De la fiction à la réalité // JB (Tome 3. GOT7 Vie de groupe)

11. Un baiser de cinéma ?

JB :

Je dépose délicatement mes lèvres sur les siennes. Cette sensation de douceur dévoile mon cœur aux personnes qui nous entourent. Mon émotion est tellement présente que mes yeux se remplissent de larmes. Je la serre dans mes bras, et une larme coule sur ma joue. Elle me transperce le cœur et ses lèvres lisses et sensuelles taquinent ma virilité. Je la désire. Quand je le réalise, je mets fin au baiser pour m'écarter de son corps. Elle me fixe, ses lèvres sont entrouvertes. Bon sang, si elle continue à me regarder de cette manière sexy, je vais me jeter sur elle ! 

On entend "coupé". Je souffle. Cette première prise a été torride et déroutante pour moi. Je rejoins Yugyeom qui m'observe de manière suspicieuse. Il entame la conversation :

"- C'était chaud ! Mais en même temps, je comprends quand on voit la partenaire que tu as en face !" Il appuie là où cela fait mal. 

C'était sensuel, mais j'ai réussi à contrôler à l'exception de mon désir. Elle me tourne le dos, discute avec le producteur de la scène. Je me morfonds dans mon coin, on ne m'informe de rien. J'ai un peu honte d'avoir été faible, et qu'une larme ait coulé sur ma joue. C'est une erreur d'interprétation parce qu'à cet étape de la rencontre, Myuong Kok n'est pas aussi ému par Angin Min. Le producteur se dirige vers moi. Il m'explique :

"- Ton interprétation était fabuleuse mais beaucoup trop sensible à ce stade de l'histoire. Tu dois refaire la même chose, sans larme et sans la serrer dans tes bras. C'est encore trop intime. "

Je hoche la tête, j'ai compris. J'ai reconnu moi-même mon erreur. Nous rejouons la scène, je contrôle mes impulsions et le baiser final. Je me penche pour l'embrasser, mes lèvres heurtent les siennes plus violemment que lors de la première scène où nos lèvres se sont juste effleurées. Nous n'échangeons pas un baiser platonique. Je suis étonné de sa réaction. Elle ouvre sa bouche, je l'embrasse profondément. C'est une opportunité pour moi. Mon désir s'accroît de plus en plus. Notre baiser est long. Il s'agit d'un vrai baiser.

"Coupé". 

Je dois m'arrêter de l'embrasser. Je ressens la gêne de Gidy. C'est elle qui a voulu un vrai baiser, et maintenant je suis fou parce que je ne peux pas la posséder. Je respire difficilement, mon cœur bat et bat, je ne résiste plus à toutes ses sensations exquises qui s'emparent de moi. Je souffle, je suis à fleur de peau. Si on doit encore tourner la scène, et ce baiser, je ne suis pas persuadé de pouvoir me retenir plus longtemps ! J'ai des frissons sur chaque parcelle de mon corps. Elle se tourne vers moi, puis elle est en face de moi, elle me sourit, en rosissant. Tellement adorable ! 

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DIGY :

J'ai honte, pourquoi je lui ai permis de m'embrasser réellement. Cette prise est retenue par Kon Ishikawa. Il nous l'annonce. J'ai craqué, il est beau et attirant. Je me suis laissée séduire et tentée par lui. Voilà le résultat. Il a saisi l'occasion. Ce baiser a été merveilleux. J'ai ressenti du désir, je suis choquée. Je n'ai jamais ressenti de désir avant, parce que mon mari ne me fait aucun effet. J'ai encore besoin de ressentir cela. Je me découvre avec lui. Mais, là je me suis conduite de manière trop entreprenante. Que va-t-il penser de moi ? Je rougis. Je quitte la pièce, cet atmosphère gênant me désarme. Il me regarde, je lui souris pour meubler. Je me gifle mentalement, je suis une femme mariée. Et en plus, mon mari n'est pas optimiste sur mon projet. Donc, je dois rester à ma place. Cependant, je suis heureuse. Il ne m'a pas repoussée, au contraire. J'ai eu l'impression que cela lui faisait également plaisir. Non, il ne faut pas que je pense à cela, sinon je vais être plus amoureuse de lui que je ne le suis déjà. 

Je me dirige vers les toilettes. Je me passe de l'eau sur le visage. Je n'ai plus la force de le regarder parce que je me sens embarrassée de mon comportement. En même temps, j'ai des circonstances atténuantes, c'est une bombe ce JB. Et j'ai un besoin secret. J'aimerais connaître l'amour qui vous donne des ailes, l'amour qui vous fait voyager, l'amour parfait et l'amour physique. Je désire connaître l'amour dans les bras d'un homme avec lequel je serais en confiance et en parfaite harmonie. Je reviens dans le studio. Je l'observe. Il est le candidat idéal pour l'amour que je rêve de découvrir. Toutes les filles de l'équipe le regarde avec des yeux énamourés. Je ne suis pas la seule  à être tombée sous son charme. Je souris. Je suis prise en flagrant délit par ma conscience à fantasmer sur lui. Séducteur, tiens ! Bourreau des cœurs, va ! 

Je souffle à nouveau. Je suis à un point de non retour sentimental, il a volé mon petit cœur, l'a dévasté, l'a anéanti. Qu'est-ce que je vais devenir ? Si je le côtoie mon cœur va finir par s'arrêter de battre, mon corps va écouter mon cœur et tous les deux ils vont me pousser vers ce JB. Mon mari ? La raison me tire vers le haut. Je me répète dans ma tête " Tu es mariée ! Tu es mariée !". J'ai envie de mettre un coup de poing à ma conscience, elle m'agace à me rappeler tout le temps ce gâchis de ma vie. Je vais devenir folle si je continue à écouter tout ce qu'il se passe dans ma tête en ce moment c'est-à-dire le duel entre ma conscience et mes désirs. Je suis fichue, au premier regard qu'il a posé sur moi, j'ai été prise au piège. Et le piège se resserre autour de moi de plus en plus. Je veux lutter, je ne peux pas m'abandonner à son charme. 

Le producteur nous appelle tous les deux. Il nous explique ce qu'il attend de la prochaine scène. Je regarde mes pieds, je suis trop gênée, là ! La honte ! ................

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Ok. Gidy a encouragé JB pour un vrai baiser. Ils s'en trouvent très perturbés tous les deux. Que vont-ils faire ? Essayer d'échapper à cette attirance ou se laisser séduire ?