onze.

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yoongi

je me retourne dans ce lit confortable, sentant une odeur que je ne reconnais pas. mes yeux s'ouvrent d'un coup en réalisant que je ne suis certainement pas chez moi ou chez taehyung. je tente de sortir du lit mais regrette aussitôt d'avoir bougé à cause de mon mal de tête persistant. en grognant de mécontentement, je me lève lentement du lit comme un zombie. j'attends une seconde pour que la pièce ne tourne plus et que la porte arrête d'onduler.

je me dirige vers ce qui semble être la cuisine et je trouve un mot, écrit à la va-vite, posé sur la table.

salut, qui que tu sois.
si tu ne te rappelle pas de ce qu'il s'est passé hier soir, attend jusqu'à midi et je t'expliquerai. ça m'étonnerait que tu restes ici aussi longtemps de toute façon. il y a de l'aspirine sur le comptoir et des tartines dans le grille-pain. je reviens vite.
H

h ? je me demande qui ça pourrait être. pour le moment, je délaisse le mot et avale l'aspirine avec le verre d'eau. me sentant déjà un peu mieux, je sors la tartine du grille-pain et la mâchonne. je m'ennuie après avoir fini mon petit-déjeuner donc je décide d'explorer l'appartement de cette personne.

l'appartement en lui-même n'a rien qui sort de l'ordinaire. c'est plutôt simple et est doté des nécessités de survie. je erre dans la salle de bain, le salon et la chambre. le décor est très apaisant : ça ressemble à quelque chose qui sortirait d'un blog tumblr. je vois mon portable sur la table de chevet, où je ne me souviens pas l'avoir laissé hier soir. j'appuie sur le bouton et ne voit aucune notification. même pas un message d'hoseok. il est peut-être encore endormi.

je lance mon téléphone sur le lit et continue de regarder autour de moi. mes yeux s'arrêtent sur un ensemble de photos encadrées sur l'étagère ; laissant ma curiosité me guider, je m'en approche pour découvrir qui m'a accueilli. les premières images montrent un petit garçon avec sa famille, riant et s'amusant. il me semble très familier mais peut-être qu'il a juste ce genre de visage qu'on a l'impression de reconnaître. à mesure que j'avance le long de l'étagère, le petit garçon grandit. je m'adoucis en voyant sa phase de jeune enfant mais me stoppe brusquement quand je remarque la dernière photo sur l'étagère : la plus récente.

mes yeux s'écarquillent et je couvre ma bouche de ma main. ce n'est pas possible. il n'y a pas moyen que l'univers ait pu laisser faire ça. ce n'est pas possible-

soudainement j'entends la porte se déverrouiller et une voix forte et pétillante s'exclame "je suis rentré !"
merde.

il ne se souvient pas à quoi je ressemble, si ?

heyoo
si ça en intéresse certains, j'ai commencé la traduction d'un namjin, voilàà

vert menthe | y.seokOù les histoires vivent. Découvrez maintenant