Obsession Addictive T.1

Chapitre 30

Alors dans l'hélicoptère, Sec tremblait de tous son soûl. La belle blonde avait ce regard effrayé qui ne voulait plus s'en aller. Ses yeux noirs s'embuaient de plus en plus à mesure que l'hélicoptère s'éloignait d'eux. Ses poings serrés, elle se retenait de ne pas hurler, de ne pas défoncer tous ce qu'il lui passait par là main tellement la rage grognait en elle.

Le sentant, L'agent Nevedomyy essaya un peu de la rassuré.

– Tu ne devrais pas t'en faire pour eux, tant que l'on suit le plan, il ne leur arrivera rien.

– Je ne devrais pas m'en faire ?! JE NE DEVRAIS PAS M'EN FAIRE ?!? Hurla t-elle. Évidemment que je m'en fait ! Je n'ai jamais abandonné Bug sur un terrain de bataille, JAMAIS ! Et je me suis juré de ne pas le faire parce que quand on est deux, on est toujours plus fort...

Elle chuchota ces derniers mots avec une vague de nostalgie. C'est ce qu'il se disait toujours avant. Mais tout n'avait pas toujours été comme ça entre eux.

La première fois qu'ils se sont rencontrés, ils avaient tous les deux 15 ans.

Une journée assez pluvieuse, avec des bourasques de vent. Dans une voiture où les vitres étaient teinté de noir, un jeune blond aux cheveux longs et aux yeux sombres boudait. Dans la voiture avec ses parents, le jeune blond s'énervait contre tout et n'importe quoi, mais de l'extérieur, on ne pouvait voir qu'un ado rechigné mais silencieux dans son observation du paysage.

La voiture soudain s'arrêta devant un immense manoir luxueux. Ils descendirent et allèrent rejoindre d'autres gens aussi riche qu'eux à l'intérieur.

– Allez dépêche toi Alexander ! Ordonna la madonne à son petit blond.

Celui ci hocha la tête, et malgré ses chaussures imbibés d'eau couru vers eux. L'intérieur de la maison ne mentait pas sur leur situation. Des statues chère aux tableaux des plus grands jusqu'à la porcelaine magnifique sur la table basse en marbre.

– Alexander, je te présente mon fils. Fit la propriétaire des lieux avec son mari.

Un jeune homme aux traits durs, masculin et impérieux tendit la main aux blonds qui, par faute de choix, lui serra la main. Ils s'asseyèrent tous dans de très confortable canapé en cuir. Mais ensuite Alexander s'envola dans son monde, désintéressé de ce dont ils parlaient, à savoir les affaires. Ce monde ne l'intéressait guère, pour tout dire, il ne savait même pas ce qu'il intéressait. Qu'allait il faire ensuite ? Alors qu'il voyait sur une mer de questions, le jeune blond au traits presque androgyne fut soudain sortit de sa bulle par le fils des De Capalde.

– Et toi Alexander, qu'en penses tu ?

Ses yeux bleus grossirent de terreur. Penser de quoi ? Mais de quoi parlait il ?

– Hé bien... Je n'ai... Je n'ai pas particulièrement d'avis sur la... Sur la question euh... Balbutia t-il.

Gêné, les joues rougies, il observa alors malgré lui l'éblouissant commentaire que le fils des Beker - Klein rédigeait sur :  l'évolution exponentielle du cours de la bourse. Dans sa voix rauque s'exprimait tellement d'envie et d'implication alors qu'ils avaient le même âge qu'Alexander eût soudain, plusieurs pointes de haine à son égard, en plus du fait que le jeune homme dériva sur un sujet plus sombre qu'Alexander crut d'abord être un mirage.  Et les applaudissements à sa fin de ses parents eux même n'arrangèrent rien à ce sentiment.

Il ne cacha même pas ce regard inquisiteur qu'il lui lacha. Le brun aux cheveux volache était si passionné par tous ce monde, par tous ces horizons très racistes et haineux que s'en était choquant. N'avait il pas d'autres rêves que de suivre des exemples qui ont commis des actions si impardonnable sur l'humanité ? Ne rêvait il pas de trouver l'amour par exemple ? Ou de nager six pieds sous la terre à la recherche de ressources ? Il n'en avait pas l'air. Mais Alexander était loin de se douter que cet haine provenant de l'incompréhension de l'autre existait aussi dans l'autre sens.

C'est alors qu'après 3 heures d'interminables discussion à vomir d'horreur, galopant d'atrocité en atrocité, les Neumann s'en allèrent enfin. Le fils Beker - Klein tendit la main à Alexander qui l'a serra à contrecoeur, avec un dégoût inexprimable. Mais la poigne du brun se fit forte, s'intensifia, se durcit, plaquant une grimace sur le visage du blond. Il chuchota de manière à ce qu'il soit le seul à entendre :

– Si tu n'aimes pas ça, ne reviens pas. Point à la ligne. Mais si tu reviens, fait un tant soit peu honneur à ta famille et intéresse toi. Le fait que tu ne reviennes pas ne me fera aucun mal ni regrets.

Quand il désserra enfin sa poigne, la main pâle d'Alexander se teintait de rouge. Ils s'affrontèrent alors du regard comme le jeu de "Qui a la plus grosse ?" avant que le blond ne s'en aille.

Heureusement pour leur futur à tous les deux, ce ne fut pas la dernière fois qu'ils se virent mais ce fut bien l'une des dernières fois où de telles atrocités inhumaines et extrémistes étaient prononcées. Sec, alors dans l'hélicoptère, esquissa un sourire

Je me demande si Bug se souvient de cette confrontation ? Pensa t-elle. Dire que l'on se détestait tous les deux, et maintenant, je suis folle d'inquiétude. Le monde a une sacré ironie quand même !