Chapitre 26 :

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Dans la maison des Touré, tout allait pour le meilleur.
C'est comme si Dieu les a soudainement récompensé de la patience dont ils avaient fait preuve face à la pauvreté depuis leur naissance ou plutôt depuis la mort de leur pére.
Pas un seul jour, ils ont désespéré, bien au contraire, ils rendaient toujours grâce à Allah et se suffisaient toujours de ce que leur Seigneur les a donné tout en oubliant aucune acte d'adoration.
Ils n'avaient rien et pourtant, ils étaient riches car Ils avaient Allah !
Et tout cela grâce à la force et au courage de leur brave mère qui leur a appris le sens de la vie comme quoi elle ne cessait de répéter à ses fils : que peu importe les aléas de la vie, il ne faut jamais vendre sa dignité ni sa religion et ne jamais perdre espoir Qu'Allah Seul est capable de nous sortir de chaque situation, la clef de la réussite est donc la piété.
Peu importe la sombreur de la nuit, le soleil finit toujours par se lever !

-Le sage avait raison de dire qu'on ne choisit pas seulement sa femme mais aussi la mère de ses enfants car choisir sa femme c'est choisir ses enfants-

Et voilà qu'ils en avaient tous la preuve !

D'un jour à l'autre Abdel avait été embauché dans un hôpital de la place en tant que médecin généraliste et dès lors il gagnait très bien sa vie.
De son premier salaire, il n'en a rien touché et a donné la totalité à sa mère pour avoir sa bénédiction et la remercier de les avoir donné une si belle éducation.
Maman Hafsa n'a pas arrêté de pleurer de joie ce jour-là, elle était tellement heureuse et fière de son fils qu'elle en perdit les mots.
Là voilà donc avec plus aucune dette et de ce fait, elle a aussi arrêté la vente de bouillie et d'arachide au coin de la rue.
Que Dieu est grand !

Leur condition de vie devenit petit à petit favorable car, Houdeyfa, n'arrivant toujours pas à trouvé un boulot autre que la vente de chargeur, de friperie.... Il fit un prêt à la banque, en plus de l'argent que lui a offert son frère lors de son deuxième salaire, pour monter deux grandes boutiques de quincaillerie.
Par la grâce D'Allah SWT, les deux boutiques eut une trés grande baraka et il put payer le prêt de la banque et finit par gagner sa vie pleinement sans plus avoir à marcher dans les rues.
En fait, la boutique allait si bien qu'il en ouvrit une troisième au centre de la banlieue dont le bénéfice revenait directement à mère Hafsa.
Qui aurait cru que Houdeyfa aurait un jour des employés ? Dieu soit loué !

Au grand bonheur de maman Hafsa qui avait très souvent droit à des cadeaux par ci et des surprises par là, Houdeyfa et Abdel n'ont jamais oubliés à quel point leur mère était devoué pour eux donc tous les moyens étaient bon pour faire sourire leur tendre maman.

- C'était des enfants très brave et très reconnaissant, Alhamdoulilah ! Pensa mère Hafsa, les larmes aux yeux.

Quelques mois, plus tard, la maison familiale était en reconstruction et se transforma en une très belle maison à étage, espacée, décorée, jolie et simple.
Ils étaient pas millionnaire mais ils n'enviaient plus personne.

Notre cher Ihsane quant à elle, avait repris ses études dans une école de formation depuis maintenant deux ans, Abdel se chargeait de lui payer l'école et de lui donner de l'argent de poche chaque fin du mois.
Houdeyfa, lui, il suffisait qu'il voit quelque chose de jolie ou de beau pour qu'il pense directement à l'acheter à sa jumelle, comme il aimait si bien appelé Ihsane.
Que ce soit des fleurs, une robe, un voile, un parfum, un lait de corps, des chocolats... Rien ! Il ne mettait rien à l'écart, il suffisait seulement qu'il ait de l'argent avec lui et hop, il paie la facture et le raméne à sa belle sœur en
plus de lui donner une somme à chaque fois, qu'il gagnait plus ! L'argent qu'il donnait à Ihsane ne dépendait donc pas du mois mais du bénéfice qu'il gagnait !

Ihsane n'avait donc pas été oublié, bien au contraire, sa nouvelle chambre d'en haut avec balcon, toilette, petit salon était remplis de fleurs, de parfum, d'habits par ci et par là.
Fallait avoué que les frères de Bilal prenait très très bien soin d'elle comme si c'était leur soeur. C'était gênant mais elle n'avait pas le choix, elle était presque obligée de les accepter.
C'est vrai ! On ne refuse pas un cadeau mais Ihsane trouvait qu'ils en faisaient trop et ça la rendait quelques peu mal à l'aise mais quand même très plaisir.

À Un Monde De Toi.Where stories live. Discover now