AUTRE MONDE

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On marchais depuis des heures et le ciel était étrange. Tout était étrange, je regardais les fleurs les arbres, les buissons, les insectes et tout me semblais différent, j'étais tétanisé de curiosité face à tout ces changements. Bien que je soie limité avec le collier je sentais la magie toute puissante et des forces nouvelles m'envahir. mes écailles et ma peau reluisaient et je hummais, je chantais presque.

MMM MMM  MMM

Les 4 humains n'étaient pas brutes avec moi et je les considérais comme des sauveurs. Puis, vint le soir et le Mage, Chronos nous dit que c'était l'heure du bivouac. et j'étais content car si il n'avait pas lancé un sort de force, j'aurais été raplapla.  J'avais tout transporté, trésor, armes, sacs, une vraie mule.Mais je préférais être une mule vivante qu'un dragon mort.

Chronos: "Dragon, tu as été docile tout le trajet, merci. Peux-tu nous comprendre.?"

Je fis signe que non.

 C'était du charabia pour moi et il écris sur le sol un symbole de dragon puis des flammes sur un feu.

Ils avaient ramenés du bois mort pour faire un feu et je crachai un flammèche et le feu s'embrasa.

Ensuite Je me mis en arc et je ne vis aucune objection qu'ils s'appuient contre moi, étant ainsi à l'abri du vent et surtout à l'abri des orcs et brigands  ou autres créatures obscènes.

Un hurlement, la nuit et des espèces de loups montés firent leur apparition. Des Gmorghs.

Ils étaient hideux, leur maîtres comme leur monture.

Vite, les hommes se mirent en position de bataille et mon corps servi de forteresse. j'étais trop lourd pour faire quoi que se soit. 

La hache était visiblement enchantée et le guerrier la lançait et quand elle pourfendait sa victime, elle réapparaissait dans sa main et ce fut comme une mitraillette de lancer de hache.

La hache était visiblement enchantée et le guerrier la lançait et quand elle pourfendait sa victime, elle réapparaissait dans sa main et ce fut comme une mitraillette de lancer de hache

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De même pour la lance de la guerrière et les flèches de la barde.  Le mage , lui, lançait des boules de feu à répétition.  Il chantait et puisait le mana de l'environnement et ne semblait jamais à cours.

Les ennemis devaient être une cinquantaine et acharnés à cause du trésor qu'ils avaient flairé. En effet, l'or dans ce monde, attirait comme par magie les monstres ou les hommes.  Ils déferlaient et les blessures aux humains s'accumulaient.

10 orcs s'approchèrent par derrière et FLLAmmm, rôtis avec leurs chiens. Il n'y eut pas de survivants et les humains me regardèrent perplexes pour savoir si j'étais ami ou ennemi. Et je m'aplatis!

Le guerrier me fis une tape amicale  sur l'épaule. Puis on se rassembla et on essaya de se reposer pour voir le carnage du matin.

Un carnage mais on repris la route.  je marchais à côté du mage  et ils me parlais mais je pigeais rien mais quand il montrait des signes je faisais oui ou non pour montrer que j'étais intelligent mais la frontière de la langue était bien là!

Puis il cita un nom: Ténébrion et la je m'arrêtai et me mis à gémir de peur.

Je devais cacher que j'avais un rapport ou que j'étais le fameux TENEBRION.

On arriva dans une ville moyenâgeuse mais ce qui fut le plus comique c'était la diversité des races et on s'arrêta devant l'enceinte de la ville qui avait de hautes murailles blanches, des tours couvertes par des toits coniques et il y avait un corps de garde et les gardes ne savaient pas si oui ou non, ils devaient lancer l'alarme. Le mage leur donna une pièce pour qu'ils se calment et je pus arpenter les rues de la ville jusqu'au château plus haut construit sur des rochers.

C'était plus une forteresse qu'un château et des hommes avec des charrettes vinrent me décharger et le mage me donna un coffret avec des gemmes et des pierres précieuses et me fit :

Ta part!

Je fis signe de remercier mais je voulais qu'il retire le collier. Mais il refusa : pas pour l'instant!

On me logea dans ses écuries et j'avais faim. Je vis du lait et du miel et il versa du miel dans le lait et je bus 2 seaux de lait et trois pains au lait. Ensuite j'écrivis sur le sable mon nom IVAN mais le mage dit, ah oui, tu connais l'écriture de ton monde. Pas celle-ci.

Il lança un sort de traduction et il me posa des questions.  Pourquoi j'étais enchaîné et je racontai mon histoire et bien sur j'omis Ténébrion.  C'était flou mais cohérent mais il  n'était pas dupe.

Je demandais qu'il m'enlève le collier mais il ne me connaissait pas assez pour accepter alors je me suis résigné.

Je lui en voulais et il le sentait.

Mais le collier de soumission garantissait aussi que j'étais sa propriété et que je pouvais vivre en paix en ville.

Il y avait des allées -venues d'aventuriers dans une sorte de grosse taverne avec des restaurants et des auberges aux alentours.

Tout un commerce d'objets magiques, des forgerons, des armuriers et maisons de soins.

Chronos me dit de ne jamais aller près de cette maison, c'était la guilde des aventuriers.

Comme je rêvais d'aller voir!

Mais ce sont les aventuriers qui vinrent me voir! en masse!

Les nains juraient, des elfes firent des gestes de prière et des aventuriers osèrent me toucher  pour tester la résistance de mes écailles. Ils se mirent vite en cercle autour de moi et un grand guerrier voulut se mesurer à moi. Mais j'étais terrifié!





Le dernier enfant dragon (TOME 1 de LA GUERRE DES TIAMATS)Where stories live. Discover now