle et je ne peux qu'approuver. Cette nouvelle position l'expose encore plus et facilite mon coulissement.
— Redresse-toi sur tes genoux, me conseille mon amant aux yeux brillants.
Je m'exécute et entraîne ses chevilles à se placer sur mes épaules. Les positions ne sont pas si différentes que ça en fait et je vois que ma prise de décision plaît à Connor, qui, tout sourire, commence à se branler.
— Double plaisir !
Connor n'a pas besoin de me le confirmer. Il suffit que je le regarde avec les yeux mi-clos, la respiration accélérée, les pommettes rougies par les sensations que j'arrive à lui faire éprouver malgré mon inexpérience homosexuelle.
— Oh ! Oui...
Mes mains cramponnées à ses hanches, je ne plains pas mes coups de reins. Je suis au bord du précipice, mais je veux l'attendre. Je tiens à ce que nous partagions cet instant ensemble.
Sa bouche s'ouvre, ses sourcils se crispent et sa respiration se bloque. Je reconnais les signes avant-coureurs de sa jouissance. Alors pour être sûr de nous envoler ensemble, je me retire presque entièrement avant de replonger de toute ma longueur entre ses chairs.
Le résultat est sans appel. Je viens de prendre la peine capitale pour ce plaisir intense, inédit, qui balaye tout ce que je pensais savoir sur le sexe.
Je n'ai jamais connu une telle jouissance.
À bout de souffle, je laisse mon torse se poser sur celui de Connor qui caresse mon dos avant de remonter jusqu'à ma nuque pour permettre à ses doigts de se perdre dans mes cheveux humides.
— Tu as été génial.
— Tu n'as pas été mauvais toi non plus.
Je souris, ma joue appuyée contre son palpitant, qui tape fort. Je resserre mes bras autour de sa taille comme pour bien me prouver que ce qu'il s'est passé a vraiment existé.
— Je n'ai pas rêvé, je souffle.
— Je te le confirme, James. Tu viens bien de me baiser.
Je relève ma tête et plonge mon regard courroucé dans le sien. Je voudrais qu'il lise ce que je ressens. Ça n'a rien à voir avec de la baise. Je sais que pour Connor ce n'est qu'une façon de s'exprimer qu'il emploie par habitude, mais pour moi, c'est plus que ça.
— Nous avons couché ensemble...
— Si tu préfères.
Sa main caresse ma joue et il ajoute.
— Ne te formalise pas. Je n'ai jamais utilisé d'autres mots. Pour moi aussi, c'était bien plus.
À la sortie de la douche, je retrouve Connor dans la chambre. Le corps encore humide, il me tourne le dos tandis qu'il passe un caleçon noir dont le tissu se tend pour épouser la forme arrondie de ses fesses. Ma main se pose en coupe sur celle de droite pour la redessiner.
— Ça va ? Je n'ai pas été trop...
— Vigoureux, termine Connor.
— Je n'aurais pas employé ce mot là, je souris en me collant à son dos.
Sa peau me manque déjà. Sentir son corps musclé réagir sous le mien me manque. L'entendre gémir et avoir du plaisir me manque.
— Tu as été brut de pomme. Tu préfères cette comparaison ?
— Non plus, mais continue, tu m'intéresses.
— Tu as explosé mon cul en chou-fleur, c'est plus explicite là ?
Connor, tout comme moi, nous ne retenons pas ce rire pur et franc.
— Théo a raison, il faut qu'on arrête avec nos comparaisons avec la bouffe.
— En parlant de nourriture, je ne sais pas, toi, mais moi, je meurs de faim.
Mes dents se plantent dans l'épaisseur de son cou. Ma main, toujours sur sa fesse, Connor laisse partir sa tête en arrière, alors qu'il fait glisser mes doigts sur sa hanche pour me guider vers sa virilité au garde-à-vous.
— Breakfast saucisse bacon et œuf ? il me propose en se marrant de plus belle. C'était trop tentant comme comparaison.
C'est dans cette bonne humeur que nous préparons le petit-déjeuner en buvant un café.
— Ta Princesse a l'air de bien se plaire chez moi !
— C'est le moins que l'on puisse dire. D'habitude, elle est déjà réveillée.
Instinctivement, je me dirige vers son lit. Je la regarde dormir paisiblement. Connor me rejoint et me demande.
— Tout va bien ?
— Oui...
— C'est prêt ! Tu viens manger tant que le petit-déjeuner est chaud ?
— J'arrive.
Je dépose un baiser sur le front de mon petit ange et je retrouve Connor à la cuisine.
— Tu aurais pu m'attendre !
— Tu es capable de la regarder dormir pendant des heures, je n'allais pas laisser refroidir ma saucisse.
Connor plante sa fourchette dans le cylindre grillé et le porte à sa bouche pour croquer un bon morceau qui disparaît entre ses lèvres pulpeuses, redessinées par sa courte moustache et son sourire lumineux.
Ma fille est incroyablement mignonne. Non content d'avoir bien dormi en nous accordant du temps à deux, la voilà qui se réveille, en babillant tranquillement dans son lit.
— Bonjour, ma Princesse.
Mackenzie s'agite et me tend les bras pour venir dans les miens. Je lui donne un gros câlin avant de retourner à la cuisine où Connor fait la vaisselle du petit-déjeuner.
— Si tu savais comme tu es sexy en diable juste avec ton petit short de soldat !
— Garde tes mains sur ta fille, il me sermonne.
Il se tourne vers Mackenzie pour embrasser son front et lui confier.
— Tiens ! Ton biberon est prêt, ma Poupée.
— Tu as vu ça, Connor a préparé ton lait comme tu l'adores.
Les yeux verts de mon amant prennent une teinte plus lumineuse quand ma fille lui dit.
— No... No...
Il l'embrasse à nouveau puis il m'informe qu'il va faire les exercices prescrits par le kiné pour sa cuisse. Je pense surtout qu'il part se planquer dans sa chambre pour ne pas montrer l'émotion qu'il ressent face à cette situation, qui le dépasse.
— Et moi ?
Connor revient sur ses pas de cette démarche encore claudicante pour me coller un vrai baiser et des frissons dans tout le corps par la même occasion.
— Je suis juste à côté, il me souffle à l'oreille tout en serrant ma fesse entre ses doigts. Tu vas arriver à tenir sans me voir plus de cinq minutes ?
Son rire éclate dans la pièce et se répercute contre tous les murs en dizaines d'éléments qui viennent alimenter mon palpitant.
— Et toi ? Tu vas tenir ?
— Sans le moindre souci !
Je sais que Connor pratique la provocation comme une deuxième nature, ce qui ne m'empêche pas de me demander si lui aussi ressent la même chose que moi à son égard.
N'ayant pas la réponse, je me concentre sur ma fille, qui boit son lait en tenant mon index dans le creux de sa main.
Vingt minutes plus tard, avec Mackenzie, nous retrouvons Connor dans sa chambre. Il est couché au sol et réalise des exercices pour entretenir ses abdominaux. Son corps luit de transpiration. Son torse est un appel à la tentation. Ça me donne des envies inavouables.
Sans même tourner la tête dans ma direction, Connor continue de monter et descendre son buste en ayant les mains nouées derrière sa nuque.
— Théo aura un peu de retard, il m'informe sans être essoufflé. Apparemment, Jess a du mal à le laisser partir.
Connor change d'exercice. Il penche son buste en diagonale vers sa jambe, qui se relève pour que son genou touche son pectoral. Il alterne avec sa cuisse blessée. Je m'assois sur le bord du lit avec ma fille dans mes bras pour l'admirer pendant qu'il effectue les exercices donnés par le kiné.
— Connor ? Tu es sûr que se rendre à Las Vegas est une bonne idée ?
— Je me le demande aussi.
— Regarde, ton frère n'est pas plus enchanté que ça d'y aller, alors que la soirée est en son honneur.
Connor arrête ses mouvements pour se tourner et enchaîne avec des pompes. Il est impressionnant. Je comprends mieux pourquoi il gagnait les paris à chaque défi.
— Toi non plus, tu n'es pas très enthousiaste pour une virée dans la ville de tous les péchés.
— J'avoue.
J'embrasse le front de ma fille avant de changer sa couche, mais quelque chose cloche.
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➥ La première fois pour James avec Connor va au-delà de ce qu'il pensait. C'est une révélation, on dirait, non ?
➥ James n'aime pas que Connor emploie le mot « baiser » pour qualifier ce qu'ils viennent de faire. A-t-il raison ?
➥ Connor enchaîne les exercices d'abdominaux et de pompes, ce qui impressionne James. Ce n'est pas étonnant qu'il ait gagné les défis, non ?
➥ On dirait bien que la virée à Vegas a du plomb dans l'aile. Qu'en pensez-vous ?
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📍 Demain matin, on lira le chapitre de CONNOR :
🎭 Bonjour, la confiance !
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🎅 Bonne soirée, mes Christmas Love, gros bisous 🎄
✨ Kty.Edcall.Autrice ✨