Chapitre 70

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Grâceà Riley, les filles étaient rentrés sans problème. Les jours quisuivirent, Camille passa moins de temps avec les jeunes loups nesupportant pas de voir Léo avec son âme-sœur même s'ils faisaientattention à ne pas se toucher quand elle était là. Dés que Léopassait à proximité de Kira, celle-ci lui grognait dessus et luifaisait peur.


Louisese préparait dans la salle de bain quand sa fille entra.
- Tusors maman ?
- Oui ton père m'invite au restaurant.
-Cool. C'est moi qui garde les jumeaux ?
- Non, rigola Louise.C'est ta marraine et tonton Fenrir qui te garde avec les jumeaux.
-Pfff ! Tu es très belle dis donc, maman !

-Merci ma puce. Tu sais que je t'aime, lui dit Louise en l'embrassantsur la joue.
- Je t'aime aussi maman, même si je dois te partagerje sais que c'est moi que tu aimes le plus.
- Ça va teschevilles ?
- Oui.
- Est ce que tu te sens mieux ?
-Bof quand je les vois pas ça va mais sinon c'est compliqué.
- Jesuis désolé ma louloute.
- C'est pas de ta faute. Même lui, iln'y est pour rien au final mais ça m'énerve. Il pourrait pasarriver un truc de chouette pour une fois ?
- Mais si il nousest arrivé un truc chouette ces derniers temps, répondit Louise.
-Ah oui et quoi ?
- Adam !
- Oui t'as raison, soufflaCamille.
Le portable de Louise sonna annonçant un message.
-Tu veux que je regarde qui sait ? Demanda gentiment Camille.
-NON ! Cria Louise. Désolée, je ne voulais pas crié, sereprit-elle.
- C'est encore Lui?chuchota Camille.
- Oui,répondit-elle avec le même volume sonore. Tu sais bien que dèsqu'IL peut IL m'emmerde.
- Tu devrait en parler à Adam.
- Non,t'inquiète pas IL aboie plus qu'il ne mord maintenant.
- Mais ILa déjà mordu, dit Camille les yeux humides et brillant.
Louiseprit sa fille dans ses bras.
- Désolé mon cœur. Ce que jevoulais dire, c'est que tant que je reste loin de LUI je ne risquerien.
- Tu devrait en parler à Adam, insista Camille.
- Non.
-Papi ?
- Non.
- Parrain ?
- Non.
- Fenrir ?
-Non.
- Marraine ? Tata Riley ?
- Non et non.
- çane sert à rien de paniquer tout le monde ma chérie. Aller fais moiun sourire, tu es plus belle quand tu souris.
Camille sourit à samaman mais elle ne pu s'empêcher de s'inquiéter.
- Aller vienson descend.
- Tu vas faire des ravages, rigola Camille.
L'adoattrapa la main de sa mère et l'entraîna dans les escaliers.Louise s'arrêta pour admirer Adam, il portait un smoking noir. Lepantalon moulait ses jambes musclés, la faisant frémir. Sa chemiseblanche était tendu sur ses abdos saillants et ses pectorauxgonflés. Louise sentit une chaleur se répandre dans ses reins. Adamétait rasé faisant ressortir l'ossature de sa mâchoire carré, sescheveux noirs, qui d'habitude tombaient sur ses épaules, étaientcoupés et lui tombaient sur la nuque. Adam les avaient coiffé enarrière. Ses yeux pétillaient de malice, de désir etd'appréhension. Son sourire lui était séducteur, diabolique,Louise savait que cette combinaison signifiait qu'il était anxieux.Mais pourquoi ?

Adam regarda sa compagne descendrel'escalier. Elle était sublime, elle portait une robe noire moulantedans le style des robes des années 30. elle s'était légèrementmaquillée, avait relevé ses cheveux en une queue de cheval haute.La teinte foncée de ses cheveux faisaient ressortir la couleurdiaphane de sa peau. Ses yeux noisette étaient mis en valeur etbrillaient de désirs quand elle les posa sur lui, Louise se mit àrougir. Adam sourit en sentant son odeur s'épicer d'excitation.

Louise finit de descendre les escaliers prenant la maind'Adam.
- Tu es magnifique, murmura Adam.
- Tu trouves ?Lui demanda timidement Louise.
- Regarde, dit-il en lui prenant lamain pour la poser sur son entre-jambe.
Louise sentit sous samain, le membre dur d'Adam.
- Chérie si tu continues, on ira pasdîner, répliqua Louise.
Adam lui sourit et l'emmena dehors, illui tenu la portière de la voiture pour qu'elle monte et ils s'enallèrent au restaurant. Adam avait choisit un des restaurant lesplus chic et romantique de la ville. Ils profitèrent de ce momentsans responsabilité pour se détendre et se retrouver. Louise ne pucependant s'empêcher d'envoyer un message à Kira pour savoir sitout se passait bien. Après le repas, ils repartirent mais Louiseremarqua Adam ne prenait pas la direction de la meute.
- On vaoù ? Pourquoi on prends cette route?questionna Louise.
- jeme suis dit qu'un bain de minuit te plairait, répondit Adam.
Ils'arrêta près d'un sentier et descendit de la voiture. Louise lesuivit.
- Je ne vois pas d'eau, dit-elle alors qu'Adam commençaità se déshabiller.
- Tu es joueuse chérie ?
- Bah ouipourquoi ?
- Une course ça te tente ?
- Je suis entalon là !
- Qui t'a dit qu'on allait courir sur nos deuxjambes ?
- Ah ! C'est pour ça que tu me fais unstrip-tease ?
Louise commença à se déshabiller aussi.
-Tu veux que je te laisse de l'avance ? Lui demanda-t-elle.
-Non je préfère que tu cours devant que je puisse te chasser, mafaible proie, dit Adam sur un ton très sérieux et prédateur.
-Dans tes rêves tu ne pourra pas m'attraper. Je suis bien trop rapidepour toi louveteau, dit Louise avec un sourire narquois.
- Vas-ycours petit chat que je te montre la puissance du « louveteau ».Tu vas voir quand je vais t'attraper ce que c'est un Alpha, répliquaAdam d'une voix de gorge.
- Tu ne m'auras jamais louveteau, rigolaLouise le narguant délibérément.
Les yeux d'Adam passèrent duvert clair au jaune instantanément. Louise avança en ondulant leshanches et se métamorphosa. Elle avança dans pas lent et langoureuxvers les bois.
- On va a la clairière où on a fait l'amour, luiindiqua Adam avant de se transformer à son tour.

La guépardavança en trottinant faisant rouler les muscles sous son pelage touten regardant Adam qui maintenant avait pris son apparence de loup.Elle s'étira en ronronnant, le loup grogna a cette provocation.Voyant parfaitement le jeu du guépard, elle cherchait à le titilleren jouant avec sa queue. Louise sourit et partit comme une flèche,laissant le louveteau sur place. Adam la regarda partir , stupéfaitqu'elle passe du mode provocatrice à compétitrice en deux seconde.L'entendant grogner de satisfaction il se mit à la traquer, courantderrière elle pour la rattraper. Il suivit son odeur mais au détourd'un virage trouva projeter sur le coté. Se redressant sur sespattes, près à attaquer, il constata que ce fut sa compagne quil'avait fait chuter, prit par surprise. Dans les yeux de la guépard,il vit clairement de l'amusement et de la fierté d'avoir réussit àle surprendre quitte à perdre son avance. Elle s'élança de nouveaudans les bois bien décidé à arriver à la clairière avantlui.
Louise vit apparaître la clairière et sentit la victoire.Elle se retourna et constata qu'elle avait réussi à semer encoreAdam. Mais juste avant de pénétrer dans la clairière elle futbloquée au sol. Adam la tenait fermement au sol et avait repritforme humaine.
- Alors qui est le meilleur ? demandatriomphant Adam.
Louise reprit reprit forme humaine et dit :
-C'est toi.
- Qui est le plus rapide ? Le meilleurchasseur ?
- C'est toi mon Puissant Alpha, minaudaLouise.
Adam sourit, l'embrassa passionnément et la prit dans sesbras. Il avança vers l'eau. Louise sentis l'eau fraîche vernireffleurer sa peau à mesure qu'Adam rentrait dedans. Elles'écria :
- Elle est trop froide, je n'y vais pas.
Elleessaya d'échapper à l'étreinte d'Adam mais celui-ci raffermit saprise.
- Tu ne vas nul part, je te trouve très bien dans mesbras. En plus l'eau froide tonifie la peau.
- T'es un connard,lâche moi, s'exclama Louise fâcher en rigolant à moitié.
Ilsplongèrent dans l'eau en s'enlaçant mutuellement. Quand ilsortirent la tête de l'eau, Louise se jeta sur les lèvres d'Adam,ressentant le besoin irrésistible de les posséder car se loup étaità elle.
Ils se détachèrent l'un de l'autre pour nager. PuisAdam l'enlaça de nouveau la serrant contre son corps.
- Tiens tubandes plus ? Le taquina Louise.
- Normal, l'eau est froide.Par contre toi tu pointes, dit-il en effleurant son téton dupouce.
Louise frissonna.
- Tu vois j'avais raison que l'eaufroide te ferais du bien, continua-t-il en prenant son sein dans sabouche.
Adam finit par sortir de l'eau en tenant toujours sacompagne dans ses bras il l'assit sur l'un des rochers que comptaitla clairière. Il récupéra le sac près de celui-ci, sortit uneserviette de bain et l'enveloppa. Il en sortit une pur lui ensuite ets'enveloppa les hanches. Il se plaça devant Louise avec un genoux àterre.
- Louise dès l'instant ou je t'ai vu j'ai su que c'étaittoi. Bon tu m'as fait ramer pour te prouver que tu étais bien monâme-sœur mais ça en valait la peine. Que tu étais celle qu'y estfaite pour moi et que je suis ton Alpha. Ma vie a prit un tout autresens depuis que tu es là. Tu m'as donné trois beaux enfants que jechéris plus que tout.
- Tous ? Demanda Louise.
- Oui.Camille n'est peut-être pas ma fille biologique mais je l'aime commesi elle était de mon sang.
- Adam..., murmura Louise.
- Jevous aime ? Plus que ce que les mots ne pourrait l'exprimer etje n'imagine pas ma vie sans toi, sans nos enfants, sans vous.
Adamprit une grande inspiration.
- Louise Vordox me ferais-tul'honneur de devenir ma femme, ma compagne et ma Luna pourl'éternité ?
Louise regarda Adam incapable de prononcer unseul mot. Cet homme devant elle venait de lui ouvrir son cœur commeaucun autre homme ne l'avait fait. Auprès de lui elle se sentait ensécurité, belle, désirer, aimer entièrement et accepter. Oui,elle aimer cet homme. Elle non plus ne voyait plus sa vie sans lui,elle senti l'émotion lui étreindre la gorge, les larmes luimontèrent aux yeux et un sourire idiot s'afficha sur son visage.Elle prit plusieurs inspiration avant de pouvoir murmurer dans unsouffle :
- Je t'aime. Je t'aime Adam.
Elle reprit sarespiration et ravala ces larmes de bonheur.
- Oui. Oui je jeserais honorer de t'épouser.
Elle se jeta dans ses bras pourl'embraser. Ils roulèrent au sol et s'embrassèrent langoureusement.Adam se détacha d'elle pour lui passer la bague au doigt.
- Si tusavais comme je suis heureux.
- Je le sais vu que c'est comme çaque tu me rends.
Adam captura ses lèvres avec douceur, passion etdésir. Il lui caressa le corps et la couvrit de baiser avant de deposer ses lèvres sur la partit intime de Louise. Celle-ci se cambradevant ses assauts sensuelles de son Alpha. Il l'emmena aux bord del'orgasme à l'aide sa bouche, sa langue et ses doigts. La jouissancel'envahit, lui contractant tous ses muscles la faisant vibrer touteentière. Mais avant que l'orgasme ne retombe, Adam la pénétra d'uncoup de rein, elle faisant gémir. Ils se regardèrent dans les yeuxtout en entamant une danse sensuelle, lascive et enivrante. Ilsatteignirent l'orgasme. Adam se laissa tomber à coté de Louise,l'allongea sur les serviettes de bain. Il sortit du sac unecouverture la posa sur eux enlaça sa future femme. Louise seredressa paniquer.
- Et les enfants ? Demanda-t-elle,comprenant clairement qu'Adam comptait dormir là.
- T'inquièteKira est avec eux.
Ils rigola en regardant le visage dubitatif deLouise.
- Bon il y a Fenrir et Riley avec elle.
Il la força àse rallonger.
- J'ai aussi prévenu mes parents en cas de besoin,ils sont là, continua-t-il de préciser.
Louise se détendit denouveau contre lui.
- Tu te rends compte que tu es entrain de mefaire faire du camping ? Rigola-t-elle.
- Oui c'est parce quetu m'aimes que tu l'accepte, sourit Adam.
- Oui je t'aime,répondit Louise en lui embrassant le torse.
- Moi aussi jet'aime.
Et ils s'endormirent blotti l'un contre l'autre.

Mon Alpha et Mon EnferWhere stories live. Discover now