Chapitre 17

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Irwène

Sullivan me repousse après quelques minutes.

- Faut pas pousser mémé dans les orties non plus.

Je lève les yeux au ciel.

- Tu m'as manqué Irwène.

Je lui souris en tapotant son torse avant de me diriger vers la maison pour trouver Raphaël et Camille. Je n'ai pas le temps de faire de grandes investigations que je trouve Camille au téléphone dans la cuisine. Je m'approche de lui et il raccroche les larmes aux yeux. Je fronce les sourcils.

- Eh qu'est ce qu'il se passe ?

- Je viens de me faire larguer.

- Oh ...

Je l'attire contre moi pour le réconforter. Un peu nul comme entrée en matière mais Camille est un grand sensible, il est toujours en train de réagir à tout, il vit tout comme une agression. Il sanglote contre moi tandis que je caresse son dos, malheureuse pour mon frère. Je ne suis pas très au point dans les relations amoureuses de Camille mais je crois qu'elle s'appelle Océane. Ma mère entre dans la cuisine au même moment et quand elle nous voit se précipite vers Camille. Un poil protectrice je pense qu'après avoir vu ses deux premiers enfants partir du jour au lendemain, elle fait tout pour garder les autres auprès d'elle, surtout Camille qui vient d'avoir 18 ans.

- Oh Cam qu'est ce qu'il se passe ?

Il change de bras et je me recule en lui faisant un petit sourire, il m'expliquera après. Ma mère m'embrasse la joue pour me saluer en même temps tandis que je m'éloigne. Je reviens dans le salon et croise mon père.

- Il est où Raph ?

Ses yeux se détachent du père de Ben avec qui il a une grande discussion

- A son match.

Je soupire avant d'avoir une excellente idée.

- Merci papa.

Je pars en courant et file vers Benjamin.

- J'ai une idée ! je m'exclame.

Il sursaute.

- Bonjour déjà ?

Je lui plante un rapide baiser sur ses lèvres.

- J'ai une idée !

Il se masse le front

- Et c'est ?

- Raphaël est à son match de foot, il finit à 18h, du coup je me disais qu'on pouvait aller le chercher tous les deux ? Il serait tellement content de te voir !

***

Je sens la main de Benjamin devenir moite dans la mienne au fur et à mesure qu'on s'avance du stade d'entraînement en contrebas.

- T'es sérieusement en train de stresser ? je le juge.

Il me lance un regard noir.

- Mais ce sont des gamins ! T'as été scruté pendant deux mois par des millions de gens !

- Ce n'est pas pareil, renchérit il, j'avais un ballon.

- Bah t'as qu'à jouer avec eux.

- Arrête d'avoir réponse à tout.

- Tu n'avais qu'à pas être aussi attirant pour que mon frère se jette sur toi complètement nu et que ça permette notre rencontre.

Il fait la grimace.

| toxique | b.pavardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant