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C'est une surprise de taille !
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Un studio ?
James se fout de moi. Malgré le bordel disséminé un peu partout dans la pièce de vie, la surface à l'air top. J'en ai la confirmation quand il ouvre le deuxième volet. Le soleil éclaire ce qui deviendra un salon et une cuisine. Je tente de voir où je pourrais ajouter un lit. De ce côté avec la fenêtre, ça serait pas mal. Enfin, une fois qu'il n'y aura plus tous les cartons et les dizaines de sacs-poubelles.
En me décalant, j'aperçois une porte qui doit sans doute être la salle de bains, à part qu'elle se trouve sur le palier.
— Il y a quoi là ?
— Ouvre, tu verras bien !
Aussitôt, je remets mes béquilles en action pour découvrir cette dernière pièce. Le petit air amusé de James m'intrigue. J'ouvre la porte et marque un temps d'arrêt. Je n'en reviens pas. Je tente de me faufiler entre les sacs qui encombrent la surface quand je découvre à ma droite un nouveau battant e en bois blanc.
Une salle de bains assez grande avec une baignoire, une douche et des toilettes. Je dois rêver. Je reviens en arrière, j'ouvre le volet et la chambre se remplit de lumière. Elle me paraît encore plus spacieuse. Je retourne dans la pièce principale où m'attend mon futur bailleur.
— Non, mais t'es sérieux, James ?
Son sourire m'apporte une première réponse. Puis ce sont ses yeux qui me témoignent son amusement. Quel cachottier ! Je le rejoins sous son regard intense. Il est tellement beau, sûr de lui, que je n'ai qu'une envie, celle de coller ma bouche sur la sienne, mon corps contre le sien.
— Tu m'expliques ?
— Ma surprise te plait ?
— Carrément, mais nous n'avons pas la même définition du mot « studio » ?
— C'est un détail, ça ! Il est chouette, non ?
— Il a du potentiel...
— Ça a besoin d'un bon coup de balai !
— Ton manche est magique, alors ! Parce que là, c'est une société de nettoyage qu'il faut ! Regarde un peu tout ce bordel et cette crasse.
C'est un vrai capharnaüm. Il est même impossible de savoir de quoi est composé le sol.
— Tu crois que c'est du carrelage ou du parquet ?
— Aucune idée, Connor.
James se baisse et retire quelques papiers journaux qui jonchent le parterre. Pour cela, il doit enlever plusieurs épaisseurs.
— C'est du parquet. Regarde comme il est beau. À croire que les feuilles de ces magazines l'ont protégé !
La zone que vient de dégager James est poussiéreuse, mais on aperçoit tout de même les lattes posées en chevron. Il frotte quelques lames qui révèlent le bois ciré.
— Il est magnifique !
— Par contre, ça va être un sacré boulot de tout nettoyer.
— Je vais avoir besoin d'aide. Je ne peux pas virer tout ça à cause de ma jambe et puis je dois assurer mon job au restaurant.
— C'est vrai que l'ampleur du chantier est titanesque.
— Il y aura bien assez à réaliser avec la peinture de tous les murs, la décoration, la rénovation de la cuisine...
— Tu devrais demander à Shannon, elle doit faire appel à ce genre d'entreprise quand elle met en place ses soirées caritatives.
— Bonne idée.
Je jette un dernier regard à ce qui va devenir mon nouveau chez moi et je talonne James pour retourner au restaurant. Arrivé dans la salle, je me pose sur une banquette et appelle ma mère.
James avait raison, elle connaît une société de nettoyage et s'occupe de les contacter pour qu'ils interviennent au plus vite. Ma mère est heureuse d'entendre mon engouement en parlant de cet appartement.
— Il sera parfait une fois débarrassé de tout ce bordel.
— Alors, je m'en occupe tout de suite.
Voilà une bonne chose de réalisée. James revient avec deux cafés et s'assoit en face de moi.
— Tu as de quoi le meubler ?
— Non, je vais devoir m'en occuper. Tu sais s'il y a une recyclerie dans le coin ?
James ébauche un sourire tout en regardant sa tasse.
— Je peux savoir ce qui t'amuse ?
— Toi ! Tu es surprenant.
— Pourquoi ? Parce que je préfère acheter des meubles qui ont déjà vécu ?
— C'est une belle démarche que je ne peux que cautionner. Je connais l'endroit idéal. Si tu le souhaites, on va y faire un tour après le service.
— C'est une super idée. Je vais noter ce dont j'ai besoin pour meubler mon « studio ».
— Tu voulais que je te dise quoi ? Que c'était un appartement de soixante mètres carrés comprenant une chambre et une vraie cuisine ? Et me priver de te faire la surprise ?
— Tu as dû bien te marrer en voyant ma tronche.
— Au contraire, j'étais heureux de t'offrir ce cadeau.
— En parlant de ça, tu ne m'as pas dit le montant du loyer. Car ça n'a plus rien à voir avec le prix à payer pour un studio, je suppose ?
Décidément, James n'en finit pas d'arborer ce sourire malicieux. Il me prépare quoi encore ?
— Qu'est-ce que tu as de nouveau manigancé ?
— J'ai pensé que l'on pourrait inclure une partie du loyer dans ton contrat d'embauche.
— Tu ferais ça ?
— Je dois en parler avec mon comptable pour savoir sur quelle somme on peut tabler, mais à mon avis on doit pouvoir faire moitié, moitié. Ça te conviendrait ?
— Ça serait génial !
— Ça n'a pas que des avantages...
— Pour le moment, je ne vois aucun inconvénient. Mais, attends ! Ça veut dire que tu m'embauches ?
James rit face à ma réaction.
— Je commençais à me demander si tu avais tout capté ! il se marre.
— J'enchaîne les bonnes surprises grâce à toi. Merci, James.
Son sourire devient plus enveloppant. Oubliant toutes traces de moqueries. Je vais devoir tout de même voir avec l'armée à partir de quand je serai libre.
— Loger au-dessus du restaurant ne te gêne pas ?
— Et en quoi ? Au contraire, je suis sur place pour bosser. Je vais pouvoir mettre de l'argent de côté pour m'acheter une bagnole. De plus, je vais manger à l'œil.
Sans compter que je vais pouvoir proposer à James de passer régulièrement, mais je ne dis rien pour ne pas le faire flipper.
— Vu comme ça...
— Tu n'as pas l'air d'accord.
— Je ne pourrais pas loger là !
— Pourquoi ?
— Je n'arriverais pas à cloisonner boulot et vie privée. J'aurais tendance à redescendre en cuisine à tout instant.
— Alors, rassure-toi, ça ne sera pas mon cas. Il y a un temps pour bosser et un temps pour s'amuser...
Je compte bien le lui faire comprendre. James doit lâcher prise là aussi.
— C'est quand la dernière fois que tu t'es accordé un week-end de repos ?
Je le vois réfléchir et ce laps de temps me donne déjà une indication sur le fait que ça remonte à bien trop de temps.
— Au moins deux ans...
— C'est bien ce que je pensais. Alors on va y remédier. Dimanche, direction Las Vegas.
— Tu crois que je peux partir comme ça en claquant des doigts ?
— Je te préviens assez tôt, donc tu auras le temps de t'organiser. Et si ton excuse, c'est Mackenzie, elle ne marche pas. Tu sais très bien que ma mère peut s'en occuper pendant deux jours.
— Deux jours ? Il n'en est pas question !
— Tu as dû oublier que l'on doit préparer l'enterrement de vie de garçon de mon frère. C'est le dernier week-end avant son mariage. Tu n'as pas le choix !
— On n'est pas obligé d'aller à Vegas pour ça !
— Tu veux fêter ça ici ?
— J'avais pensé à une soirée dans un club...
— Il y en a des centaines à Vegas et en plus on va pouvoir déconnecter !
— Je vais y réfléchir.
Je profite du manque d'attention de James qui tente de trouver une échappatoire à notre virée entre mecs pour me lever et m'asseoir en amazone sur ses jambes.
— C'est tout vu...
Mes lèvres prennent d'assaut les siennes avant d'entourer son cou de mes bras. Surpris, James a besoin d'une ou deux secondes pour répondre à mon baiser. Mais lorsque je sens ses mains se crisper sur mes hanches, quand sa langue rejoint la mienne, tandis qu'il m'incite à le chevaucher, je sais que nous venons de passer une nouvelle étape.
Mes doigts s'accrochent à ses cheveux noir profond tout comme ses iris, qui me scrutent. Mon front se pose sur le sien, alors que nos respirations s'emballent. Ce temps suspendu rassemble tout ce que l'on ressent. Tous nos désirs, nos envies. Cette tentation d'aller plus loin nous tenaille. Son baiser devient fougueux. Puissant. James ceinture ma nuque et ma taille. Il me colle à lui en me coupant la respiration.
Assis sur le haut de ses cuisses, il ne peut me cacher son érection, alors je frotte la mienne contre son pubis, lui arrachant un gémissement qui m'encourage à continuer. Mes doigts passent sous son polo, je caresse son ventre tendu révélant les contours de ses abdominaux ciselés. Sa main glisse vers ma fesse pour la cajoler par-dessus mon jean avant de la compresser. Sa jumelle la rejoint puis il en fait autant sur mon autre globe. C'est intense, mais rien à voir avec la tension que l'on ressent quand sa prise lui permet de coller mon bassin tout contre le sien. C'est instinctif. Viscéral et incontrôlable. Il me brûle les neurones, allume un brasier dans le creux de mes reins. Mon érection est douloureuse, prête à exploser à la prochaine rencontre avec la sienne.
— Putain, James.
Ma main se stoppe à la ceinture de son pantalon, mes yeux immergés dans les siens, j'attends de lire son consentement, je ne veux pas qu'il se braque cette fois-ci.
Est-ce lui et moi, ici et maintenant ?
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➥ Ce n'est pas un studio, c'est plutôt un appartement que lui propose James. Apparemment, Connor s'y voit déjà malgré le boulot à accomplir avant qu'il soit habitable. Sera-t-il bien juste au-dessus du restaurant ?
➥ On dirait bien que James a pensé à tout, même à inclure une partie du loyer dans le contrat de travail de Connor, non ?
➥ Connor annonce à James qu'ils vont passer un week-end à Las Vegas pour l'enterrement de vie de garçon de Théo. Comment voyez-vous ces deux jours ?
➥ Est-ce le bon moment pour aller plus loin, comme le pense Connor ?
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📍 Ce soir, on lira le chapitre de JAMES :
🎭 C'était inévitable !
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🎅 Bonne journée, mes Christmas Love, gros bisous 🎄
✨ Kty.Edcall.Autrice ✨