De la fiction à la réalité // JB (Tome 3. GOT7 Vie de groupe)

29. La vérité éclate

YON :

Je ne bouge pas. Je continue de simuler que je dors. Il s'arrête. Je l'entends souffler. Il n'est pas satisfait. Je ferme mes yeux. Je suis obligée de dormir dans son lit. Il ne me touche plus. Il a compris ou il fait semblant de comprendre que je suis endormie. Je finis par réellement m'endormir, il s'est collé à moi. Même s'il ne peut pas m'aimer, il passe ses bras autour de mon corps et sa tête contre la mienne. Un bon point pour lui, il me respecte. 

Je suis réveillée par de l'agitation à l'extérieur de la maison. Je me redresse dans mon lit. Je profite que la voie soit libre pour regagner ma chambre. Je regarde par la fenêtre. Mon mari et ses gardes du corps retiennent une personne par les bras. Mon coeur s'emballe. Ils ont attrapé le maître chanteur ? J'enfile des vêtements et je les rejoins. Mon mari m'interdit de m'aventurer plus. Il m'ordonne de rentrer. Je refuse. Il s'énerve. Je sais qu'il n'est pas de bonne humeur et j'y suis certainement pour quelque chose. Il me pousse à l'intérieur de la maison et m'y enferme. 

J'attends des minutes qui me paraissent interminables. Puis finalement, il rentre. Il m'informe qu'ils ont attrapé la personne qui rôdait hier dans le jardin. Ils ne savent pas encore s'il s'agit du maître chanteur. Mon téléphone sonne au moment. C'est Kon Ishikawa :

"- Gidy, désolé de te déranger, mais nous avons un souci. JB a disparu. Ces amis m'ont contactés pour savoir s'il était avec moi, ou bien toi ! C'est pour cette raison que je t'appelle !"

Mon coeur s'arrête de battre. Je sens les battements dans mes tempes. Je vais m'évanouir d'inquiétude. J'ai peur qu'il lui soit arriver quelques malheurs. Je ne suis plus du tout rationnelle, mon angoisse me pousse à paniquer. 

"- J'arrive !" J'avertit le producteur.

Mon mari m'observe impatient de savoir ce qui me met dans cet état. Je lui raconte brièvement la situation et dans la foulée, je lui annonce que je pars de cette maison. Il me retient par le bras :

"- Tu n'iras nulle part. A ce que je sache nous sommes mariés ! Je ne veux pas que tu sortes de cette maison pour risquer ta vie pour un acteur !" Il hausse la voix.

Il m'énerve à m'interdire de sortir. Alors, je suis très cruelle avec lui :

"- Laisse moi sortir ! J'ai beaucoup de mal à te supporter. Je ne t'aime pas, bien au contraire, je crois même que je te déteste. Par contre, j'aime cet homme qui a disparu. Donc, il est ma priorité. Tu ne pourras pas m'empêcher d'y aller."

Il attrape ma taille, me soulève du sol, et me porte jusque sa chambre. Il m'allonge sur le lit, referme la porte. Il commence à enlever ses affaires. Il est torse nu. Il se pose sur moi me bloquant. Il envahit mon corps. Il caresse ma poitrine, il embrasse mon cou. Il est devenu fou, incontrôlable. J'ai peur. Il est très en colère, il peut me faire du mal. Il se redresse sur les coudes. Il m'observe et me dit :

"- Nous allons voir lequel tu aimes !"

Il embrasse mon cou, il caresse ma poitrine, il gémit. Il est heureux de m'avoir pour lui. Son désir commence à grandir, ses mains sont partout sur moi. J'ai envie de vomir. Il arrache ma chemise. Il dévore mes courbes. Ses yeux sont comme des billes. Il est excité, et c'est mon corps qui le rend incontrôlable à ce point. C'est un supplice pour moi. Il m'embrasse sensuellement, il va bientôt me posséder. Je ne le souhaite pas. Je me débats pour l'éloigner de moi. Je me défends corps et âme. Je ne serais pas à lui. Je donne un coup pied dans sa virilité, il hurle. Il se plie de douleur et se pose sur le côté. Je saute du lit, et je m'enfuis. Je cours le plus vite possible, et je profite que les gardes du corps de mon mari soient encore dehors. Je me faufile dehors . Je ne réfléchis plus, JB a besoin de moi. Je vole la voiture de mon mari. Je m'échappe de sa maison et de ses bras. Si je ne m'étais pas défendue, il n'aurait jamais arrêté. Il est devenu furieux lorsque je lui ai avoué que j'aimais JB. Mais, maintenant, j'ai peur des représailles pour lui. 

Je roule jusque l'hôtel où réside le producteur. Je frappe à sa porte. Il m'ouvre, et semble très surpris de me voir. Il attrape mon bras pour me permettre d'entrer. Il me donne un pull pour me recouvrir le torse à la place de ma chemise déchirée. Il me montre une lettre que les amis de JB ont reçue ce matin. Une lettre de menace avec une demande d'échange. J'en prends connaissance. Je tremble en comprenant l'objet de l'échange. Je souffle, je n'ai pas le choix. L'homme que j'aime est en danger. Je ne peux pas le laisser dans cette situation. S'il a été enlevé, c'est en partie de ma faute mais surtout celle de mari et ses affaires louches. 

Je ne peux m'empêcher de pleurer en lisant les menaces proférées sur cette feuille. Autrement dit, si je ne me rends pas, ils le tueront. Je vais me rendre. Nous devons attendre qu'ils nous contactent à nouveau pour fixer un lieu de rendez-vous. Le temps passe, et ils ne nous ont toujours pas rappelés. Je suis de plus en plus morte d'inquiétude pour lui. Nous avons encore tant d'amour et de bonheur à partager. Ce serait cruel de nous enlever cela. Je ne pourrais pas vivre sans lui. Je tourne en rond dans cette chambre d'hôtel. 

Mon mari doit me haïr désormais. Comme j'ai eu peur pour JB, j'ai avoué à mon mari que j'aimais un autre homme. J'ai vu de la douleur dans ses yeux qui s'est immédiatement transformée en colère. Sa nature est revenue au galop. Après cela je ne pense pas qu'il lève le petit doigt pour me sauver quand je serais la prisonnière du maître chanteur. Je sais que je me livre à ma propre mort, mais je dois sauver JB, il n'est qu'un otage d'appât. Cette attente est épuisante, j'ai le temps de me poser trop de questions. Mon esprit n'est pas serein. J'ai tant de regrets et tourments dans ma tête. Si je m'en sors, je demanderais le divorce.

Puis la sonnerie du téléphone du producteur fracasse le silence qui régnait dans la chambre d'hôtel. Il décroche.................................

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Les ravisseurs ont attrapé l'amant pour faire sortir leur cible. Ils ont réussi. La vérité est tombée et a fait beaucoup de mal.