Chapitre 5

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- « AU PUTAIN DE BORDEL DE CHIOTTE !!!!!!!!! JE PENSAIS PAS TOMBER SUR LE NAVIRE DUN EMPEREUR MOIIIIIIIII !!!!!!!!!!! »

Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite de toute ma vie, même en sport. Je ne fis pas attention aux personnes que je croisais et bousculais ni aux exclamations que lançaient les hommes du réfectoires lancés à ma poursuite sûrement alertés par mon cri qui n'étais pas des plus féminin. A bout de souffle, j'ouvris une porte au hasard et je me propulsais à l'intérieur. Il semblerait que la pièce où je suis tombée soit la chambre d'un des commandants. Elle est plutôt bien rangée, un lit deux places à droite, un grand bureau avec de la paperasse dessus, une fenêtre juste derrière, une armoire à gauche et pour finir une porte menant sûrement à la salle de bain juste à côté de l'armoire. Je ferais mieux de partir au plus vite si je ne veux pas avoir de problème. Je jetais un rapide coup d'œil dans l'entrebâillement de la porte puis je sortis, déclarant qu'il n'y avait pas de dangers. Je continuais donc ma traversée à travers le dédale de couloirs toujours en courant le plus vite et le plus loin possible. C'est donc encore à bout de souffle que j'arrivais, encore, devant une immense porte d'où s'échappait une légère lumière. Je décidais de la pousser avec le peut de force qu'il me restait...Mais je crois que j'aurais pas dû... Toutes les personnes qui, il y a quelques instants me suivaient sans relâche, sont toutes réunis sur le pont.

- « J'ai un don pour ouvrir les mauvaises portes, c'est pas possible ! »

Je n'aurai peut être pas dû crier aussi fort, tous les regards sont dirigés sur moi pour la deuxième fois de la journée. Quoi ? Vous avez jamais vus une fille complètement perdue et qui crie partout ? Non ? Et ba tant pis. Perdue dans mes pensées les plus lointaines, c'est avec étonnement que je me reçu un truc en pleine gueule. Ce truc en question était mon sac de cours, il contenait mes cahiers, inutiles, des vêtements, logique, et mes affaires de dessin. Je relevais la tête afin de voir d'où provenait ce merveilleux lancé mais je fus bien vite surprise en constatant que plusieurs hommes avaient des sourires pervers sur leur visage tandis que d'autre s'échangèrent des messes-basses. Je sentis mes joues prendre une teinte rosé. Je ne leur apporta pas plus d'attention qu'ils ne le méritaient. Non, moi ce sont d'autres personnes qui m'intéressent. Plus particulièrement un homme aux cheveux bruns avec des tâches de rousseurs et qui se balade toujours torse nu avec son ami l'ananas. Je ne tardais pas à les trouver, ils étaient chacun d'un côté de leur capitaine, assit sur un trône au milieux du pont. Dire que dans le manga je le trouvais grave imposant, bon dieu qu'en réel c'est encore pire! Mes yeux se baissèrent automatiquement quand nos regards se croisèrent. Un silence religieux se rependit sur le pont. Il se racla la gorge avant de demander de sa voix qui respire le respect.

- « Comment t'appelles-tu, gamine ?

- S-Sky !

- Sais-tu où tu te trouves ?

- Oui, sur votre bateau. »

Il me regarda et ordonna à tous les hommes présents sur le pont, hormis les commandants, de retourner vaquer à leurs occupations.

- « Te souviens-tu de ce qui t'es arrivée avant que tu ne te réveilles ici ?

- Tout ce d'ont je me souviens cest d'avoir était kidnapper puis de m'être faite enfermée par un type bizarre pour enfin être à deux doigts de me faire tuer.

- C'est tout ?

- Euh... Ah oui ! J'ai entendu une explosion et j'ai vue des flammes étranges bleus et oranges juste avant de me prendre une pierre dans la tête et de m'évanouir. »

Je vis plusieurs des commandants se tourner vers Ace. Lui se contenta juste de détourner le regard en sifflotant les mains derrière la tête. D'accord, c'est clairement de sa faute.

Un monde parallèleWhere stories live. Discover now