Chapitre 46

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Aprèsmanger, Violette proposa que le soir ils se retrouvent tous pourfaire une soirée jeux de société. Tout le monde accepta et ilspartirent inspecter les frontières. Camille monta dans sa chambrejoué à un jeu vidéo. Les deux amies se retrouvèrent seules.
-Alors ? Demanda Louise.
- J'en ai mis sur le parquet, sur sonbureau et sur les étagères, lui dit Riley.
- Bien ! Je vaisbrûler de l'encens à la lavande un peu partout, dit Louise.
-D'accord. Moi je vais frotter toutes les sorties d'aération avecl'huile essentielle.
Et hop, elles se mirent au boulot. Après uneheure à s'amuser et à s'agiter dans tout les sens elles se posèrentdans le canapé.
- Comment tu te sens ? Demanda Riley à sonamie qui venait tout juste de pousser un soupire.
- J'ai mal auxpieds et je suis un peu fatiguée, répondu Louise.
- Tu veuxaller prendre un bain pour te relaxer et te reposer ? Luiproposa Riley.
- Oui pourquoi pas, dit Louise.
- Allez viens,se réjouit Riley.
Louise suivit Riley un peu suspicieuse. Ellerentra dans la salle de bain et constata que le bain était déjàcouler, qu'il y avait de la mousse et de l'huile pour le bain. Louiseregarda Riley étonné.
- Les produits dans l'eau sont à lalavande et vu la température de l'eau ça va très bien imprégnerta peau, lui expliqua Riley.
- T'es aussi sadique que moi, lui fitremarquer Louise.
- Peut-être. J'ai aussi envie de me venger pourt'avoir fait pleurer et de bases je devais mettre de la lavande danstoute ta lingerie. Mais j'ai parlé avec Kira et elle m'a convaincuque ça serai plus sadique. On va badigeonner ton corps de lavande etce soir avant d'aller te coucher tu vas me mettre un haut très trèssexy comme ça, tu sera le fruit défendu et inaccessible, rigolaRiley en sortant de la salle de bain.
Louise pénétra dans l'eauchaude et sentit la chaleur s'infuser dans tout son corps, elle allaenvelopper ses muscles et pénétrer ses os. Louise se laissa envahirpas cette douce chaleur, apaisant, c'était comme se retrouver dansun cocon. Elle laissa la chaleur la détendre et s'endormit.

***Flash-back***

Jejouais au monopoly avec lui et des amis quand je le vis commencer às'énerver. Il perdait. Je pris la décision de me couler moi mêmeet de lui « donner » mes terrain pour quitter le jeu leplus vite possible, je ne voulais pas être la cible de sa colère.Je voyais la colère monter dans ses yeux et je sentais ma peur etmon angoisse montés et accélérer les battements de mon cœur. Jerestais là à observer, spectatrice impuissante. Et il perdu lapartie. Il se leva, alla dans le placard et sortit son pistoletair-soft de deux joules à air comprimé et tira sur son demi-frère.Moi et son pote, nous nous sommes levés pour l'arrêter etd'interposé. Les deux gars sont sortit dehors et je suis resteravec « mon beau-demi-frère » pour le soigner. À boutportant ça faisait de sacré blessures, je l'ai consoler car il alaisser échapper quelques larmes. Le soir venu après ma douche,caché dans la salle de bain fermer à clé, j'ai soigner mesblessures car personnes ne le sait mais j'ai pris deux billes à laplace de de mon beau-frère. Mais bon c'est pas comme si c'était lapremière fois que je les recevais.

***Flash-back***

Jedors paisiblement quand j'entends gueuler, puis on m'appelle. Je meréveille, il est cinq heure du matin. J'enfile ma robe de chambre etdescends. Les chiens ont pisser dans la cuisine et je me faisengueuler comme si c'était ma faute. Je ne suis pas bien réveilleret pour une fois je réponds et l'engueule aussi. Je me tourne pouraller m'habiller vu que de toute façon il faut que je l'emmène autravail. Mais au moment de monter les marches, je reçois quelquechose dans le dos, j'ai mal mais ne montre rien. Je regard au bas desmarches et voit une bouteille de whisky vide. Je lève les yeux verslui et le regarde noir. Je monte et commence à m'habiller, jel'entends mettre une branler aux chiens puis je l'entends monter lesescaliers ( je me doutais que ma rébellion ne passerait pas). Il esten furie et il me frappe je finis allonger par terre. Je protège monventre au lieu de mon visage. Il peut me démonter s'il veut mais jene perdrais pas un autre enfant. Quand il est calme, il redescend, jefinis de m'habiller, je soigne mes plaies et nettoie les bêtises deschiens pendant que lui boit son café et qu'il fume son premier jointde la journée. Après avoir nettoyer, j'attends dans la cuisine.Quand il est prêt, je l'emmène à son boulot ( pour deux jours). Aumoment de descendre de voiture, il se tourne vers moi, me prend levisage dans sa main avec douceur, m'embrasse et me dit :
- jet'aime, passe une bonne journée.
Je lui réponds :
- moiaussi, passe une bonne journée aussi.
J' attends de voir s'il varéagir je lui dit jamais « moi aussi » je lui dit plusgénéralement « je t'aime ». (Chez moi les mots on del'importance, on ne dit pas « je t'aime » si on ne lepense pas, si je dis « je t'aime » c'est que je le pensede tout mon cœur, de toute mon âme, de tout mon être. C'estimportant ça signifie que tu es important pour moi que tu faispartit de ma famille ou de mes amis. Si un jour j'arrête de te ledire pose toi des question c'est que tu me perds). Mais il ne réagitpas, il me caresse la joue et me dit :
- retourne te coucheren rentrant tu as le visage fatigué, ma petite femme.
J'acquiésseet il sort. Je reprends la routez de la maison en pleurant à chaudelarmes. Quand je rentre, je m'emmitoufle dans la couette et sans depoids monter sur le lit. Une viens se placer contre moi un peu dansmon dos et pose sa tête sur mon épaule. L'autre vient se blottircontre mon ventre et il me regarde de ses yeux tristes. Je lescaresse tous les deux en pleurant. Eux aussi on reçu des coups. Monnounours de devant pose sa patte sur mon ventre en ma puce il donneun coup, il pose sa truffe et elle arrête de remuer. Mes larmesfinissent par s'arrêter calés entre mes deux grosses peluche quiviennent dès qu'on est seul pour me réconforter. Et c'est bercer deleur respiration que je m'endors.

***fin des flashs-back***

Louiseémergea de ses songes en suffoquant, l'espace d'un instant elle nese souvenait plus où elle était. D'un coup Riley rentra dans lasalle de bain, et lui attrapa la main, ainsi que Camille qui avaitentendu la respiration de sa mère.
- Tu ne risque rien ditcalmement et doucement Riley. On est chez Adam.
- Maman ça va ?Demanda Camille paniquée.
Louise les regarda tour à tourréalisant que sa fille n'avait rien et que oui elle était ensécurité.
- Oui ça va. J'ai dû m'assoupir et glisser dansl'eau, répondit Louise.
- Sûr ? Insista Camille.
- Ouima puce ça va, ne t'en fais pas, essaya de la rassurerLouise.
Dubitatif, Camille sortit de la salle de bain.
- Bonalors dit moi en vrai se qui c'est passé, ordonna Riley enallemand.
- Des flashs mais c'est rien, t'inquiète, lui ditLouise.
- Ça faisait longtemps lui dit Riley en l'aidant àsortir de la baignoire.
Louise accepta l'aide de Riley car sesjambes étaient flageolantes et Louise n'était pas certaine qu'ellessoutiennent son poids. Elle enfila ensuite un jean serrer et untee-shirt portefeuille décolleter. Elles s'installèrent ensuitedevant la télé avec Camille devant Mulan, Rebelle et la reine desneiges 2. Louise entoura sa tasse de ses doigts pour se réchauffer.
-Ça va ma belle ? Lui demanda Riley toujours en allemand.
-Oui mais j'ai peur, dit Louise en caressant son ventre.
- Dequoi ?
- Et si jamais ça se passait comme...
- STOP !Non ne t'inquiète pas, celle-ci va bien se passer.
- Il ne m'en amême pas parler !
- Il attend peut-être que ça vienne detoi. Il veut peut-être te donner une grossesse la plus normalpossible.
- Oui sans doute. Tu crois qu'il est content de cettegrossesse ?
- Je pense que oui car s'il ne l'avait pas été,il l'aurais déjà dit.
- Oui ou il m'aurait abandonné, rigolaLouise.
Et les deux amies partirent en fou rire.
- Je peuxsavoir ce qu'il y a de drôle ? Demanda une voix derrièreelles.


Aprèsun tour des frontières et une ré-organisation des patrouilles. Adamrentra chez lui, presser de retrouver sa femme et sa fille. Quand ilfranchit le seuil de la porte, une odeur lui saisit les narines etl'incommoda, essayant de faire abstraction, il se dirigea vers sonbureau pour déposer ses dossiers, l'odeur étant plus présente.Adam fit le tour de son bureau pour chercher un cadavre, tellementl'odeur était nauséabonde. Il prit le temps d'analyser l'odeur pouren trouver l'origine : de la lavande. Qui avait oser en mettredans son bureau ? Tout le monde savait qu'il ne supportait pascette odeur. Qui aurait oser le défier de cette manière ? Puisil entendit les deux amies rirent, il se rapprocha et les observa.Elles avaient l'air contente et joyeuse mais Camille, elle boudait.Louise avait la tête de quelqu'un qui avait fait une bêtise et quile savait.
- Je peux savoir ce qu'il y a de drôle ?Demanda-t-il d'une voix grave en pénétrant dans le salon.
Lesfilles tournèrent la tête vers lui avec un grand sourire.

Mon Alpha et Mon EnferWhere stories live. Discover now