Mon Alpha et Mon Enfer

Chapitre 69

Camilleétait avec Léo et tous les autres jeunes. Main dans la main avecson amoureux sous un beau soleil, Camille profitait de ne pas êtresurveiller. Léo se pencha sur elle pour l'embrasser mais s'arrêtala regardant droit dans les yeux, puis il releva les yeux fixant unpoint derrière Camille. Elle se retourna et vis qu'il fixaitCassiopée, il la regardait avec intensité. Camille comprit ce queça signifiait car ce regard, elle l'avait déjà vu dans les yeuxd'Adam quand il regardait sa mère, dans les yeux de Fenrir quand ilregardait sa marraine, dans les yeux de son parrain quand ilregardait sa tata, dans les yeux de son papi quand il regardait samamie et elle l'avait récemment découvert dans les yeux de Logan etLiam quand il regardait Tata Riley. Léo venait de trouver sonâme-sœur et ça n'était pas elle. Camille lui lâcha la main etrecula, il ne la regardait toujours pas, elle se décala sur le côté.Il grogna « mienne » les yeux toujours surCassiopée. Cassiopée se tourna vers elle est grogna en retour« mien ». le cœur de Camille se comprima, une boule seforma dans sa gorge, les yeux lui piquèrent et se remplirent delarmes. Elle se sentit mal et triste.

Sousla projection de son aura de tristesse, tout le monde se tourna verselle, cherchant ensuite ce qui pouvait la mettre dans cet état, ilse rapprochèrent pour la protéger. Léo, ayant le même instinct deprotection que les autres, regarda Camille. Elle le regardait lesyeux de pleins de larmes, retenant sa tristesse et sa douleur. Ilallait demander ce qui la rendait triste quand elle tourna ses yeuxvers Cassiopée qui se rapprochait d'elle comme les autres pour laconsoler et la protéger. Léo comprit enfin, sa petite puma l'aimaitet lui aussi il l'aimait sincèrement mais elle n'était pas sonâme-sœur, une partie de lui se brisa en constatant ça.

Camillecontinua de fixer Léo, attendant qu'il dise quelque chose. Elleavait bien conscience que tout le monde la regardait et s'étaitrapproché d'elle. Elle vit les yeux de Léo se remplir de larmes.
-Camille, je ..., commença-t-il la voix brisée.
Léo ne pu finirsa phrase.
- Je sais mais ..., Camille ne put finir sa phrase nonplus.
Les larmes se mirent a dévaler ses joues. Elles s'enfuitdonc courut à toutes jambes.
- CAMILLE, hurla derrière elleLéo.
Mais elle ne s'arrêta pas, consciente que les autres lasuivait et que ceux qu'elle croisait se tournait devant sa détresse.Elle courut en appelant son puma pour rentrer chez elle, saforteresse. Elle voulait se glisser sous la couette et ne plus ensortir. Elle rentra dans la maison, évitent le regard de son pèreet de son oncle mais comme les autres ils furent attiré vers elle.
-Qu'est ce qui y a ? demanda Adam.
Les larmes tombèrent deplus belle et elle se précipita dans les escalier pour regagné sachambre.
- Camille ! Appelèrent les deux hommes en se jetantà sa suite.
Elle se jeta sur son lit, se roula en boule dans sacouette et pleura. Une main vint caresser ses cheveux.
- Que sepasse-t-il ? Lui demanda doucement la voix d'Adam.
Il l'aprit dans les bras.
- Il... il..., essaya-t-elle de dire.

-Je le savais. Je vais le tuer ce petit con, cracha Fenrir.
Adamgronda.
- Il a... trouver... son âme-sœur... et ce n'est pasmoi, finit Camille en pleurant.
Adam et Fenrir se regardèrentcomprenant la peine de Camille mais sachant très bien que le jeuneloup-garou merdeux n'y était pour rien. Adam sortit son portable etenvoya un message à Louise. Car à part tuer le louveteau, il nevoyait pas comment aider sa fille. Alors il la berça la laissantpleurer pendant que Fenrir caressait le dos de Camille. Ilspatientèrent, attendant que les filles reviennent.

Louisemonta directement dans la chambre de sa fille. Fenrir lui céda laplace sur le lit. Elle s'assit prés de son premier bébé et de sonhomme. Elle embrassa le front de sa fille. Camille leva la tête vissa mère, ses yeux se remplirent de nouveau de larmes. Elle sedétacha d4adam pour se jeter dans les bras de sa maman en pleurantde nouveau.
- Oh maman, dit-elle entre deux sanglots.
Adam etFenrir fusillèrent Louise du regard.
- Elle avait arrêté depleurer, mima Adam.
- J'ai rien dit, répondit de la même manièreLouise.
Elle caressa la tête de Camille.
- Qu'est ce qui sepasse mon cœur ?
- C'est Léo, dit-elle.
- Je vaisl'égorgé ce petit con, hurla Kira.
- Kira, souffla Louise.
-Quoi !? Ce merdeux fait pleurer ma filleule.
- Qu'a-t-il faitpour te mettre dans cet état ma puce ? Demanda Louise sansfaire attention à l'énervement de Kira.
Camille essaya deparler sans sanglots.
- Il a trouver son âme-sœur. On étaitavec tout le monde. On se regardait dans les yeux près às'embrasser puis il a regarder au dessus de moi et là , il abloquer. Il s'est mit à grogner en disant mienne mais c'est pas àmoi qu'il le disait mais à une louve. Je me suis sentis triste etblesser.
- Il a pas oser ce con, s'égosilla Kira.
- C'estpas sa faute, objecta Camille.
- Et alors, j'en ai rien à foutre,contra Kira.
- J'ai mal maman, pleura de plus belle Camille.
-Je sais ma puce, dit Louise en la serrant fort.
- Veux-tu quemarraine lui arrache le cœur ? Demanda Kira.
- Non pasmaintenant, lui répondit Camille avec malgré elle un légersourire.
-Tu peux me le demander, tout ce que tu veux mon petitcœur, insista Kira.
- Chat tu peux pas faire ça, tu vas tuerdeux ados, essaya d'apaiser Fenrir.
- C'est un détail, ditKira.
- Tu ne le penses pas ? Demanda Riley.
- Oh que si,ils ont fait pleurer mon petit cœur.
- Y a une psychopathe en toique je ne connaissait pas, rigola Riley.
- Si tu savais, lançaLouise.
- Tata peux faire quelque chose ma puce ? QuestionnaRiley.
- Tu peux m'enlever tout ce mal ? RéponditCamille.
Riley lui dit désemparé :
- Je suis désolé mapuce mais ça je ne peux pas.
- Tu sais ma puce le premier chagrind'amour fait très mal mais une fois la douleur passé on en garde debon souvenir plus tard, répliqua Louise.
- Comment on oublie ladouleur ? Demanda Camille.
- Courir aide, lui dit Fenrir.
-On y va ? Proposa Riley.
Camille hocha la tête et tousallèrent devant la maison. Kira se retourna vers les deux garçons.
-Vous faites attention aux jumeaux, leur dit-elle.
Les deux Alphascroisèrent les bras mécontent d'être mis à l'écart mais Kiraavait raison, ils y avait les jumeaux. Louise embrassa tendrementAdam puis Camille lui fit un câlin. Les filles allaient setransformer quand apparut Léo et son âme-sœur. Camille se remit àpleurer, Louise la prit dans ses bras et la tourna pour plus qu'ellene le voit. Et Kira grogna et se jeta sur les deux adolescents enhurlant :
- T'as pas honte de te pointer là. Je vais tesoulever, tu vas comprendre ta douleur. Louise mit Camille dans lesbras de Fenrir et se jeta avec Riley sur Kira pour l'arrêter etl'immobilisé au sol.
- Vas-y ose me grogner dessus et c'est unedéclaration de guerre.
- Abuse pas chérie, parlementa Fenrir quiserrait Camille contre lui.
Kira tourna sa tête en grognant.
-Tu te fout de ma gueule, il la fait souffrir. Il la fait passer pourune puma de bas étage et tu voudrais que je leur donne mabénédiction, vociféra Kira.
La guépard gesticulait dans toutles sens pour se défaire de l'emprise des deux autres félins.
-Chérie...
- C'est ta nièce de cœur quand même, coupa Kira. Neme dit pas que tu n'as pas des envie des meurtres quand tu vois cemerdeux.
- Si j'ai des envie de meurtres mais je me contrôle pourCamille car ça n'est pas ce qu'elle a besoin là tout de suite.
Adamvoyait bien que le sermon de Kira, avait mis tout le monde enébullition. Il regarda Léo et lui dit :
- Va t'en, c'estle mieux pour toi, pour le moment
- Mais Alpha ... essaya-t-il deplaider.
- Non Léo ! Tu fais pleurer ma fille et là hormiste défoncer la gueule, je ne vois pas quoi faire d'autre donc lemieux pour le moment c'est que tu rentre chez toi le temps que l'onse calme tous. Tu n'as malheureusement pas brisé le cœur de labonne adolescente.

Léo fit demi-tour, triste de voir Camilledans cet état là, de ne pas pouvoir la consoler, ni lui parler. Iln'avait jamais voulu lui faire le moindre mal. Il aimait Camillepresque autant qu'il n'aimait Cassiopée.

Lesquatre filles se transformèrent et partirent en courant.
- Merde,lâcha Fenrir.
- Quoi ? Demanda Adam.
- Elles sont partiessans téléphone et GPS.
- Oh ! T'inquiète pas, Riley estlà, dit Adam.

Lesfélins couraient entre les arbres.
- « Sens le ventdans ton pelage »,lança Louise à Camille.
- « Laterre sous tes griffes », ajouta Kira.
- « Etla nature autour de toi », compléta Riley.
Louisequi malgré tout avait l'esprit de compétition comme le reste de safamille, provoqua Camille.
- « Allez ma fille montrenous ta vitesse, montre nous que tu en as dans les tripes, montrenous de quelle lignée tu viens ».
- « T'es pas unepuma de bas étage », renchérit Kira.
Camille puisadans ses forces, dans ses muscles et sa colère pour dépasser samère et sa marraine pendant que tata Riley fermait tranquillement lacourse. Elles débouchèrent dans une clairière, elle surplombaitune grotte, les félins vinrent se mettre au bord.
- « Çava ma puce ? » questionna Riley.
- « Ça peut aller mais j'ai la rage contre lui », réponditCamille.
- « Tout le monde à la rage contre lui machérie », répliqua Louise.
- « Rugispetit cœur », ordonna Kira.
Camille laissa échapperun petit cris.
- « Non ! Rugis vraiment »,insista Kira.
Camille grogna.
- « Non toujourspas », rigola Kira.
- « Je vois pas »,dit Camille.
- « Comme ça », renchéritRiley.
La panthère préhistorique lâcha un gros rugissement quifit s'envoler les oiseaux. Louise rugit à son tour puis Kira.Camille puisa en elle et lâcha son premier rugissement.
-« Encore », dirent les trois félinsensemble.
Camille recommença.
- « C'est ça,mets-y plus de haine ».
- « Que ton adversaire estpeur ».
- « Libère tes émotions ».

Lestrois filles encourageaient Camille. Celle-ci se concentra sur sahaine et sa tristesse qu'elle accumulait depuis des années en elle.Allant chercher au fond d'elle, toutes ses émotions qu'elles'empêchait de ressentir . Elle se mit à rugir libérant sesfrustrations, ses interdictions, laissant tomber la cage qui retenaitses sentiment, en expulsant tout son souffle.
Sa mère, samarraine et sa tata se joignirent à elle et ensemble, elles firenttrembler de peur la forêt.

Adam entendit plusieursrugissement et se mit en alerte.
- Ne t'en fais pas, c'est Kiraqui évacue sa rage et qui a du dire à Camille d'en faire autant,expliqua Fenrir sans arrêter se qu'il faisait.
- Comment tusais ? Demanda Adam.
- Tu sais les femmes...
- Nonsérieusement Fenrir.
- J'ai l'habitude qu'elle le fasse.

-« Ça libère ! », dit Camille.
Les quatre félins s'allongèrent dans la clairière au soleil pour récupéreret s'apaiser. Camille ne tarda pas à s'endormir en ronronnant.Louise et Kira s'allongèrent de chaque coté d'elle l'entourant.Bercer par les ronronnement de Camille, elles s'endormirent égalementen ronronnant. Riley entoura ses amies et sa petite puma de son corps,les protégeant du danger.