Chapitre 65

2K 147 15
                                    

Louisecoucha les jumeaux et alla sous la douche. En sortant de la salle debain pour aller dans le dressing elle trouva Adam dans leur chambre.Elle vit son compagnon la détailler de bas en haut avec un sourireen coin, en même temps Louise était nu enrouler dans une serviettede bain très courte. Elle voyait dans les yeux d'Adam des paillettesor signe que Louvi n'était pas loin. Elle lui sourit, Adam retrouvason sérieux.
- Pourquoi tu n'as rien dit ? Demanda-t-il.
-Par rapport à quoi ?
- Le lien et Gabrielle.
- Le liencomment ça ?
- Écoute soit il y a un problème avec le liensoit tu fais exprès de nous snober.
Louise baissa la tête, unpeu honteuse. Adam s'approcha et lui releva le menton.
- Pourquoitu ne m'as rien dit pour le lien ?
- J'avais peur.
- Peurde quoi ?
- Que ce soit un signe.
- Un signe de quoi ?
-Bah... que la meute m'avait rejeté ou que tu m'avais rejeté, ditLouise en rabaissant la tête.
Adam lâcha son menton et recula unpeu en colère.
- TU N'AS TOUJOURS PAS CONFIANCE EN MOI ENNOUS !
- Si mais ...
- TE REJETER ! AVEC TOUT CEQU'ON A TRAVERSÉ ! MOI COMME LA MEUTE NOUS AVONS FAITÉNORMÉMENT D'EFFORT POUR TOI. Pourquoi tu n'as pas confiance ?Pourquoi tu te méfie ? Pourquoi ? Redemanda Adam plusdoucement.
- « PARCE QUE JE DOIS DIGÉRER LES CHOSES !Il faut intégrer l'information après il faut la traiter mais enmême temps je fais les maths, je gère le petit copain, je faisattention à ce que le bébé ne se transforme pas en monstre de feu,COMMENT JE FAIS TOUT CA ? A LA FORCE DE MES POINGS MES PETITS CHÉRIS, en avalant des éclairs, en crachant du tonnerre. Parce queje suis Mr Indestructible, pas Mr Bof-Bof ou Mr Médiocre etcompagnie. Mr Indestructible. »


Adamla regarda stupéfait, partager entre le rire et la colère.Est-ce-qu'elle se moquait de lui ? Puis il se souvint qu'elleutilisait souvent les répliques de films ou de dessins animés pourexprimer certaine chose ou pour faire passer des messages.
-Qu'est ce que tu essaies de me dire ? Questionna-t-il.
- Jesuis pas encore habitué, je n'ai pas l'habitude qu'on me soutienne,qu'on soit la pour moi, m'aider, m'épauler. Hormis ma famille trèsproche et ma meilleure amie. Je combats mes peurs je t'assure, je lesaffronte vraiment mais il y aura des moments où j'oublierai ou je meméfierai ou je me renfermerai sur moi-même.
- Je suis là, tu nesera plus seule. Je suis ta moitié. Livre toi à moi, lui dit-ildoucement en la prenant dans ses bras.
- J'ai peur, lui ditLouise.
- Tu as peur de quoi ? Interrogea d'une voix douceAdam.
- Que tu m'abandonne, je t'aime tellement que je ne merelèverai pas cette fois, lui répondit Louise en enfouissant sonvisage dans le cou d'Adam.
Adam se figea, incertain de ce qu'ilavait entendu. Il se recula pour la regarder dans les yeux.
- Tuas dis quoi ?
- Que je t'aime.
- Tu...
- Je t'aime,répéta Louise.

-...
- Je t'aime, redit Louise avec un sourire en coin.
Elleprit conscience que c'était la première fois qu'elle lui disait.
-Encore, exigea Adam.
- Je t'aime.
- Encore, ordonna-t-il.
-Je t'aime.
- Redis -le, grogna Adam.
Louise sentait Louvi dansla voix d'Adam. Elle lui sourit, recula et laissa tomber saserviette. Se retrouvant ainsi nu devant son compagnon, elle fitremonter assez son guépard sans pour autant se transformer.
- Jet'aime, grogna-t-elle.
Adam traversa l'espace qui les séparai,attrapa ses hanches et la plaque sauvagement contre le mur. Il aplatises lèvres sur les siennes, l'embrassa passionnément,fougueusement. Jouant avec sa langue. Les mains d'Adam parcouraientle corps nu de Louise frénétiquement, pressant son érection contreson entre jambes. Excitée, frissonnante, gémissante et frustrée,Louise arracha les vêtement de son compagnon. Celui-ci grogna etintroduisit un doigt en elle. Louise gémit, elle était déjà prêtepour lui, mouillé et serrer. Adam grogna en la sentant aussi serré,il introduisit un deuxième doigt, Louise se cambra. Adam descenditsa bouche sur un des seins de sa compagne, l'aspirant goulûment, lemordillant. L'orgasme foudroya violemment Louise, elle cria sonplaisir faisant grogner Adam de satisfaction. Quand ses spammes secalmèrent, Louise poussa Adam contre le lit, celui-ci s'allongea etremonta un peu sur le matelas. Louise se mit à genoux entre sescuisses, attrapa le verge d'Adam qui en frissonna. Elle le caressa,le regardant droit dans les yeux, le regard du loup-garou étaitpossessif dominant. Elle se pencha et le prit en bouche. Adam gémitet glissa sa main dans les cheveux de Louise et les empoigna. Il sesentait au bord du précipice, l'orgasme était là prés à lesubmergé mais il ne voulait pas venir dans sa bouche.
- Louise,l'appela-t-il la voix chargée de plaisir.
- ...
- Arrête, luidit-il la voix rauque.
- ...
- Je vais finir par venir,souffla-t-il en ayant du mal à se contrôler.
- ...
- Louise,grogna Adam.
Mais Louise raffermit sa prise en continuant sesmouvements.
- Assez, rugit Adam.
Il réussit à la détacher delui et il l'allongea sur le dos, bloquant son corps avec le sien. Ilplaça les bras de Louise au dessus de sa tête et les emprisonnantavec une seule main. Louise grogna de frustration et demécontentement, Adam passa sa main libre sur le bourgeon de plaisirde Louise. Celle-ci arrêta de grogner mais gémit et se tordit deplaisir.
- Tu vas regretter femme, lui dit Adam tout en insérantà nouveau un doigt en elle.
Louise s'étrangla brièvement avecsa salive.
- Tu n'as pas aimé ? Finit-elle par demander lavoix enrailler par le plaisir.
Adam rigola.
- Oh si mon amourmais quand je te dis d'arrêter, c'est qu'il y a une raison, luirépondit le loup en la caressant de plus belle.
Louise se perditquelques instants dans les douces caresses d'Adam avant derépliquer :
- Mais j'aime mettre ta résistance àl'épreuve, te torturer, que tu supplie, lâcha-t-elle avec ungrand sourire suffisant malgré sa position. C'est moi la dominante,continua-t-elle en le défiant du regard.
- Non femme, le dominantc'est moi, je suis l'Alpha. Et tu vas regretter ta douce torture.
Etil la tortura de plaisir à son tour, il l'emmena près de l'orgasmesans jamais la faire basculer. Louise était en sueur, sa peau étaitsensible au possible, elle le souffle court, erratique, tout son cœurétait tendu à l'extrême. Mais elle refusait de le supplier. Ellelutta longtemps pourtant après un énième orgasme refuser ellecéda.
- Adam ... je t'en supplie, souffla-t-elle.
- Quoi monamour ?
- Prends moi !
Adam sourit.
- Redis-le.
-Je t'aime, souffla Louise à bout de souffle.
- Qui est le plusdominant ? Demanda-t-il en lui mordant le sein.
- C'est toi,gémit-elle.
- À qui appartiens-tu ? Continua-t-il enmordant son autre sein.
- Là tu abuse, dit Louise en retrouvantun peu de souffle mais en se tortillant de plaisir sous la bouche etla langue d'Adam.
Adam enfonça un quatrième doigt. Louise sentitson cerveau se déconnecter à l'entrée de ce nouveau doigt et secambra encore plus.
- À qui ? Exigea Adam en grognant.
-À toi, démit Louise.
L'Alpha retira ses doigt et la pénétradans un puissant coup de bassin. Louise fut foudroyer par un premierorgasme quand Adam la pénétra.
- Putain mon amour, t'es hyperserrée et mouillée, chuchota Adam à son oreille.
- La fautefaite à qui ? Demanda-t-elle en commençant à bouger sous sonhomme.
- La mienne, répondit-il avec un sourire fier.
- Fermela et baise moi, lui dit Louise d'une voix autoritaire.
Adamronronna à son oreille.
- D'accord je te ferai l'amour après,lui chuchota-t-il.
Adam commença ses va et vient, ils étaientbrutes, rapide et puissant. Louise était accroché aux épaules deson loup-garou, elle suivait ses mouvements dans une synchronisationparfaite. Le loup avait l'impression d'avoir une véritable déessedans ses bras, les cheveux éparpiller autour de son visage, le teintrosi, dans son regard noisette il pouvait y détecter un cerclerouge. Il se concentra sur son désir à elle. Une second orgasme lafoudroya mais avant que les spammes ne s'arrêtent, il se retira , laretourna pour la mettre à genoux le cul en l'air. Il lui agrippa leshanches et la pénétra de nouveau. Louise laissa échapper un cris.Adam la prenait sauvagement, brutalement, la dominant complètement,c'était la première fois qu'ils faisaient l'amour comme ça. Ilfaisait penser à un mâle dominant marquant son territoire et sasupériorité. Louise ne pensait pas qu'elle aurait pu être aussiexcité par le comportement aussi Cro-Magnon d'Adam ni ressentitautant de plaisir. Adam la maintenait fermement contre lui, ses mainspassaient se ses hanches à ses seins puis à son clito. Elle sentitAdam la griffer.
- Adam attention, souffla-t-elle.
- Ça n'estpas Adam.


Louvipassa sa main dans le cou de Louise, l'enserra sans lui faire mal, illa redressa et tourna sa tête de Louise vers lui, puis l'embrassapossessivement.
- Ma compagne, souffla-t-il contre ses lèvres lavoix rauque.
- Louvi, murmura Louise.
- Oui.
- Tu ...
-J'en avais marre de lui laisser les rênes.
- Mais ...
Louvireprit ses va et vient et ses caresses mais cette fois plusdoucement.
- Excuse moi. J'ai trop envie de toi et je voulais teposséder moi pour une fois, lui dit Louvi en l'embrassant.


Louisepouvait voir dans les yeux jaune du loup le et le plaisir quil'habitait. Louvi continuait de se mouvoir en elle, la tenantfermement contre lui, la tête tourner vers lui, les yeux dans lesyeux. Adam et Louvi ne faisait qu'un mais quand il s'agissait d'elle,ils avaient tendance à rentrer en compétition. Il faudra qu'ellepense à poser la question à sa cousine vis à vis de son compagnon.Louvi lui donna un grand coup de bassin. Elle pouvait sentir lesmuscles de ses cuisses et ses abdos se contracter à chaque mouvementde bassin. Il la fixait de ses yeux jaunes sans jamais la lâcher duregard. Puis sans prévenir l'orgasme la frappa, elle se sentit seserrer autour de Louvi et celui-ci jouit à son tour. Ilss'écroulèrent sur le matelas. Louvi la serra dans ses bras etl'embrassa toujours ses yeux dans ceux de Louise.
- Je t'aime,chuchota Louvi.
- Je t'aime aussi, répondit Louise.
Louviferma les yeux et quand il les rouvrit Louise vit réapparaîtreAdam.

Mon Alpha et Mon EnferWhere stories live. Discover now