Chapitre 38

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Coucou tout le monde. À la place du gif que je vous mets d'habitude, je vous mets le générique du début que j'ai fait pour Obsession Addictive T1. C'est minimaliste je l'avoue, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois. Vous pouvez aussi vous abonnez à ma chaîne YouTube ça fait toujours plaisir. Voici le lien de la vidéo (parce que je sais pas comment trouver le lien de ma chaîne 😭😭) : https://youtu.be/xGRXZYyoji0

Sur ce, bonne lecture.

PS : Comme vous l'avez sûrement remarquer, il ne sera plus rare maintenant que les chapitres avoisinent les 1 000 mots.

L'ambiance sentimental qui régnait dans l'hélicoptère s'étiolait petit à petit. Parlons de l'objet volant d'ailleurs ! Cette hélicoptère d'élite, construit spécialement en cas de guerre ne ressemblait plus qu'à une veille carcasse sentant sa mort venir. Les balles qu'elle avait reçu – en plus de toutes les acrobaties – ne l'avait pas épargné.

– Bug. On a besoin d'un plan, l'hélicoptère ne vas pas tenir très longtemps.

J'ai dit que l'atmosphère sentimental s'étiolait mais, elle se faisait vivement remplacer par une énorme tension. Le silence et les regards furieux entre Bug et Heaton la nourrissant. Bug, après un rapide regard assassin envers son bien aimé – si on peut encore l'appeler comme ça – prit son téléphone. Sec le regarda avec appréhension. Elle savait qu'elle serait le plan de secours de son ami et n'aimait pas ça du tout. Elle pria intensément pour ne pas qu'ils se retrouvent encore une fois là bas. C'était bien la preuve pour elle que Dieu n'existait pas ! Et un coup de fil de Bug plus tard, ils avaient rendez vous dans un chalet, perdu au milieu de la forêt. Personne n'allait les chercher dans la forêt. Dans les esprits de chacun, rien n'avait chassé la chute des deux hommes. Ceux ci, d'ailleurs, ne s'étaient même pas adressé un seul mot de tous le voyage. Heaton profitait de sa fille tandis que le brun était sur ses affaires, même si, comme je vous l'ai dit, plusieurs millions de regards de feu des Enfers se mêlait à tous ça.

Une fois l'hélicoptère posé au sol, près du chalet, un homme grand, musclé et d'un blond grisonnant les accueillit. Le sourire de leur hôte parut illuminé comme un fare guidant les marins de nuit. Avec ce sourire et ce visage, on ne pouvait spéculer sur sa joie de les voir. La surprise de Heaton explosa sur son visage quand Bug se précipita vers cette homme avec des paillettes dans les yeux.

– Stanford !

– Mon petit Bug, viens là mon grand !

Sans même faire attention à sa mine gêné, ledit Stanford le serra contre ses bras costauds, malgré son âge. Le blond chuchota à Sec, d'un froid implacable.

– Qui est cet homme ?

– Le démon… Grinça t-elle.

C'est alors qu'il remarqua Sec. Il lui sourit chaleureusement puis insista pour un câlin. Sur les lèvres rouges pincé de la blonde se dessina un sourire plus que faux.

– Ma belle Sec, viens là toi aussi. Tu n'es pas dispensé.

Les yeux bleus de Heaton demandait clairement une explication. Le diable ? Qu'est ce que cela pouvait être ? Peut être était ce le père... Mais le père de qui ? Et puis ses yeux verts et son teint pâle le trahissait. Ce n'était le père de ni l'un ni l'autre. Mais pourtant Bug, semblait très proche de lui, trop proche.

– Salone Nevedomyy, enchanté. Déclara la russe à Stanford en lui tendant la main qu'il serra volontiers.

Pendant un instant, la belle russe eût peur qu'il se croit trop zélé et lui offre un baise main. Elle avait déjà connu cette situation. En fait elle avait déjà connue pire. Heureusement, cela ne s'était pas produit. Stanford s'avança ensuite d'un pas lent vers Heaton, qui lui, arborait un regard méfiant. Il ne lui faisait pas confiance. Cet homme puait quelque chose de dangereux. Les deux mots de Sec résonnait toujours dans ses oreilles. Le diable… Son instinct lui criait qu'il semblait pire que ce qu'il laissait croire. Malheureusement, son instinct ne l'avait jamais trompé jusqu'ici. Il porta sa fille dans ses bras fermement. Ça, c'était son instinct paternelle qui sortait les griffes.

– Alors c'est vous ! Commença l'homme grisonnant. Heaton Hattaway. L'homme qui a fait tomber Bug dans l'amour ! Et elle, ça doit être la petite Cécilia.

Cette dernière ne bougea pas d'un sou, sentant l'emprise de son père se serrer.

– Et vous ? Vous êtes ?

– Stanford.

– Stanford comment ?

Celui ci fronça des sourcils mais Bug vint vite désamorcer la situation.

– Ne t'inquiètes pas Stan, Heaton est un ex flic doublé d'un pragmatique. Allez entrez, à moins que vous préfériez rester dormir à la belle étoile.

Rapidement, le groupe entra et s'installa. Les inquiétudes de Heaton ne disparurent pas. Et ils furent tous content d'avoir un toit et un endroit où se loger, se laver, et admirer la pluie battante quand la nuit fut tomber. Salone s'émerveilla surtout à la vue d'un garage et des outils, parfait pour réparer l'hélicoptère.

Dans la cuisine Bug préparait le repas. Une douce odeur s'échappait déjà de la marmite et la diffusait partout dans la maison. Heaton, posé juste à l'entrée de la cuisine, aurait pu trouver ça drôle ; le hacker le plus puissant au monde, assis sur une montagne de sang, en train de porter une extrême attention sur le dosage des épices. En train de tourner les aliments en faisant en sorte que ce soit la parfaite harmonie. En train de goûter à l'onctuosité de sa sauce. Mais Heaton n'avait clairement pas l'envie de rire, ni l'envie tout court. L'immense fureur qui grandissait en lui ne demandait qu'à être calmé ; et ce, par des excuses ou des explications. Le blond savait mieux que personne que la politique de l'autruche n'était jamais une solution.

Son beau claqua la porte pour se faire remarquer mais Bug ne releva même pas la tête. Il avait sentit son odeur musqué et sucré - amplifié par le fait qu'il n'avait pas encore pris sa douche - à des kilomètres. Il la connaissait par cœur. Il adorait cette odeur quand elle lui embrassait le nez. Mais cette fois, cet odeur eut un côté amer pour son nez. Il ne pourrait plus fuir cette fois, et rien que cet idée le terrifia. L'heure de la confrontation fut venu.

– Il faut qu'on parle !

– Parlez de quoi ? Il n'y a rien dire…

– Bug !

Le brun se tourna vers lui. Leurs yeux s'entrechoquèrent. Le hacker ne montrait de sa panique naissante, que ses mains, en train de tenir fermement les bords du lavabo. Son regard était si neutre, si rasant que cela ne pouvait être que factice. Cela ne pouvait que cacher quelque chose, quelque chose de difficile à avouer. Avouer que l'homme qu'on aimait à bien failli nous tuer. Que Heaton l'avait jeté dans les airs et c'était jeté à sa suite. Il ne voulait pas le reconnaître, le nier encore un peu était si tentant !

Obsession Addictive T.1Where stories live. Discover now