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Ils sont beaux !
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Le choix de nos sapins a été plutôt rapide. J'en ai pris trois. Un petit pour le restaurant, un moyen pour l'appartement de Connor et un grand pour chez moi.
— La virée aura été fructueuse. Je savais que tu trouverais ton bonheur dans cette pépinière. Ils ne sont pas nombreux à en vendre.
— C'est sûr qu'avec le soleil qui règne ici, c'est moins propice. Mais Noël n'existe pas sans sapin.
— Tes parents appréciaient cette fête ?
— Oui. Comme pour toi, ma mère apportait beaucoup d'importance à décorer la maison, et même le jardin. Mais chez nous, c'était sous la neige.
— Tu ne parles jamais de tes parents. Tu es en froid avec eux ?
— Ils sont morts dans l'incendie de notre maison familiale.
— Je suis désolée, James. Que s'est-il passé ?
— Apparemment, ça serait dû à des bougies... J'étais à l'université quand c'est arrivé.
— Tu n'as pas un frère ou une sœur ?
— Non, ils étaient tout ce qu'il me restait de famille.
Sa main se pose sur mon épaule pour m'apporter son soutien.
— Ça remonte à douze ans... Le temps apaise la peine. Et puis l'arrivée de Mackenzie m'a permis d'aller de l'avant.
Le silence s'installe, mais il n'est pas pesant. Shannon comme souvent relance la discussion.
— Tu crois que Connor s'en sort comment ?
— Bien. Je suis sûr qu'il gère. Il a beau jouer au bonhomme, il adore ma fille.
— Tu lui permets de se révéler. Il y a longtemps que je ne l'avais pas vu aussi heureux malgré tout ce qu'il a vécu chez les Marines.
— Toutes les nuits, il fait des cauchemars.
— Mais avec toi à ses côtés il a l'air de les gérer plus facilement.
— J'agis au mieux pour l'apaiser.
Nous arrivons au restaurant et je dépose les sapins dans la grande salle avant de monter celui de Connor chez lui. Quand Shannon ouvre la porte, c'est le silence qui nous accueille. Il n'y a pas de traces de Connor dans le salon. Je dépose le sapin et me dirige vers la chambre suivie de ma coéquipière Noelesque.
Et ce que l'on découvre illumine nos visages. Shannon passe son bras sous le mien et appuie sa joue contre mon épaule pour admirer le tableau.
— Ils sont beaux.
Je dégaine mon téléphone et immortalise la scène qui se déroule face à nous. Ma Princesse dort dans le grand lit de Connor. Il a veillé à assurer une hypothétique chute en réalisant une barrière de coussins. Mais elle ne risquait pas de tomber. Son petit corps est niché contre celui de Connor qui l'entoure de ses bras musclés.
— Mon fils gère comme un chef.
— Je n'en doutais pas.
Je les regarde dormir. Connor a les traits détendus, il est tellement beau. Mon bébé avec son doudou contre la joue fait dodo à poings fermés. Elle a l'air bien dans ce cocon improvisé.
Shannon revient dans la chambre et tout en souriant, elle m'annonce :
— Connor lui a donné son biberon et lui a bien changé la couche.
— A-t-il eu le paquet-cadeau avec une jolie pêche dedans ?
Shannon se marre et je connais déjà la réponse. Pourtant ça n'a pas empêché mon beau au bois dormant de câliner ma fille et de rester avec elle jusqu'à ce qu'elle s'assoupisse. Et là, c'est le piège, on est bercé par le souffle régulier et l'on se laisse embarquer par le sommeil.
— Il avait besoin de repos.
— Laissons-les dormir et profitons-en pour décorer le sapin.
Je jette un regard à ma fille puis à ce beau brun, qui chaque jour vole un peu plus mon cœur.
Une heure après, nous avons terminé de poser les guirlandes et les boules sur le sapin. Nous nous accordons une pause bien méritée en buvant un café tranquillement installé dans le canapé.
— Ça va ? grogne une voix rauque. Faites comme chez vous.
— Tiens, mon ronchon se réveille.
Je l'entends râler dans sa barbe courte sans trop comprendre ce qu'il dit. Enfin jusqu'à ce qu'il soit assez proche de moi.
— Quelle horreur !
— Ravi qu'il te plaise, je m'amuse face à sa moue boudeuse. Tu veux un café ?
— Mouais...
Je me lève avant de me planter devant lui et, tout en posant ma main sur sa joue, je l'embrasse.
— Merci de t'être aussi bien occupé de ma fille.
Connor soulève les épaules et enserre ma taille.
— Elle a été mignonne.
— Pas de soucis avec le biberon ou la couche ?
— Non et oui. Cette coquine m'a posé une pêche en direct.
Je ne peux réprimer un sourire qui enclenche le sien.
— Alors, ça va, elle n'en avait pas partout.
— Heureusement, car l'attaque nauséabonde était bien suffisante.
— Tu as assuré.
— C'est bon ! Ce n'était pas la mer à boire. Elle s'amuse d'un rien.
Mackenzie se met à pleurer et je quitte les bras de mon beau brun pour la retrouver. Je me couche à côté d'elle tout en la rassurant.
— Je suis là, ma Princesse.
J'embrasse son front tout en cajolant son ventre. Ce simple mouvement l'apaise et elle commence à babiller.
— J'espère qu'elle ne te raconte pas trop de bêtises.
Connor vire les coussins et s'installe en miroir face à moi, la petite entre nous qui continue de discuter tout en attrapant ses pieds à l'aide de ses mains.
— Quelle souplesse !
— Ma fille aura donc inauguré le lit avant moi.
— Ce n'est pas faute de te l'avoir proposé.
Nos sourires se répondent, car nous savons que ce n'est que partie remise.
Après un bon moment passé tous les quatre, nous laissons Mackenzie aux bons soins de Shannon qui va rester à l'appartement de Connor pour garder la petite le temps du service. Ça évitera d'avoir à la déplacer ensuite. D'autant plus que demain nous partons pour cette virée à Las Vegas avec Théo.
C'est notre premier réveil à l'appartement. La nuit n'a pas été trop mauvaise. Mackenzie n'a réclamé qu'une fois pour prendre son biberon. Quant à Connor, il n'a pratiquement pas fait de cauchemars. À croire que d'avoir la petite qui faisait dodo à côté de sa chambre l'a obligé à se retenir.
— Tu as bien dormi ?
— Oui. Et toi ?
Connor rapproche son corps du mien. Il passe sa jambe valide par-dessus les miennes. Son bras ceinture ma taille tandis que j'entoure les miens autour de son buste.
— Mackenzie doit se réveiller bientôt ?
— On a un peu de temps devant nous, normalement.
— Alors, profitons-en, j'ai une trique d'enfer ce matin.
Connor se frotte contre ma cuisse et effectivement, il est en grande forme. Je souris face à sa démonstration des plus explicite.
— C'est dû à quoi ?
— À ta présence, il m'avoue tout en me bouffant du regard.
Sa main cajole l'arrondi de ma cuisse, puis longe mes côtes avant de faire un arrêt sur mon pectoral. Il redessine les contours de mon tatouage puis il titille mon téton.
— Je ne suis pas sûr qu'on a le temps pour des préliminaires.
— Droit au but, ça me va aussi.
Connor termine à peine sa phrase qu'il faufile sa main entre nos deux corps pour plonger dans mon caleçon. Je retiens un gémissement face à ce premier contact.
— Tu vas devoir être discret si tu ne veux pas réveiller ta Princesse.
— Ça vaut pour toi aussi.
À mon tour, de m'emparer de son manche et Connor enserre sa lèvre entre ses dents pour contrôler son râle de satisfaction face à mon premier va-et-vient.
— Tu te maîtrises mieux que moi, mais on verra quand je te ferai gicler si c'est toujours aussi simple.
— Tu veux lancer un concours entre nous deux ? se marre Connor en affichant son sourire de petit con.
— Pourquoi pas ? Monsieur, je suis plus fort que tout le monde.
Je le défie sans baisser le regard. Je ne sais pas pourquoi je le challenge ainsi, mais c'est un besoin que je ressens pour lui démontrer qu'il n'est pas le seul à contrôler nos ébats.
— Le premier qui fait jouir l'autre a gagné !
— Pari relevé !
Chacun sa technique.
Connor se montre direct et efficace. Il me branle sur toute la longueur dans des mouvements amples et profonds. Je dois serrer les dents pour ne pas exprimer mon plaisir. Il sait comment me faire monter dans les tours et atteindre rapidement la zone rouge.
Quant à moi, j'opte plutôt pour une manœuvre plus subtile. Je le caresse, étale le liquide séminal sur son gland décalotté que je branle par des allers-retours courts, mais précis. Je le vois fermer les yeux, déglutir. Haleter. Je sais qu'il apprécie, mais il ne veut pas plier.
Ne pas perdre est une seconde nature pour un Marines. C'est inscrit dans leur ADN de soldat surentraîné.
Son autre main glisse vers mes testicules, durs et contractés pour les empoigner.
— Putain, je siffle entre mes dents.
Son sourire satisfait illumine son visage tandis qu'il les soupèse, les fait rouler entre ses doigts. À mon tour, je ferme les yeux pour tenter de me concentrer. Pour réfréner les crépitements qui colonisent mes reins, qui sont en feu.
Je dois trouver un moyen de le faire craquer.
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➥ On en apprend plus sur la famille de James. Et la manière dont ses parents ont perdu la vie. Un incendie bête dû à des bougies de Noël...
➥ James découvre sa fille endormie dans les bras de Connor. Joli tableau, non ?
➥ James remercie Connor de s'être aussi bien occupé de Mackenzie. Ils ressemblent de plus en plus à un couple. Qu'en pensez-vous ?
➥ James va-t-il trouver comment faire perdre pied à Connor ou va-t-il lui abandonner la victoire ?
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📍 Demain matin, on lira le chapitre de CONNOR :
🎭 Un pari risqué !
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🎅 Bonne soirée, mes Christmas Love, gros bisous 🎄
✨ Kty.Edcall.Autrice ✨