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Un pari risqué !
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Quelle idée James a-t-il eu de vouloir me challenger ? Il devrait assez me connaître maintenant pour savoir que ce n'est pas mon genre de ne pas relever un défi. J'adore la compétition. Il a réveillé le soldat en moi. Celui qui était prêt à tout pour remporter la victoire...
Et l'on voit où ça nous a conduits, Brian et moi.
Repenser à lui et à nos joutes de pompes me donne à réfléchir parce que j'ai plus à perdre qu'à gagner. Bien sûr, les circonstances sont différentes, les enjeux aussi. On est bien loin de la stupidité de deux jeunes cons. Des coqs, voilà ce que l'on était.
Je regarde James fermer les yeux alors que ses testicules roulent entre mes doigts. C'est déloyal, mais trop tentant pour ne pas lui accorder ce plaisir supplémentaire. Mon amant n'est pas loin de lâcher prise, mais il s'accroche. Je sais qu'il ne va pas se laisser battre aussi facilement.
Et sa réplique ne tarde pas.
D'un seul coup, je sens ses doigts serrer la base de ma queue, puis James la comprime encore plus alors que son autre main se remet à me branler. Je laisse échapper un hoquet de surprise, puis un râle incontrôlable tandis que l'afflux de sang est amplifié par cet étranglement.
J'en lâche sa virilité et cède à mon corps de partir en arrière pour apprécier pleinement cette petite torture que m'inflige James. Face à ma capitulation, il continue ses va-et-vient tout en arborant un sourire de contentement. Je ne lui cache pas la satisfaction que je ressens et je m'abandonne aux plaisirs qu'il m'accorde. James, me sentant sur le fil, m'achève en desserrant ses doigts de sur ma base.
C'est instantané. Irrépressible. Divin.
Je répands ma jouissance sur mes abdominaux tandis que James me surplombe. Il n'aborde pas un sourire de vainqueur ou de supériorité comme il serait en droit de l'afficher. Après tout, il a gagné. Au contraire, son visage est illuminé par sa propre jouissance et quand il pose sa bouche sur la mienne pour m'embrasser, il me souffle :
— Tu as été merveilleux.
— Tout comme toi... C'était surprenant.
À ma façon de le lui annoncer, James relève un sourcil et m'interroge du regard.
— Ne me dis pas que tu n'as jamais essayé ce truc-là ?
— Vu que tu insistes, je n'ai rien à ajouter.
James est à la fois surpris par ma réponse et satisfait quand il s'assoit sur le lit. Les jambes croisées comme s'il allait pratiquer une séance de yoga, il ne me quitte pas des yeux. C'est intense et vexant en même temps.
— Tu plaisantes ?
— J'en ai l'air ?
J'attrape un mouchoir en papier dans le tiroir de la table de nuit et lui en tends un pour essuyer les traces de notre jouissance. Ça me permet aussi de me soustraire pendant quelques secondes à l'attention aiguisée de James.
Mon beau brun, au lieu d'en rire ou de me chambrer, se penche vers moi et sa main vient rencontrer ma joue. Tout comme Mackenzie l'effectue pour attirer l'attention. Elle tient ce geste de son père. Elle aura été mignonne et nous aura laissés commencer la journée sans nous déranger.
— Regarde-moi. Je ne vais pas fanfaronner, quoique j'en aie le droit. Je suis tout de même satisfait de t'apprendre quelque chose.
— Je connais cette technique, arrête de me prendre pour un puceau.
— Loin de moi, cette idée, mon beau brun.
Cette fois-ci, son sourire amusé fleurit et ça le rend encore plus désirable. Avec ses cheveux noirs, légèrement humides sur les tempes, sa barbe – un peu plus présente et piquante – quand il m'embrasse, je n'ai qu'une envie, celle de lui sauter dessus pour continuer notre joute matinale.
Mais le cul de James n'est pas encore prêt et de plus sa fille vient de se réveiller.
— Il te faudra attendre pour prendre ta revanche, soldat, il me nargue cette fois-ci.
Il se lève rapidement comme si la gamine ne pouvait pas patienter deux secondes. Elle ne pleure même pas. James passe la porte et je laisse ma tête s'enfoncer dans mon oreiller. Je ferme les yeux pour repenser à ce qu'il vient de se produire quand je sens les lèvres de cet homme magnétique se poser sur ma bouche.
— Tu es magnifique... Nu et comblé.
— Juste vidé ! Je ne serai comblé que quand je pourrai jouir dans ton cul.
— Te revoilà, enfin. J'ai eu peur d'avoir trop serré ta queue, privant ton deuxième cerveau de l'afflux nécessaire de sang pour fonctionner.
— Putain ! Tu vas me charrier longtemps avec ça ?
— Jusqu'à ce que tu arrêtes d'agir avec moi comme si j'étais en sucre.
Je me redresse dans le lit et tente de voir sur son visage si James se fout de moi ou si j'ai bien compris entre les lignes.
— Tu veux dire que tu te sens prêt pour que je te baise ?
— Et pourquoi ça ne serait pas le contraire ?
— Parce ce que...
— Tu n'es pas celui qu'on baise, c'est ça ?
Tout en me le demandant, James s'impose entre mes jambes pour se coucher sur moi. Il m'écrase de tout son corps et commence à frotter son érection redevenue dure contre la mienne, qui n'est pas en reste.
— Ta fille...
— Elle avait juste perdu son doudou. N'essaye pas de changer de sujet. Alors ?
James est déterminé. Je le vois dans son regard ombrageux, qui ne me lâche pas. Je le sens aussi dans sa façon de bouger son bassin.
Il n'attend que mon approbation.
Dans ma tête, ça ne devait pas se passer ainsi. Je devais l'initier aux plaisirs de coucher avec un autre homme. Et plus tard, j'aurais accepté qu'il m'en apporte à son tour.
Là, il me prend au dépourvu. Décidément, ce début de journée commence bizarrement.
— Laisse tomber. Je pensais que...
James se redresse et le frôlement de son bassin sur mes fesses me colle des frissons.
— Reste ! je le rattrape par le bras. Tu sais comment procéder ?
— Tu m'as pris pour un puceau ? il riposte en me volant ma réplique.
— Tu as déjà couché avec un mec ?
Et moi qui le pensais 100 % hétéro.
— Jamais, mais ça ne doit pas être trop différent, surtout dans cette position.
— Tu oses comparer mon cul avec un vagin ?
— Loin de moi, cette idée. Vu ta réaction.
James se marre et il a raison, je suis ridicule avec mon ego mal placé. J'ouvre le tiroir de ma table de nuit et en sors un chapelet de préservatifs ainsi qu'une fiole de lubrifiant. Son regard change. Il devient plus sombre, plus intense aussi.
— Tu me laisserais te prendre ?
— Si c'est ton souhait, mon cul est tout à toi. Tu t'en sens capable ?
Son hésitation est infime, mais bien présente. Au moment où je pense qu'il va changer d'avis, je le vois se saisir d'un préservatif qu'il déroule sur son manche bien dressé.
— Tu n'as pas perdu la main, tu sais encore mettre une capote, je le chambre pour alléger l'atmosphère.
Je me saisis de son érection pour le branler. Je veux lui démontrer que je suis avec lui. C'est un moment essentiel pour nous. L'un des derniers paliers à passer. Je crochète sa nuque pour l'attirer vers moi, pour l'embrasser et lui permettre d'oublier l'importance de ce qu'il s'apprête à faire.
— J'étale le lubrifiant sur le latex ?
— Oui, mais tu dois aussi en passer sur...
Je n'ai pas terminé ma phrase, que je sens le gel froid s'étendre sur ma rondelle, qui palpite sous sa caresse.
— Tu as besoin de plus de...
— Préparation ? Non... J'ai juste envie de toi. De tes baisers, de tes attentions...
James se penche au-dessus de moi pour m'embrasser. Nos langues sont impatientes, invasives, ses doigts se glissent dans mes cheveux pour obtenir une prise. Je longe son dos, sa chute de reins avant de cramponner mes mains sur ses fesses. Mes caresses guident mes phalanges vers son anus, que je redessine de mon index.
James ferme les yeux alors que sa respiration s'accélère.
— C'est bon, hein ?
— Continue...
James me tend le flacon de lubrifiant. J'enduis mon doigt et reprends mes mouvements circulaires en avançant de plus en plus en lui. James halète, gémit et apprécie. C'est ce moment qu'il choisit pour commencer à me pénétrer. Il hésite à vraiment entrer, alors je pousse mon index dans son fondement pour lui donner l'impulsion.
James s'immobilise en moi. Son intrusion me ravit, mais je n'arrive pas à apprécier à sa juste valeur tout ce que je ressens. Je reste focalisé sur ses réactions. Ou plutôt sur son manque de réactions.
— James ?
— Hum...
— Ça va ?
Ma main caresse son visage contracté. Ses traits sont tirés et je n'arrive pas à décrypter ce qu'il ressent. Il garde les yeux clos, les poings fermés sur le matelas, ses bras tendus le maintiennent au-dessus de mon corps sans qu'il le touche vraiment. Sa respiration erratique ne me renseigne pas plus.
Est-ce qu'il aime ? Est-ce qu'il déteste ce qu'il ressent ? Je n'en ai aucune idée...
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➥ Connor comprend qu'il ne doit plus agir en soldat qui tient à tout prix à gagner. Sa mauvaise expérience avec Brian lui a servi, on dirait ?
➥ James prend de court Connor en voulant être le premier à passer le cap. Vous a-t-il surpris, vous aussi ?
➥ Connor accompagne la progression de James dans son fondement. Pas question pour lui de rester en retrait. C'est un moment à vivre à deux...
➥ D'après vous que ressent James ? Son inaction est positive ou négative ?
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📍 Ce soir, on lira le chapitre de JAMES :
🎭 Ensemble...
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🎅 Bonne journée, mes Christmas Love, gros bisous 🎄
✨ Kty.Edcall.Autrice ✨