Une Potterhead à Poudlard [PA...

By little_readerwriter

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Leena Gray est une Potterhead de 13 ans pour qui le monde des sorciers n'a aucun secret... ou presque. Alors... More

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Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37

Chapitre 28

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By little_readerwriter

Un chant d'oiseau précéda le lever du soleil, d'abord en un petit nombre de cris timides qui se transforma bien vite en un chœur vif au gré de l'étendue des premiers rayons de lumière qui rampaient petit à petit à travers le paysage. La lumière entamait les sommets des collines, des montagnes environnantes et des cimes d'arbres, avant de baigner le sol et de caresser les reflets de l'eau. Le ciel abandonna son manteau de nuit pour se revêtir des couleurs de l'aube, révélant lentement la nature environnante et les tours pointues du château recouvert de neige, lequel ressemblait alors à un énorme gâteau de sucre. Le chant des oiseaux résonna aux oreilles de Leena dans un écho mélodieux à mesure qu'elle quittait la forêt d'un pas fébrile pour se diriger vers le château. Mais son épuisement fut tel qu'à mi-chemin elle s'effondra au sol.

Lorsqu'elle reprit connaissance, elle toucha du bout des doigts le doux drap de coton qui la recouvrait. Elle ouvrit les yeux et comprit qu'elle se trouvait à l'infirmerie. D'autres lits étaient disposés, séparés entre eux par des paravents. Des bassins étaient posés près des lits de quelques malades présents dans la pièce tandis que le soleil venait de déposer ses rayons hivernaux sur leurs draps blancs. Leena vit alors une femme vêtue d'une blouse blanche au chevet d'un élève allongé dans un lit non loin du sien. Le pauvre garçon était recouvert de boutons de la tête aux pieds, et son visage était tellement enflé que l'on pouvait à peine distinguer ses yeux.

A peine réveillée, l'infirmière quitta le lit du garçon pour se diriger vers le sien d'un pas précipité. La jeune fille peina à se redresser sur son lit, ses membres étant extrêmement engourdis. Elle se sentait aussi curieusement assoiffée et affamée, comme si son dernier repas remontait à une éternité. Elle remarqua aussi qu'un bouquet de fleurs légèrement fanées avaient été déposées près de son lit.

- Ah, ce n'est pas trop tôt ! lança l'infirmière.

Au même instant, les portes de l'infirmerie s'ouvrirent dans un battant en dévoilant un couple de visiteurs.

- Iris ? Julian ? s'étonna Leena.

Dès qu'il la virent, les deux adolescents se précipitèrent pour la serrer dans leurs bras, à croire qu'ils la retrouvaient pour la première fois depuis dix ans.

- Je ne suis pas morte que je sache, plaisanta Leena.

- Pour être honnête, on commençait à se le demander, répondit Julian en s'asseyant sur le rebord de son lit.

- Non mais franchement vous deux, on ne rentre pas ici comme dans un moulin ! les réprimanda l'infirmière.

- Pardonnez-nous, madame Pomfresh, s'excusa Iris.

- J'ai dormi si longtemps ? demanda Leena, perplexe.

- Cinq jours pour être exact, répondit Julian. On avait presque fini par croire que tu ne te réveillerais jamais !

CINQ JOURS ?

Leena manqua de s'étouffer avec sa salive. Il lui était déjà arrivé de dormir une journée entière pendant les vacances d'été au manoir, jamais encore elle n'avait dormi cinq jours d'affilée. A croire qu'elle était tout bonnement tombée dans le coma.

- Comment vous sentez-vous, jeune fille ? demanda l'infirmière en scrutant Leena de la tête au pied.

- J'ai les bras et les jambes engourdies, j'ai très faim et vraiment soif... mais à part ça, je crois que tout va bien. Dîtes, vous êtes vraiment sûrs ? Cinq jours... ?

- D'autres élèves ont déjà dormi bien plus longtemps si cela peut vous rassurer, reprit madame Pomfresh d'un air légèrement agacé mais néanmoins empreint d'une sincère inquiétude à son égard.

L'infirmière lui apporta alors un grand verre d'eau fraîche. Après mûre réflexion, elle jugea préférable de lui laisser la carafe.

- Buvez cela en premier, vous aurez l'occasion de vous rincer la bouche ensuite.

- Qu'est-ce que c'est ?

Leena regarda avec méfiance le récipient qu'on venait de lui tendre.

- C'est de la solution verte. Elle vous permettra de recouvrir vos forces dans la journée.

L'infirmière lui tendit alors un grand verre rempli d'un étrange liquide verdâtre dont l'odeur, qui était un mélange de terre, d'algues, et d'autres ingrédients bizarres, lui donnait envie de vomir. Cela pouvait d'ailleurs se lire sur son visage. Elle commença néanmoins par boire la solution d'une traite en se bouchant le nez. Dès qu'elle eut terminé, elle lutta de toutes ses forces contre l'envie de tout recracher.

- Argh, c'est dégoûtant... dit Leena, dont le ventre venait d'émettre un gargouillement plaintif.

Elle se rinça ensuite directement la bouche en avalant toute l'eau qui était contenue dans la carafe.

- On va te laisser manger, maintenant, dit Iris en affichant une mine écœurée.

- Je ne suis pas sûr qu'elle ait envie de manger tout de suite, fit remarquer Julian avec ironie.

Mais étrangement, Leena ne ressentait plus du tout la faim. Sans doute était-ce dû à cette mystérieuse boisson que madame Pomfresh venait de lui administrer.

- Non, je n'ai plus très faim, c'est vrai... confirma Leena. Mais dîtes-moi, comment ça se fait que j'aie dormi aussi longtemps ?

- Pour être honnête, aucun de nous ne le sait mais...commença Iris après avoir échangé un rapide regard avec son frère. Des rumeurs courent à ton sujet. On dit que tu aurais transplané. C'est vraiment n'importe quoi ! Mais quand on y pense, ça pourrait expliquer pourquoi tu as autant dormi. Le transplanage, déjà d'être interdit à notre âge, est un moyen de déplacement extrêmement coûteux au niveau de l'énergie que ça demande. C'est d'autant plus le cas lorsqu'on est plus jeunes, d'où le fait que ce soit interdit...

- Mais ces rumeurs sont fausses, pas vrai ? l'interrompit Julian. Et puis surtout, depuis le jour de ton supposé transplanage, une nouvelle incroyable est parvenue chez les Gryffondor. Tu te rappelles des rumeurs qu'on a entendues sur les parents de Neville Londubat ? Eh bien, tu ne devineras jamais ce qui leur est arrivé. Il paraît qu'ils seraient sortis de l'hôpital Sainte-Mangouste complètement guéris !

- Et le plus incroyable, poursuivit Iris, c'est qu'aucun guérisseur de l'hôpital n'aurait apparemment été responsable de leur rétablissement. C'est vraiment fou, surtout quand on pense qu'aucun sortilège connu n'aurait pu les aider. Tout du moins, ça frôlerait l'impossible...

- Et ce n'est pas tout, ajouta Julian en sortant de sa robe un journal. D'après leur témoignage dans la Gazette, les parents de Neville auraient été guéris grâce une fille de notre âge. Si ça se trouve, c'est quelqu'un de notre école !

Oh non...pensa Leena, qui ne voyait pas du tout cela d'un bon œil.

- Ce serait un génie, oui ! s'exclama Iris, peu convaincue mais néanmoins troublée par toute cette histoire.

Leena les écouta en silence, tournant et retournant sans cesse dans sa tête la meilleure alternative pour se sortir de ce pétrin. Mais elle dut se résigner à l'idée qu'elle ne pourrait finalement pas échapper aux rumeurs. Ce n'était maintenant plus qu'une question de temps avant qu'elle ne se fasse définitivement renvoyer de l'école. Mais avant d'avoir pu trouver une excuse, la porte de l'infirmerie s'ouvrit de nouveau.

- Albus ! lança madame Pomfresh. Décidément, plus personne ne prend la peine de toquer ici...

- Bonjour Pompom, répondit le magicien avec un sourire.

Le magicien s'avança en direction des trois adolescents et lorsqu'elle le vit, Leena s'aperçut avec grand étonnement qu'il n'y avait pas une once de colère ou même de reproche dans son regard :

- Enfin réveillée à ce que je vois, dit-il calmement.

Leena acquiesça doucement d'un signe de tête, résignée à entendre un sermon de la part du directeur. Mais ce dernier, à défaut de ne faire quoique ce soit de ce genre, tourna son regard en direction du journal que Julian tenait dans sa main :

- Oh, il ne faut pas croire tous ce que dit la Gazette, monsieur Dimple.

- Vous n'y croyez pas, professeur ? demanda Iris.

- Jusque-là, ce sont beaucoup de rumeurs et bien peu de faits.

- Mais... commença Julian. Et les parents de Neville, monsieur ?

- Oui, oui... Un bien curieux incident. Mais les réponses apparaissent toujours d'elles-mêmes à défaut de ne se taire à jamais, répondit Dumbledore en lançant un clin d'œil discret à Leena. Bien, jeunes gens, je pense qu'il serait plus sage de laisser votre amie se reposer un peu. Pensez aussi à notre pauvre madame Pomfresh qui attend avec beaucoup plus de patience qu'on ne devrait lui en demander.

Sur ces mots, Julian s'apprêta à ajouter quelque chose avant que sa sœur ne le tire par la manche de sa robe, et le duo quitta ainsi l'infirmerie après avoir salué leur amie.

- Bien, je vais vous laisser vous reposer moi aussi, dit Dumbledore, prêt à quitter la salle à son tour.

- Professeur ?

- Oui ?

- Est-ce que vous y croyez ?

- Quoi donc ?

- Les rumeurs concernant mon transplanage.

- Je ne sais pas, à vous de me le dire, répondit le magicien en la scrutant pardessus ses lunettes en demi-lune. Nous aurons une conversation plus approfondie à ce sujet lorsque vous serez complètement rétablie.

Leena sentit qu'un étau invisible était en train de lui serrer la gorge. Elle savait qu'à un moment ou un autre elle ne pourrait plus retarder l'inévitable.

- Il faudrait aussi penser à arroser ces plantes, ajouta-t-il en regardant les fleurs sur sa table de chevet. Elles sont presque complètement fanées à cause de votre fatigue.

- A cause de ma fatigue ? demanda Leena, curieuse de savoir comment des fleurs fanées pouvaient avoir un lien avec son état de santé.

- Eh bien oui, votre fatigue, répéta le magicien comme si son commentaire avait tout pour être évident à décrypter. L'état de ces fleurs ne dépend que du vôtre.

Le vieil homme lui tendit alors une petite boîte dans laquelle se trouvaient des pastilles au citron.

- Un bonbon ? Cela pourrait vous aider à aller mieux.

- Euh... Non, merci, répondit Leena, étonnée par la proposition.

- Ah ? Bon, très bien. Cela en fera plus pour moi, j'imagine.

Le vieil homme quitta ensuite la pièce d'un pas tranquille, une pastille au citron dans la bouche. Leena le regarda s'en aller, plus perplexe que jamais. Après tout, la réaction du magicien avait tout pour être surprenante. Elle venait d'enfreindre le règlement de l'école et se serait attendue à ce qu'on ne la renvoie sur le champ. Au lieu de ça, on lui proposait des pastilles au citron.

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