De la fiction à la réalité // JB (Tome 3. GOT7 Vie de groupe)

41. Une journée pour nous

JB :

Avant de devoir se séparer, j'aimerais rester avec elle. Ses yeux sont fermés, sa respiration est régulière. Elle dort encore. Elle ressemble à un ange. Je m'allonge à ses côtés en collant mon corps au sien. Je pose ma tête sur l'oreiller, et j'attends qu'elle se réveille. Elle bouge après quelques minutes d'attente, et, se tourne lentement vers moi. Ses yeux plongent dans les miens. Je la serre dans mes bras, et elle laisse tomber sa tête sur mon torse. Qu'est-ce que c'est agréable ! Moi, je veux bien des réveils ainsi tous les matins. Elle embrasse mon torse, je craque.

Nous sommes mutuellement fragiles en amour. Il y a beaucoup de non-dits entre nous, notamment ce qu'il s'est passé avec son ex-mari Ron Jae. Nous n'en n'avons plus jamais parlé ensemble. C'est un sujet tabou pour nous. Cette confrontation avec ses hommes méchants et effrayants nous a secoués tous les deux. Je n'ose pas aborder ce sujet avec elle. Je sais que cette histoire inquiète mes amis, mais elle je l'aime depuis le premier regard. Ce passé est derrière nous désormais. Je pense que je peux tirer un trait sur cela. Un sourire d'elle, et tout est oublié. 

J'ai envie de rester toute la journée dans son appartement, proche d'elle. Je veux rester accroché à son coeur jusqu'à notre prochaine séparation. Quand je pourrais, je lui parlerais de mes craintes sur notre histoire. J'ai tellement de mots d'amour à lui dire, j'ai tellement de sentiments à lui exprimer, j'ai tellement besoin de sa présence dans ma vie. Son téléphone vibre. Elle se redresse pour décrocher. J'embrasse son épaule. Elle répond :

"-Allo !"

"- Tu dois rentrer sans tarder, tu es invitée à une émission de télévision !" La prévient son éditrice.

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GIDY :

Même pas un bonjour, même pas un mot gentil ! Tout de suite les directives ! Mon éditrice est parfois trop directe et encombrante. Je souffle, je préfère rester avec JB, au moins aujourd'hui. Je la questionne :

"- A quelle heure suis-je invitée ?" 

"- Demain matin assez tôt !". 

Je ferme les yeux. Ce n'est pas dramatique si je ne me présente pas à une seule émission. Je lui en fais part, elle me répond sèchement :

"- J'ai déjà fait le nécessaire pour ton billet d'avion ! Tu dois être à l'aéroport dans deux heures, je t'y rejoindrais." 

Je suis énervée. On dirait que c'est pratiquement un ordre. Comment peut-elle me parler ainsi et décider de ma vie ? Je lui réplique :

"- A l'avenir, je prendrais ce genre de décision, moi-même !" Je m'exclame fermement.

Puis, elle raccroche. Je tourne ma tête vers JB. Son regard est triste. Il a compris que je devais partir. Il me serre contre lui. Je m'accroche à son corps et j'ai les larmes aux yeux. Quand le reverrais-je ? Il ne veut pas me laisser partir, je n'en ai pas plus envie que lui. J'embrasse ses lèvres. Je suis désespérée. Je pense que j'écris mon dernier livre. Je n'ai plus envie d'être séparée de lui. Je reste sur son torse. Je ferme mes yeux. Le destin continue de s'acharner sur nous. Dans deux heures à l'aéroport ! L'ordre de mon éditrice me résonne encore dans la tête ! Pourquoi je lui obéirais après tout ? Elle ne m'a pas consultée, en premier avant de décider ! C'est la première fois qu'elle réagit ainsi ! Je lui en veux de m'empêcher d'être heureuse avec mon petit ami. Est-ce fait exprès ? Je serre mes lèvres.

Je me lève contre mon gré. Je dois me préparer. Je laisse JB dans le lit. Il n'a rien dit depuis l'appel de mon éditrice. Mais, j'imagine qu'il ne doit pas être ravi. Je sors de la salle de bain, il finit de se préparer. Je me précipite vers lui, je suis désolée de devoir le quitter ainsi. Il caresse mes cheveux, il fait semblant que mon départ ne l'affecte pas, mais je sais qu'il est triste. Je l'enlace avec affection. Il me sourit. Il me serre dans ses bras également. 

Je dois bientôt partir. Je propose de lui préparer un petit déjeuner, il décline. Il se jette sur moi. Il me porte sur le canapé. Il me caresse. Je crois comprendre ce qu'il souhaite, mais je n'ai pas le temps ! Il soude nos lèvres, il est très démonstratif et subjectif. Il frôle mes joues avec ses pouces. Il embrasse mon front. Puis il éloigne son corps du mien et m'informe :

"- Tu vas me manquer !"

C'est la phrase de trop. Je ne contiens pas mes larmes. Je suis malheureuse. Il essuie mes larmes avec son pouce. Il me serre encore contre lui. Cette séparation est réellement déchirante pour nous deux. Nous pensions chacun avoir au moins encore une journée ensemble. J'en veux à mon éditrice. Je ne vais pas laisser passer cela. Je sors de mon appartement en compagnie de JB. Il me propose de me conduire à l'aéroport, mais il ne pourra pas m'accompagner à l'intérieur. Je comprends. Déjà il m'y conduit, cela nous fait un peu plus de temps ensemble. Nos mains sont jointes dans la voiture. Mon coeur me fait souffrir. Je ne cherche pas à le cacher. Je suis trop malheureuse. Et j'essuie mes larmes. La voiture s'arrête sur le parking de l'aéroport. Voici le moment de se quitter. C'est trop dur ! Je ne peux pas me détacher de lui. Il me raisonne pour que j'attrape mon avion. Il me promet qu'il m'appellera tous les soirs. Je lui souris. Entendre sa voix, c'est toujours mieux que rien. 

Nous nous embrassons encore une fois, et je descends de la voiture. Je regagne le hall de l'aéroport. Mon éditrice, m'y attend déjà. Je la rejoins, je suis encore en colère contre elle. Elle me sourit, me tend mon billet et m'accompagne pour l'enregistrement des bagages. Nous montons ensuite dans l'avion et nous volons en direction de New York. Je me détends un peu en écoutant la musique du groupe de JB dans mes oreilles. Je ferme mes yeux parce que le voyage est long. Je vais me détendre un peu. Je viens de quitter mon petit ami, mais j'ai besoin d'entendre sa voix. Je monte le son. Je ne souhaite pas être dérangée.

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Petit chapitre contrariant pour chacun des personnages. On coupe court à leur retrouvailles.