Chapitre 05 :

Começar do início
                                    

J'éclate de rire.

- Quoi ?
- Tu te fous de moi ? Moi aller à la gargotte ? Moi Bilal ? Tu m'avais cacher ton humour toi alors.
- Je suis sérieux ! Avoua t'il en clignant des yeux.
- Et tu vas payer avec quoi dis moi ?
- J'en ferais une dette et je payerais ça plus tard. Tu viens ?
- Passe une bonne journée Abdel. Souris je au coin en m'en allant.
- Attends !
- Quoi ? Demandais je sans me retourner.
- Où est-ce que tu vas ? Et ta femme ? Tu vas pas la laisser seule quand même, c'est son premier jour ici.
- Mêle toi de ce qui te regarde, tu serais plus gentil tu verras ! Repondis je en sortant une cigarette de la boîte que j'avais avant de l'allumer.

Je sortais d'un quartier lorsque ma très chère dame voisine, qui était toujours la première à appeler la police pour me dénoncer, m'interpella. Une vieille commére celle-là !

- Bilal ! Comment vas-tu ? J'ai appris que tu t'étais marié. Félicitations ! Désormais on te verra plus faire des allers-retours en prison on espère. Sort t'elle fierement lorsque je passais devant elle.
- Ca va ! J'ai appris que ta fille s'est faite engrossée et jusqu'à présent on ne connait pas l'auteur de sa grossesse. Telle mère, telle fille non ? Tu ne connais pas le père de ta fille et ta fille ne connait pas non plus le père de son futur enfant. Dorenavant on espère ne plus la voir aussi souvent à Saly !

Elle ecarquilla les yeux pendant que les gens qui avaient assistés à la scène se retenaient tous de rire.

- Espèce de....

Elle voulait me donner une giffle mais je retins immédiatement sa main.

- Attention ! Je ne suis pas reputé d'avoir un très grand self contrôle Madame. Lui souris je pendant qu'elle voulait s'en allait.
- Et encore une chose, dites lui que le bikini vert sombre donne un incroyable contraste à sa peau.

Je riais au coin avant de m'éclipser à mon tour. Jetant le megot de cigarette, je branchais mes écouteurs pour continuer mon chemin en écoutant de la musique, ça m'empêchait de penser.

Mais où est-ce que je vais ?
J'en sais rien, j'en ai aucune idée.

Parcontre on avait un très grand appartement luxueux que mes gars et moi avions achetés ensemble, chacun d'entre nous avait des clés mais sérieusement ce matin je n'avais pas envie d'y aller peut être plus tard mais pas maintenant.

Je suivais mes pieds qui m'amenérent devant la salle de boxe et de sport. J'y étais inscrit depuis ma sortie de prison et je m'avérais être un très grand boxeur, dommage que ce sport ne soit pas si populaire que ça dans notre pays sinon je m'aurais vu aller loin.

- Bilal ! Qu'est-ce que tu fais devant la porte ? Reste pas là, entre ! Me dit Badou, le gérant.
- Euh oui, je m'étais même pas rendu compte que je m'étais arrêter de marcher. Répondis je en entrant dans la salle suivit de lui.
- Sinon comment ça va ? C'est pas de tes habitudes d'être là à une heure si matinale.
- Ça va ! Ça va ! Dis je simplement.
- Alors passe une bonne journée mon ami.
- Toi aussi. Retorquais je pendant qu'il s'en allait.

Je deposais mon sac à dos. Et je m'en allais aussitôt porter mes gants de boxe puis je me mis en position devant le punching ball.
Je pris ma respiration et je commencais à donner de petites frappes pendant quelques minutes jusqu'à ce que des images me vinrent à l'esprit.

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- Bilal ! M'appela t'il en entrant dans notre chambre pendant que je dessinais. Ah tu es là. Qu'est-ce que tu fais ?
- Je fais un dessin ! Répondit l'enfant de 10 ans que j'étais.
- Et qu'est ce que c'est ?
- Là c'est elle et mes deux frères. Lui montrais je les 3 personnages dessinés en sombre.
- Pourquoi ''elle'' ? Demande t'il.
- Parce que je n'ai pas envie de l'appeler maman. Elle ne m'aime pas, c'est ce que tu m'as dit non ?
- Non, elle ne t'aime pas. Dis moi, est-ce que tu l'as déjà vu ?
- Non.
- Eih bien si elle t'aimait, elle serait venu te voir tu ne penses pas ?
- Si. Baissais je la tête.
- Non, non, tu gardes la tête haute. Toujours. Personne n'a le droit de savoir que tu es triste ou que tu as mal.
- Mais je suis avec toi, j'ai le droit non ?
- J'ai bien dis personne.
- Même pas toi ?
- Même pas moi. Il ne doit pas y avoir d'exception.
- D'accord.
- Et là c'est qui dis moi ? Demande t'il.
- C'est nous deux ! Souris je.
- Pourquoi nous sommes en habillés en blanc toi et moi ?
- Parce que nous sommes gentils.
- Ah oui ? Tu trouves que je suis gentil moi ?
- Oui. Tu m'as accepté et eux ne veulent pas de moi.
- En effet, ils t'ont abandonnés, ils sont heureux tous les trois et ils n'ont pas besoin de toi.
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À Un Monde De Toi.Onde histórias criam vida. Descubra agora