La pièce est elle aussi illuminé mystérieusement, et j'ai comme l'impression d'être dans un dédale à force de passer de salle en salle ainsi. Cette fois la salle est bien plus grande et la trappe d'où je viens est situé dans un des quatre coins de la pièce. Le cadavre à mes pieds est le seul de la pièce. Il porte une bure de religieux et une épais collier avec un pendentif représentant un œil, rappelant l'œil d'Horus de la mythologie égyptienne. Les Queelags avait des dons de métamorphose et le contrôle de la magie. Si des humains peuvent venir dans Zalénia, que Arthur a pu aller sur Terre avec notre aide, peut-être que des Queelags ont eux aussi voyager d'un monde à l'autre, créant mythes et légendes. Mettant ma bonne conscience de côté, je fouille le corps pour essayer de trouver quelque chose, comme une carte, une clé ou autre. Je me retrouve avec le collier, que je passe a mon cou, quelques petits triangles de cuivre que je suppose être de la monnaie, et enfin un parchemin vierge. Je me relève et après avoir tout rangé dans mes poches, j'explore la nouvelle salle. La pièce est plutôt en forme de rectangle très long et fin, presque comme un couloir mais de nombreuses étagères sur les murs ainsi que d'autres meubles, comme deux fauteuils, montre que c'est bien une salle. Sur une des étagères je trouve une plume et de l'encre, mais rien d'autre de plus pratique pour écrire. Alors c'est avec une concentration maximal que je recopie de mémoire l'étrange cercle magique que j'ai vu dans la salle précédente, puis je laisse l'encre séché et part vers une autre bout de la pièce. Il n'y a pas de fresques sur les murs mais de magnifiques statues remplissent les espaces vides entre les étagères chargés d'outils en tout genre, tel qu'un astrolabe et quelques sextants, ce qui indique que les Queelags étaient aussi de grands savants, à savoir si le sextant vient d'abord de Zalénia ou de la Terre, mais vu les échelles d'âge, il viendrait plutôt de Zalénia. Malheureusement, cette salle ne m'apporte rien, à part des statues de serpents, de géants et d'humains. Les étagères sont remplis d'objets inconnus comme des baguettes, des outils, des encens encore non brûlées. Par curiosité, j'allume quelques bâtons d'encens en invoquant de toutes petites étincelles, avec mon niveau si bas je suis encore loin d'invoquer des grosses boues de feu. Heureusement les étincelles suffisent et rapidement des odeurs fortes remplissent la salle. Le collier autour de mon cou se met à vibrer doucement et la pupille de l'œil s'éclaire légèrement, puis soudain tout semble chavirer autour de moi et je ma rattrape in extremis au bras d'une statue d'un Queelag, la statue possède le même collier que le mien, enfin sculpté pas un vrai collier. Je m'accroche à son bras et essaye de l'observer avec plus de détails mais ma vue se trouble rapidement.

Mes yeux se ferment pendants de trop longues secondes, puis je les rouvre et me retrouve ailleurs. Je regarde tout autour de moi, je suis en plein milieu du ciel au dessus de l'archipel qui est à la surface. Je e regarde et remarque que je suis semblable à un fantôme. Mais très rapidement mon vertige me rattrape et je me sent à deux doigts de vomir, malheureusement je n'ai rien a vomir, ou alors je ne peux tout simplement pas, alors le mal grandit en moi. Découvrant de nouvelles sensations de vol, je me pose rapidement sur une des îles de l'archipel. Je me calme en regardant des Queelags en train de faire leur vie tranquillement sans me voir. Puis le temps semble s'accélérer. Les Queelags sont étrangement guerrier, puis je voyage d'île en île en perdant mon vertige et je vois leur évolution dans le temps sur l'archipel. Je vois des bateaux se formés, des armées se créent. J'assiste à une étrange guerre silencieuse entre dragons et Queelags car aucun son ne me parvient. Ces ballets mortels dans les cieux font encore plus froid dans le dos que les champs de batailles résonnant des râles de guerriers à l'agonie. Je vois les dragons pleuvoir par dizaines sur l'archipel, de lourds cadavres s'écrasant dans l'eau. Puis un bon dans le temps se fait et je retrouve les Queelags, qui semble avoir perdu de leur civilisation, retournant à de minces cahutes et des champs de blé ou autre céréales, avec des outils en pierre. Oublié les armes destructrices qui ont ravagé les dragons, oubliés les sorts de morts qui sont désormais remplacé par des sorts qui font tombé la pluie. Puis nouveau bond dans le temps, des bateaux approche d'une île de l'archipel. Des hommes débarque sur un bout de l'île, des nains arrivent sur l'autre bout. Des enfants massacrés lors de l'avancé des soldats, les maisons brûlés par les terribles lances flammes des nains. Les hommes sont guidé par un homme ressemblant beaucoup à Arthur, probablement un ancêtre à lui. J'assiste impuissant à la fuite des Queelags sur une île que les autres peuples ne semblent pas voir, probablement l'île caché sur laquelle je découvre les mystères des Queelags et où mes sœurs s'entraînent avec les deux meilleurs professeur qu'elle peuvent avoir. Je contemple des rassemblement successif devant le temple, où un Queelag semble diriger les survivants, et qui possède le collier avec le pendentif en forme d'œil. Sans pouvoir faire quoi que se soit j'assiste à la séparation en deux camps des survivants, le grand chef n'apparaît plus depuis un bon moment. Les métamorphose commence et je peux voir réellement ce que la fresque représentait. Soudain je ne contrôle plus mes facultés de vol et je suis aspiré dans le temple souterrain. Une petite poignée de religieux semble travailler d'arrache-pied mais les lieux sont déjà poussiéreux. Je retrace mon propre parcours jusqu'à la salle dans laquelle j'ai perdu conscience et je vois le Queelag, qui n'est pas du tout un cadavre, qui allume des encens. Il s'installe ensuite dans un fauteuil puis ses yeux se révulsent et son corps s'agitent avant de s'immobiliser totalement. Après un temps impossible à déterminer, le Queelag sort de sa transe et note activement à la plume des choses sur des parchemins. Il semble avoir eu des visions grâce à l'encens. Je suppose que lui n'a pas une droit au film sur son peuple mais probablement à des visions du futur ou autre. Puis un dernier bond dans le temps se fait, le Queelag semble immensément vieux, ne me demander pas comment je fais pour la savoir car j'en sais rien. Cette fois il n'est pas seul dans cette salle. Des cages sont placés devant lui, une dizaine de cage avec chacune une version miniature de différents dieux.. Parmi eux, on peux reconnaître Akela et Moro, les deux dieux loups. Dans le fond de la salle, un portail s'éteint, je suppose que c'est le portail vers le monde des dieux. Mon fantôme fais soudain face au vieux Queelag, comme si je faisais parti des dieux en cage, et je peux voir qu'il tient enchaîné un dragon. Un autre dragon est perché sur son épaule, en totale liberté. Le premier est bleu azur et le deuxième est d'or. Puis le vieux Queelag prend la parole d'une vois qui semble si lointaine.

«-Enfin... J'ai enfin réussi... Les autres races ont massacrés mon peuple, mais moi je tient désormais leur dieux en cage... »

Il caresse le museau du dragon d'or.

«-Tous ça grâce à mon petit bébé, ma merveille, ma si belle création... »

Les dieux rugissent de rage, essayent de sortir de leur cage, mais soudain un cercle apparaît sous les cages, le cercle étrange que j'avais trouvé sur la fresque. Les dieux se figent et regarde avec effroi le cercle qui s'illuminent tandis que le vieux Queelag rigole à gorge déployée. Petit à petit les dieux s'effondre, soudain le rire s'arrête et est remplacé par une toux accompagné de crachat de sang. Le vieux religieux queelag meurt lui aussi en même temps que ses proies. Les piaillements paniqués du dragon d'or résonnent dans la salle. Les cages disparaissent et c'est la chaos totale. Un des dieux humains passe la trappe au fond de la salle et j'en déduis que c'est lui qui va tracer rapidement les derniers morceau de fresque avant de mourir. Puis j'assiste à une lutte sans merci entre le dragon d'or et les dieux quand soudain le temps se fige et je reprend de la matière, je ne suis plus la forme fantomatique que j'étais. Moro s'effondre et d'un râle il prononce des paroles dans une langue probablement divine mais ça reste étrange de voir un loup parler. Puis il disparaît et je sent sa présence en moi, comme lors de la bataille contre l'homme ours. Je commence à m'effondre et je vois dans ma chute les deux autres créatures légendaires que je connaît, l'héroïne dragonne azur Saphira et la déesse louve Akela, prononcé les mêmes paroles et le dragon d'or en fait de même. Je tombe et me cogne la tête, voyant pour la dernière fois les dieux en train de mourir car ils n'ont pas eu le temps de lancer leur dernières magies.

Je me réveille dans la salle, allongé par terre, avec une énorme mal de crâne. La pièce est plongé dans l'obscurité et je me relève en m'aidant de la statue à côté de moi. Je respire lentement et essaye d'assimiler les informations que j'ai eu. Il y a étrangement eu une guerre entre les dragons et les Queelags mais ce n'est pas si important. Si j'ai bien compris, la dragonne d'or serait une création du vieux Queelag, un peu comme un Frankenstein qui, à force d'expériences, créa la créature de Frankenstein. Puis je comprends pourquoi même avec l'aide de moro, la dragonne d'or m'a battu, car si j'ai bien compris le vieux s'est servi de la dragonne pour vaincre les dieux. D'où l'importance de prendre cette menace au sérieux et à quel point la solidarité des peuples est importantes. Mais trop de choses reste sombre. Pourquoi avons nous été prévenu d'une tel menace par un Queelag alors que c'est leur outils pour se venger, surtout que maintenant la dragonne a pris le contrôle d'une armée formée par les survivants qui ne sont pas devenus des arbres et qui ont fuit l'île par des souterrain encore plus profond que le temple. En tout cas la dragonne semblait être touché par le sort tueur de dieu, ce qui implique que si je retrouve le sort je peux résoudre le problème. Mais cela nous tuerait probablement aussi mes sœurs et moi... J'espère sincèrement que cela ne tuerait pas la partie humaine en nous, je tiens à mes sœurs et surtout à ma peau.

Les secrets  de l'autre mondeWhere stories live. Discover now