chapitre 22

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Je me réveille de bonne humeur malgré que ce soit notre dernier jour en Italie. J'enfile un short fluide taille haute et un débardeur. Je commence à ranger les affaires qui traînes pendant que les autres se réveillent. Quand tous le monde est habillé, nous allons rejoindre les autres pour le petit-déjeuner.

Adrian - T'es toute mignonne là-dedans...

Il passe son main sur mon short et je le remercie rapidement avant d'aller me servir. Il se lève et me suit.

Adrian - C'est le dernier jour tu veux pas profiter...? Tu sais il reste encore deux trois semaines avant la fin du mois... Et je compte gagner...

Moi - Tu vas perdre. Ou du moins tu vas t'intéresser à quelqu'un d'autre que moi avant la fin du mois. Si c'est juste parce que tu veux coucher avec moi, on sait tous les deux qu'il y en a d'autres avec qui ce serai plus facile.

Adrian - Comme tu le dis c'est juste une question de sexe. Mais justement ce qui est bien avec toi c'est qu'il y a du défi, si c'est trop simple c'est pas intéressant. Le fait que tu le résiste me donne encore plus envie d'arriver à mes fins.

Même si je sais qu'il ne m'aime pas de la façon dont je voudrais, sa phrase me blesse un peu... "C'est juste une question de sexe" et moi comme une conne je suis en train de m'attacher.
Après le petit-déjeuner, nous montons les valises dans le car direction Milan. Adrian me fait m'assoir près de lui et fait passer mes jambes au-dessus des siennes. À chaque fois que sa main glisse le long de ma cuisse je frissonne de plaisir sous son contact et repousse sa main. Il se rapproche souvent de mon cou et son souffle chaud me rend de plus en plus dingue. Il me chuchote à l'oreille et je lui répond de la même façon.

Adrian - Tu me résiste, c'est dingue quand-même.

Moi - Je t'ai dis tu vas perdre...

Adrian - Tu te rappelle...? Que tu le veuilles ou non...

Moi - Tu n'oserais pas...?

Adrian - Si tu me dis d'arrêter je ne t'écouterais pas...

Moi - T'es vraiment un connard...

Adrian - Je sais... Tu sais que tu sens bon ?

Il enfoui son visage dans le creux de mon cou et respire ma peau. Ses mains m'entoure la taille et il me rapproche de lui. À cet instant il n'y a personne autour de nous. Je ne fais pas attention aux regards sur nous ou aux autres. Il n'y a que lui qui m'attire plus près de lui chaque seconde, ses mains qui ne veulent pas me lâcher et son visage qui s'enfonce dans ma peau. Je ferme les yeux et laisse mes doigts monter dans sa tignasse. Il frissonne et s'écarte de moi. Il me regarde bizarrement, repousse mes jambes et se lève pour retourner au près de ses potes. Il change du tout au tout et ne me calcul plus. Il rit fort et à chaque fois que nos regards se croisent, il semble contrarié et se concentre sur autre chose. Marion me rejoins aussi perturbée par son changement de comportement soudain.

Marion - Tu m'explique ?

Moi - Je sais pas il était tout chou et c'était cool. Et puis d'un coup il m'a poussé et il est parti.

Marion - T'as dis un truc qu'il fallait pas ?

Moi - Bah nan j'crois pas.

Marion - Il t'aime bien quand-même...

Moi - Nan, me dis pas ça j'vais espérer quelque chose de lui alors qu'il assume et qu'il dis qu'il veut juste m'avoir pas son lit...

Marion - La faon dont il te regarde laisse penser autre chose... Il te dévore des yeux...

Moi - D'une façon perverse...Mais pas avec des sentiments, c'est pas son style. Ne me dis pas ça s'il te plaît, je suis en train de m'attacher alors qu'il veut juste me baiser... Alors ne me fais pas penser le contraire

Marion - J'espère que y a pas que ça. Mais tu vas pas coucher avec lui rassure moi ?

Moi - Nan ! Pas dans ces circonstances. Il est vraiment super beau et cool...  Mais non c'est un fuck boy alors non j'veux quelques chose de sincère pour ma première fois.

Marion - Ok bon autre sujet je t'avais parlée d'un grand rassemblement/concours de deux roues et tout...

Moi - ouais

La discussion continue là-dessus. Elle veut m'y emmener pour mon anniversaire. Ce ne sera pas une surprise parce que l'organisation serai trop compliqué. Son idée me fait super plaisir. C'est vraiment une amie en or.

Arrivé à notre destination, la mâtiné est rythmée par des visites. En début d'après-midi on s'arrête sur une place pour déjeuner. Adrian et sa bande nous rejoignent. J'essaie de lui faire la tête. Je n'ai pas aimé qu'il me jette comme une conne dans le car. Mais ses conneries et la façon dont il fait tout pour attirer mon attention me font sourire. Soudain il se rapproche furtivement de moi et fond sur moi. Il me soulève et me jette sur son épaule.

Moi - Oh putain Adrian tu fou quoi là ?!?

Comme réponse j'obtiens un rire et j'essaye de comprendre ce qui se passe. Il commence à marcher et j'arrive à me redresser assez pour vois où il va. J'aperçois des jets d'eau qui sorte du sol, des enfants sont déjà en train de jouer pour se rafraîchir. Je comprends très vite ce qu'Adrian compte faire

Moi - Oh putain non ! Adrian non ! N'y pense même pas !

Adrian - Aller... Il fait chaud et puis je veux voir si je peux traverser les jets d'eau sans être trop mouillé !

Moi - NAN ADRIAN NAAAAAN ! J'TE JURE LE FAIT PAS ! SI TU VEUX ÊTRE MOUILLÉ OK MAIS PAS MOI !!!

Sa seule réponse est d'accélérer et de rire. Je me débat et lui répète de ne pas le faire. Juste devant les jets, il s'arrête.

Adrian - Bon alors combien on fait d'aller retour sans être trempé ?

Moi - Je sais pas,j'veux pas savoir, pose-moi par terre !

Adrian - Prête ?

Moi - Non non non pas du tout PAS DU TOUT NOOOOON !!!!

Il fait de longue enjambées et la première traversé se fait sans problème. Je vois au loin notre groupe qui se fout de nous. Adrian se retourne près pour une nouvelle traversé. Il s'élance et cours sur la fin. Il recommence encore mais cette fois-ci il calcul mal son coup et les jets d'eau montent au moment où nous passons. Je sens des gouttes m'arriver dessus. L'eau est froide. Je crie un peu par la surprise mais je rejoins les éclats de rire d'Adrian. Il fini la traversée et me pose enfin sur le sol. Il me regarde bêtement et je tape son torse pour le punir.

Moi - Mais t'es vraiment un gamin

Adrian - Avoue c'était drôle et ça rafraîchi.

Je ne peux pas m'empêcher de rire et nous rejoignons le groupe qui félicite Adrian de sa connerie.

TensionWhere stories live. Discover now