W [EN PAUSE]

By Mandi_Eelis

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Bienvenue au camping « À la belle étoile » Ce panneau, Valentin l'a déjà vu un million de fois. En exagérant... More

Avant-propos
Partie I
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Partie II
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Partie III
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Partie IV
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78

Chapitre 29

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By Mandi_Eelis

Je crois que je vais vriller, quand j'aperçois Nadia au comptoir de la paillotte de Valerio alors qu'il est six heures passées. Je savais bien qu'elle allait me soûler, je ne sais pas pourquoi, mais j'avais le pressentiment qu'elle allait me casser les pieds, cet été.

Et j'avais raison, elle est là, à flirter avec Valerio, alors qu'il est censé avoir terminé son service et qu'on est censés manger tôt pour aller chercher le meilleur spot pour le feu d'artifice de ce soir.

Il lève les yeux vers moi quand j'arrive, et me fait un signe de la main. Je lui offre un sourire crispé, et m'approche d'eux. Soudain, il blêmit.

— Oh merde, il est quelle heure ?

— Presque six heures et demie, l'informé-je en jetant un regard noir à sa collègue qui pianote sur son téléphone.

— Salut Valentin ! me lance gaiement Nadia.

— Salut.

— Lola, t'aurais pu me dire que c'était l'heure ! peste Valerio, trop gentiment à mon goût.

— Désolée, répond-elle distraitement. Marque que t'as fini à dix-huit heures trente, t'inquiète.

— J'espère bien, c'est férié ! appuyé-je.

— Bah alors, petit Valentin, on n'a pas mangé ses carottes, aujourd'hui ? s'enquiert la glacière.

— Haha.

Je ne rigole pas du tout.

Valerio quitte son poste, et j'enrage intérieurement en constatant que Nadia nous accompagne. Evidemment, elle est dans la même allée que nous, comme si ce n'était pas déjà suffisant de l'avoir tout le temps dans les pattes quand on n'est pas au mobil home. Je jure que si Val l'invite à venir voir le feu d'artifice avec nous, je m'occupe moi-même de foutre le feu à quelque chose.

— Ça a été, toi, au minigolf ? demande l'intruse.

— Ouais.

— Vous faites quoi ce soir pour le feu d'artifice ?

— On a prévu un truc avec mes parents, mens-je éhontément.

— Ah. D'accord.

Elle marche entre nous, et je vois Valerio chercher mon regard par-dessus sa petite tête, mais je fixe obstinément le chemin. Nous restons silencieux jusqu'au mobil home, et j'ai parfaitement conscience d'en être la cause mais ça m'est complètement égal.

— Bon, ben... Salut !

Je ne la regarde même pas et lui fait un vague signe de la main avant de grimper les marches de la terrasse. Valerio, lui, prend le temps de lui faire la bise et de lui souhaiter une bonne soirée. Pfff.

— 'lut, salué-je mes parents en passant la porte, avant de foncer à la douche.

— Valentino, attends-moi !

— Quoi, tu veux te doucher avec moi ?

— Mais non, mais...

Il bloque la porte avec son pied, et me fixe intensément avec ses yeux bleus. Enfin, gris. Je ne sais jamais, je me suis toujours dit que c'était un mélange des deux.

— Qu'est-ce que t'as ?

— Laisse-moi me laver. On va être en retard, vu que t'étais occupé à flirter.

— Je... quoi ?

Il en oublie de retenir la porte, et je claque celle-ci pour m'enfermer dans la salle d'eau. Sauf que comme un con, je me rends compte dix minutes plus tard que je n'ai pas pris de vêtements. Je souffle bruyamment, encore énervé, et enroule ma serviette autour de ma taille pour rejoindre la chambre.

Valerio est assis en tailleur sur son lit, et je pince les lèvres en songeant qu'il m'attendait pour me coincer entre quatre yeux. Je passe devant lui sans lui accorder un regard pour aller prendre des vêtements, et entends la porte se refermer derrière moi. Quand je me retourne, il a la main sur la poignée, et me regarde en haussant les sourcils.

— T'es sérieux, de m'ignorer ?

— Je t'ignore pas, je suis soûlé.

— Je vois ça. Et j'étais pas en train de flirter, désolé de pas avoir vu l'heure passer.

— Le temps passe vite, quand on s'amuse.

Il se lève et se poste face à moi, son visage à quelques centimètres du mien.

— Est-ce que t'es jaloux ?

— Bien sûr que non !

— Je vois bien qu'elle te dérange, t'as peur de quoi, au juste ?

— Mais de rien, fous-moi la paix.

Il enfonce son index dans ma poitrine, et se penche vers moi.

— Nan, j'te foutrai pas la paix. On se parle jamais mal sérieusement, Val, pourquoi t'es en colère comme ça ?

Je pince les lèvres, et tourne sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler, pour une fois.

— Tu sais pourquoi.

Ne m'oblige pas à le dire, supplié-je silencieusement.

Je lui tourne le dos, et fouille dans mon placard à la recherche d'un short et d'un t-shirt propres. Je me fige, cessant littéralement de respirer lorsqu'il enroule ses bras autour de mes épaules et me serre fort.

— Tu crois vraiment que je te laisserais tomber comme ça ? murmure-t-il contre ma nuque.

Sa voix vibrant sur ma peau nue me fait frissonner, et je suis incapable de retenir ces quelques mots qui expriment toute la rancœur qui m'a rongé il y a des années :

— Tu l'as bien fait, avec Jordan.

Il me serre un peu plus fort, et j'ai envie de mourir tellement je me sens mal. Mal à l'idée d'être sérieusement en train de lui reprocher un truc qui date d'il y a cinq ans, mal à l'idée d'aimer ce câlin au-delà du raisonnable.

— On avait treize ans, Valentino... J'étais con.

— C'est moi qui suis con. T'as le droit d'avoir d'autres amis que moi, réalisé-je en secouant la tête. Désolé.

Je me dégage rapidement, et il prend la salle d'eau à son tour, une fois certain que la crise est passé. Ma putain de crise de jalousie à la con.

***

Il n'est que vingt-et-une trente lorsque nous retournons au lac. La nuit est loin d'être noire, mais l'idée est justement de pouvoir profiter de la tranquillité des lieux après que les plagistes ont décampé et avant que les amateurs de feux d'artifice ne prennent d'assaut le rivage. Les feux sont tirés depuis la prairie à l'opposé de la plage, alors on va essayer de s'en approcher le plus possible, là où la plupart des gens ne s'aventurent pas quand il fait nuit, à cause des insectes ou du noir, tout simplement.

Nos serviettes de plage sous le bras, nous progressons lentement sur le chemin, entre les fougères et les arbres qui bordent le sentier.

— Il faut qu'on trouve un réparateur de vélo, cette semaine !

— Mon père en a trouvé un dans l'annuaire de l'accueil, je pense qu'on ira mercredi.

— On va à l'entraînement, demain, alors ?

— Je pense, ouais. Histoire de voir le niveau.

— T'imagines si on peut pas jouer ensemble ?

— Ah non, qu'ils nous refassent pas le même coup que samedi !

Au final, on n'a même pas fait de course sauvage ce jour-là. Et tant mieux, car je n'avais pas envie de jouer avec un ou une parfaite inconnue. On dépasse notre arbre, et Valerio effleure son écorce au passage. Je souris et fais de même, laissant traîner un peu plus longtemps mes doigts au même endroit.

— Ah, mais c'est encore tout gadouilleux, ici !

La terre n'a pas encore séché des dernières pluies, dans cette partie plus reculée du bois. Jouant les équilibristes sur les racines des arbres, nous réussissons à traverser la zone boueuse sans encombre, mais je le sens déjà mal pour le retour.

— T'as un mode torche, sur ton téléphone ? demandé-je à Valerio. Parce que moi, non.

— Oui ! Putain, on va galérer pour rentrer.

— Vas-y on s'arrête là, si tu veux. On voit bien et personne n'ira aussi loin.

— J'avoue.

On installe nos serviettes sur la petite bordure d'herbe entre le sentier et la rive, et je savoure le silence environnant. A part le caquètement des canards et le chant des grillons, il n'y a pas un bruit.

Quelques instants plus tard, on retire nos baskets et chaussettes pour tremper les pieds dans l'eau peu profonde. Elle est assez trouble, mais on pourra toujours passer par les sanitaires pour se rincer en rentrant.

Après un long moment et quelques éclaboussures, je finis par le convaincre de retourner sur le rivage, les vêtements tâchés d'eau boueuse à cause de ses bêtises. On est bons pour se coltiner à nouveau la corvée de laverie.

— Il est quelle heure ?

— Dix heures et demie, lis-je sur ma fidèle montre phosphorescente.

Enfin, elle ne l'est plus tant que ça, maintenant, mais elle indique toujours l'heure alors je n'en n'ai pas changé. Valerio décide de s'allonger la tête sur mes cuisses, poussant un soupir exagéré en s'installant, et je pousse sur le pont de ses lunettes pour les remonter sur son nez.

— Je vais être grave bien, là, en fait, pour mater le feu d'artifice !

— Pourquoi c'est toujours moi qui me tape les positions merdiques ?

Il ricane, et tend le bras pour me tapoter la tête.

— Allez, si tu veux on échangera pour le quinze aout.

— Y a intérêt.

Le silence s'installe entre nous, et j'observe au loin les techniciens chargés des feux d'artifices terminer leur installation sur l'autre rive.

— Nadia sait que c'était faux, au fait.

— Pour ? demandé-je innocemment.

— Ce soir. Elle m'avait déjà demandé ce qu'on faisait, avant que tu arrives.

Avant que tu arrives. Pourquoi est-ce que je ne peux pas m'empêcher de comprendre « avant que tu nous interrompes » ?

— Pourquoi elle a reposé la question, alors ?

— Je lui ai dit que je verrai avec toi si tu voulais qu'on l'invite, mais visiblement elle a pris les devants. Je ne me serais pas permis de l'incruster sans te demander, tu sais.

— Je sais.

Même si j'en ai douté, en vérité. Je passe distraitement un doigt le long de sa tempe, avant de réaliser mon geste. Cette position est beaucoup trop propice au laisser-aller.

— Tu crois que je devrais m'excuser ? demandé-je.

— Je sais que tu le feras pas, mais... ce serait sympa.

Je reste silencieux. C'est vrai que je ne suis pas très délicat. Il y a des gens pour qui c'est facile, et naturel, mais ça me demande toujours un effort de réflexion, pour être, comment dire... aimable ? Sauf avec mes proches. Avec les gens que j'aime, c'est assez simple, en fait.

— Désolé, dis-je au bout d'un moment.

— C'est pas à moi qu'il faut le dire, pouffe-t-il.

— Je sais, dis-je en souriant.

Le soleil a disparu derrière les arbres, et le rose est tout doucement en train de s'étioler pour laisser place au violet, puis au bleu nuit. Au loin, j'entends les soins lointains de la foule qui s'amasse petit à petit sur plage et qui se rapproche, venant chercher un peu de tranquillité sous les arbres. Mais ils ne viendront pas troubler la nôtre, personne ne s'aventure aussi loin pour venir voir le feu d'artifice.

Cette intimité au crépuscule, me donne curieusement envie de parler de sujets sérieux. J'ai envie de savoir.

— Valerio ?

— Mmh ?

Il quitte le ciel des yeux une demi-seconde, pour croiser mon regard et me signifie qu'il m'écoute, et je ne m'encombre pas de filtre.

— Il faut qu'on parle des filles.

Son visage se ferme, et je sais que j'ai déconné à la seconde où il me répond sèchement :

— Quoi, les filles ?

Je ne voulais pas le braquer. Je savais que je m'engageais dans une conversation plus sérieuse que d'habitude, mais je pensais qu'on pourrait en parler.

— Attends, attends, t'énerve pas ! C'est juste que... on en parle jamais.

C'est vrai, quoi. On parle souvent des filles et tout avec mes potes du lycée, mais avec Valerio, jamais. En soi, ce n'est pas que ça me dérange, j'écoute plus que je ne parle, en général, mais j'ai l'impression qu'on se connaît par cœur sur plein de choses, et pourtant sur des sujets aussi banals que les filles, il y a un mur entre nous.

— Ben, ouais... Parce que ça nous intéresse pas.

Je souris, à cette phrase qu'on s'est dite un jour quand Francis, son père, voulait qu'on aille à la boom au lieu de passer la soirée à jouer à Mario Kart sur sa Game Boy. C'était vrai, à l'époque. On avait douze ans, et on ne trouvait rien de plus chiant que... les filles.

Etonnamment, c'est toujours vrai maintenant, en y réfléchissant. Moi, tout ce que je veux savoir, c'est pourquoi Valerio, le BG de Terminale L invité à toutes les soirées de ses camarades de classe est toujours aussi célibataire et puceau que moi. Certes, j'ai une copine d'avance sur lui.

— Désolé, je devrais pas dire ça, se reprend-il alors.

— De quoi ? demandé-je, n'ayant rien relevé de choquant dans sa réponse.

— Supposer que ça ne t'intéresse pas. Je veux dire, c'est pas parce que moi je ne cherche pas de copine que toi non plus...

— Ah ! Non mais, en fait, tu supposes bien. Et justement, je... Ben en fait, j'en parle avec personne au bahut, parce que les gars comprennent pas.

— Tes potes comprennent pas que tu veux pas de copine ?

Il hausse un sourcil, surpris.

— C'est pas vraiment ça, dis-je en regardant vers le ciel.

Je ne sais pas comment expliquer ça. Mais je sais que Valerio me comprendra, il me comprend toujours. C'est peut-être même la seule personne qui me comprenne aussi bien. Il effleure mon bras de ses doigts, et je tombe dans ses yeux. Presque littéralement, et ça me fout les boules d'un coup.

— Dis-moi, insiste-t-il avec douceur.

— Ben tu devrais savoir, si toi non plus t'es pas intéressé.

D'accord, c'est un peu lâche, comme attitude.

— Je veux que tu le dises clairement, exige-t-il au lieu de me dire ce que je veux entendre.

On se fixe pendant de longues secondes, au cours desquelles je le sens aussi tendu que moi. Je déglutis, ennuyé de devoir finalement livrer le fond de ma pensée alors que c'est moi qui ai lancé le sujet. Quel crétin, vraiment.

— J'ai pas envie de me mettre en couple. Enfin, non, c'est même pire que ça. J'ai pas envie de... tu vois ?

Il reste stoïque et ça me stresse. Il a toujours été plus doué que moi pour masquer ses émotions.

— Pourtant, je croyais que tu trouvais la maître-nageuse canon.

— Ouais, mais... C'est pas pour autant que...

— Et toutes ces filles que t'as embrassées, alors ? Tu n'avais pas envie de... genre, coucher avec ?

Je secoue la tête.

— Pourquoi, alors ? demande-t-il, tâchant de démêler avec moi le foutoir de mon cerveau.

— Parce que... Pour voir, mens-je habilement par omission.

La conversation s'y prête, après tout. Pas moyen que je lui avoue que c'était plutôt pour voir si je trouvais un baiser plus agréable que le sien. Je préfère ne même pas y penser, d'ailleurs.

Il acquiesce doucement, et me sourit. Sans le moindre mot, il me fait comprendre que je n'ai pas à être gêné et qu'il s'en fiche. Je me sens presque instantanément apaisé.

— Et toi, alors ? Pourquoi la gent féminine est-elle privée de tes charmes légendaires ?

— Mes charmes légendaires ? s'esclaffe-t-il.

— Fais pas genre tu sais pas !

— Je sais pas quoi ? demande-t-il innocemment.

— Que t'es BG, espèce de trou de balle.

Il ricane, et se passe une main dans les cheveux.

— En fait... Je suis déjà amoureux, dit-il en reprenant son sérieux.

— Hein ?!

J'écarquille les yeux, et il m'adresse un drôle de sourire. Pourquoi est-ce que je ne suis pas au courant ?

— De mon miroir.

J'éclate de rire, et lève une main entre nous.

— Pas mal, bonne vanne !

Il me fait un high-five, et les premiers feux d'artifices explosent dans le ciel, éclairant son visage qui s'était peu à peu fondu dans la pénombre. Je me fige pour admirer le spectacle, chaque lumière se reflétant dans le lac. J'ai presque l'impression de sentir le sol vibrer sous moi, lorsque les détonations retentissent.

La main de Valerio glisse contre la mienne, et son contact me ramène à des sensations bien plus tangibles. Je me réinstalle de manière à voir le feu d'artifice correctement, les mains sagement enfoncées dans la terre. J'ai envie de les passer dans ses cheveux, quand je le vois allongé sur mes jambes de la sorte, c'est presque instinctif.

Mais je n'en fais rien, et me pince les lèvres en levant les yeux vers les explosions de couleur. Je n'ai pas envie de savoir où toute cette confusion me mènera si je continue de l'alimenter.

***

Valentin qui relit le chapitre en même temps que moi :

J'espère que vous avez apprécié ce chapitre 🥺 C'est un de mes préférés ❤

Dimanche soir (car je passe la journée en famille, marché de Noël etc 🎅) je posterai une correspondance + un chapitre, et après on reprend le rythme habituel 😘

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