Chapitre 49

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Lelendemain matin, Louise se leva et se prépara. Elle réveillaCamille qui se prépara vite fait, laissa un mot à Riley et ellepartit déposé Camille chez ses parents avant d'aller travailler.
-Tu finis à quelle heure ce soir ? Demanda sa mère.
- Jesais pas 20h grand maximum, répondit Louise.
- Vous mangez avecnous ce soir ? Demanda son père.
- Non y a Riley à lamaison, déclina Louise.
- D'accord, dit son père.
- Bonnejournée, dit Louise en embrassant sa fille et ses parents. Et pastrop de tablette pour Camille.
- On va faire comme on va vouloir,file bosser, lui dit son père.
Louise arriva la première au spa,elle installa les cabines, vérifia les appareilles à cire. Ellelança la caisse et alluma le hammam et le sauna. Elle passa ensuitedu coté parfumerie, alluma les lumières et la caisse puis lespremière filles arrivèrent. Elle passa la journée à masser, fairedes soins visage et corps et des épilations. Louise se sentait bien,ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas été dans cet état debien être. Prendre soin des gens l'apaisait. À 20h elle fermaboutique puis alla chercher sa fille qui voulait rester dormir chezses grands-parents. Louise céda et rentra en envoyant un message àRiley « soirée fille ce soir ? ». Mais pas deréponse, bizarre. Quand elle arriva au village de la meute, ellecomprit pourquoi, elle n'avait pas de nouvelle. La meute étaitregroupé autour et dans la maison et elle pouvait entendre gueuleret grogner de l'extérieur.
- Mais qu'est se qui se passe ?demanda Louise.
Les loups de dehors se tournèrent vers elle,certains était soulager d'autres en colère.
- Tu n'asrien?demanda une louve. Et où est ta fille ?
- Je vais bienet Camille et chez mes parents. Qu'est ce qui se passe ?redemandaLouise.
- Le félin ne voulait pas nous dire où tu étais,répondit un loup.
Louise se précipita dans la maison rejoindreRiley. Elle la trouva dans la cuisine à demi transformer, entrel'humain et la bête, elle était plus terrifiante que sous ça formeanimal. Louise poussa un soupire Riley allait bien.
- Holà, comoestàs ? Lança Louise.
- Va Bien, répondit Riley.
- Tuleur à pas dit que j'étais au travail ?
- Si mais ces consn'ont pas voulu me croire, lui dit Riley qui reprenait figurehumaine.
Les loups réagirent à l'insulte et commencèrent àdevenir agressifs envers Riley. Louise prit son fusil qu'elle avaitcacher entre deux meubles dans la cuisine et tira un coup en l'air,ce qui fit un trou dans la toiture et stoppa tout le monde.
- Bontout le monde se calme. Premièrement y a trois semaines ce que jefaisais ou comment j'allais tout le monde s'en foutait. Deuxièmementje travaille, oui, j'ai un travail donc comme Monsieur et Madame toutle monde je vais au travail tout les matins et je pense que beaucoupd'entre vous devrait en trouvez un ça leur ferait le plus grandbien. Et troisièmement, emmerder encore ma sœur de la sorte et jevous abats tous comme des chiens c'est clair, on ne menace pas mafamille, déclara Louise en pointant son fusil à pompe sur eux.
-Pardonne nous Luna, dit un loup.
- Vous pardonnez pour les troisdernières semaines c'est pas demain la veille mais pour aujourd'huic'est à ma meilleure amie qui faut demander pardon, leur ditLouise.
Certains loups s'excusèrent mais pas tous.
-Maintenant foutez le camp de chez moi et bâchez moi ce trou s'ilvous plait.
Au moment où les loups allaient partir, Gabriellesortit du bureau d'Adam avec des affaires de ménage et desécouteurs, quand elle vu Louise avec son fusil, elle s'arrêtanet.
- Qu'est-ce-qu'elle-fait-là-? demanda Louise.
- Leménage, répondit Gabrielle.
- Le ménage ? RépétaLouise.
- Oui Gabrielle est la femme de ménage d'Adam, intervintLogan.
- Pourquoi ? Je peux faire le ménage moi-même, ditLouise.
- Bah c'est que... en faite... c'est que... le mieux c'estque tu vois ça avec Adam, se ravisa Logan devant le regard noir deLouise.
Louise rechargea le fusil et le braqua sur Gabrielle.
-Sors de chez moi, lui ordonna-t-elle.
- C'est pas chez toi, c'estla maison d'Adam, répondit Gabrielle.
Louise tira à deuxcentimètres de la tête de Gabrielle, faisant au passage un beautrou dans la porte du bureau. Gabrielle sursauta, elle n'avait pascru un seul instant que Louise aurait tirer.
- Je t'ai ratévolontairement, te tuer ne me posera aucun problème de conscience.Alors ne me pousse pas à bout et sors de chez moi, répétaLouise.
Gabrielle et les loups sortirent sans se faire prier.Riley sortit des assiettes et les glissa vers Louise. Celle-ci luipassa son fusil, que Riley rangea à sa place, Louise attrapa les lesassiettes et les éclata une à une sur le sol, quand il en restaplus, elle regarda Riley. Celle- ci lui demanda :
- Tu tesens mieux ?
- Oui beaucoup, répondit Louise.
Louise setourna vers les parents, la sœur, le beau-frère d'Adam et lesBêtas.
- Je peux savoir pourquoi vous n'êtes pas intervenu ?Leur demanda Louise.
- Tu es la nouvelle Luna, tu dois leurmontrer que tu es capable de te défendre sans nous et sans Adam, luirépondit doucement Camillia.
- Et on ne doute pas de ta capacitéà te défendre seule et à les mater. Mais je ne pensais pas que tuutiliserais un fusil, rigola Justin.
- Bon, on vous laisse lesfilles, décida Camillia.
Tout le monde sortit hormis Logan.
-Tu peux y aller, lui dit gentiment Louise.
- J'aimerais parleravec Riley avant, répondit Logan.
- Qu'est ce qu'il y a ?demanda Riley.
- J'aimerais que tu parles, que tu t'exprimes surtes émotions clairement, dit Logan.
- J'ai pas envie de parler cesoir et ce soir je veux passer une soirée tranquille avec mameilleure amie, c'est assez clair, répondit Riley.
Logan sortiten secouant la tête, convaincue par le regard appuyer de Louise quiétait derrière Riley.
- Tu veux un verre ? ProposaLouise.
- Oh que oui ! Accepta Riley.
Un peu plus tarddans la soirée, affalées dans le canapé d'angle avec de la glace,du chocolat et plusieurs verres de vin, les filles discutaient detout et de rien, rouspétant aprés les trois garçons absents.
-Je suis désolée de t'avoir dit que tu étais lier aux deux loups,lâcha Louise.
- Non, t'en fait pas. Je ne t'en veux pas, c'estpas évident d'avoir ce don. Tu vois absolument toutes les relationque les gens ont entre eux, c'est magique je trouve, lui ditaffectueusement Riley.
- Oui sauf pour moi, je ne vois rien.
-Tu penses que ça peut venir du faites que tu n'es pas de partieanimale ?
- Je sais pas car au début de ma relation avecl'autre verre de terre de merde j'ai ma partie animale donc je saispas, dit Louise en versant du vin dans les verres.
- Oui mais tapartie animale n'était pas sortit lorsque tu l'as rencontré.
-Ouai peut-être.
- Mais après je te l'ai déjà dit quand tu estrès énervé tu as la couleur de ton animal qui ressort. Et lacolère que tu me décrit que tu as en permanence en toi, ça me faitplus penser à un instinct animal ou à une faim animale.
- Jepréfère pas trop espérer, lui dit Louise en avalant une gorgée.
-Oui je comprends. Mais d'un coté faudrait parler de tout ça àAdam, continua Riley en avalant une gorgée à son tour. Oh je sais,on pourrait te t'ouvrir un cabinet de conseiller conjugale.
- Ouic'est ça, les gens vont apprécier que je leur dise qu'ils ne sontpas fait pour finir leurs jours ensemble, rigola jaune Louise.
-Ouai pas faux. Mais n'empêche ça doit être cool de voir des tas decorde de couleur qui relie les gens.
- Ouai bah je peux t'assurerque gamine c'était pas cool comme dont.
- Allez viens on danse,proposa Riley.

Louisese réveilla le matin sans nausées mais avec un mal de têtecarabiné. Elle descendit les escaliers et se rendit à la cuisine,elle s'assit sur un tabouret et mis la tête dans les bras sur leplan snack.
- Ça va ma belle?demanda Riley.
- Il est quelleheure ? Interrogea Louise.
- 10h, dit simplement Riley.
-Merde je suis en retard, constata Louise.
- Ça va ?
-Non, j'ai un pivert dans ma tête qui envoie un S.O.S en continue,lâcha Louise.
Riley rigola.
- Tu vas pas travailler ducoup ?
- Non t'as vu mon état !
- Bien tu vaspouvoir m'expliquer pourquoi tu vas mal à la tête ? Etpourquoi il y a des trous dans un peu partout dans la maison ?Demanda une voix fortement familière.

Louiseleva la tête et découvrit Adam assit en face d'elle avec une tasseà café et une assiette de petit déjeuner presque vide. Donc ilétait là depuis le début de la conversation, elle tourna la têtevers Riley.
- Traîtresse, lui lança Louise.
- Pour ma défensesi tu avais fait gaffe tu l'aurais vu, répondit Riley.
- Alors ?Demanda Adam.
- le trou dans la toiture car il a fallu que jeleur explique que le patron c'est moi, quand tu es pas là bien sur.J'ai mal à la tête car hier avec Riley on a un peu beaucoup bu. Etle trou dans la porte, c'est parce que j'ai tirer intentionnellementsur Gabrielle à quels centimètres de sa tête car j'ai découvertque c'est ta femme de ménage, conclut Louise.
- Bien tu vasprendre un bon petit déjeuner et après m'expliquer plus en détailpourquoi tu as du mater la meute ? Et pour Gabrielle, on va enparler tout les deux calmement, décida Adam.
Louise hocha latête. Ils se regardèrent droit dans les yeux. Ceux d'Adam étaitdevenu jaune avec des paillettes vertes claires, alors que les yeuxnoisettes de Louise avaient des paillettes or avaient prient placedans sa pupille tandis qu'un cercle rouge, lui, se dessinait àl'extérieur de son iris.

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