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니가 떠날 때, 그는 온아요
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Taehyung était parti depuis maintenant une heure. Il était parti dans la soirée pour aller boire un verre avec Hoseok, récupérer ses cours. Jungkook s'était mis à écrire son roman, profitant de son absence. Lorsqu'un rayon de soleil filtra à travers la fenêtre, il alla se préparer un café bien chaud. Jamais il n'aurait cru parler de ça à quelqu'un un jour. Ce n'était pas quelqu'un, c'était Kim Taehyung. Mais tout de même.

Le brun commençait à regretter d'avoir était aussi faible, d'avoir partager ses peines. À présent que l'appartement était vide, il se sentit étrangement accompagné. Comme si l'absence d'un homme entre ses murs avait faire renaître ce démon qui les habitait. Jungkook secoua la tête énergiquement, sentant ses pensées se noircirent. Taehyung ne savait pas tout, il en savait plus que jimin, beaucoup plus...

Mais Jungkook avait garder le plus lourd à porter au fond de son cœur, comme une ancre qu'il traînait avec lui partout où il allait. Les mensonges l'avait longtemps couverts. Il continuerait à faire semblant s'il le fallait. Et il le fallait. Sa conscience lui hurlait de crier, de remplir le silence de clameurs torturantes. Il ne l'avait plus fait une seule fois depuis un an, hurler à la mort. Il savait cette sensation horrible d'impuissance.

Quand l'on crie jusqu'à être à faune, hurlant à l'aide. Que l'on sait que des personnes nous entendent, mais font les sourdes. Car ils savaient... Mais lorsqu'ils le croisaient, vide comme une coquille, ils faisaient comme si rien ne se passait. Des sourds, et des aveugles. Voilà chez qui le jeune noireau avait vécu. Des lâches, des monstres. Jungkook les avaient supprimés, incinérés. A présent les fumées polluaient son cerveau détraqué.

Pourtant, de l'extérieur, il paraissait heureux. Normal, juste un peu maussade, extrêmement calme. Il n'était pas maigre, il s'était toujours nourri. C'était assez étrange d'ailleurs, cette façon qu'il avait eu de boire des litres et des litres de liquides, comme pour se laver, se blanchir, se purifier. La drogue, il avait essayé, il s'était piqué, il avait aimé, il avait oublié. Une overdose au bord du comas et il avait brutalement arrêté. Vomissant et tremblant sous le manque.

Mais Jungkook était intelligent. Il avait essayé aussi de se vider de toute cette saleté, de toute cette noirceur, en laissant son sang s'écouler de sa peau taillardée. D'ailleurs, on en voyait encore quelques traces sur ces cuisses. Mais ce n'était pas sur ses bras, alors personne n'avait jamais remarqué. Même pas le châtain. Ou alors il n'en avait rien dit. Le seul qui les avait vu, ces traces rougeâtres, c'était son père. Il en avait été si furieux, si violent.

Il se souvenait parfaitement de ses yeux dangereux. Les yeux du diable, complètement fous, remplis de haine et de désir, lugubres. Il se souvenait de ses mains, de sa bouche, de son corps, répugnant, horrible, mais indéniablement plus fort. Sa poigne sur ses poignets. Sa poigne sur ses cuisses. Sur son dos, sur ses hanches, sur son corps entier réduit à l'atrocité la plus indicible. De la manière dont il tordait ses muscles, le contraignant dans des positions toutes plus douloureuses et perversement rabaissantes les unes que les autres.

Les coups, lorsqu'il se débattait sous la force farouche du condamné. Les menaces, les liens parfois, mais encore et toujours, les démonstrations de plaisir de son boureau. La pire des tortures. Jungkook avait déjà pensé à se tuer, malgré son père qui lui crachait que s'il y songeait, il le saurait et le ferait souffrir encore plus. Si c'était possible.

Si je meurs, il ne pourra pas me punir... C'était dit le jeune garçon. Mais il restait sa sœur. Yoonji. Elle avait quatre ans de moins que lui. Il avait extrêmement peur que son père touche à sa sœur, ce qu'il ne fit jamais. Mais si Jungkook disparaissait, qu'adviendrait-il de la pauvre enfant ? Elle subissait déjà, vivant avec un secret morbide entre les murs de sa maison. Mais sous la douleur, la honte, le désespoir, la colère, la peur, Jungkook avait tout essayé.

Il y avait eu des moments où il avait été déconnecté de la réalité. Il avait déjà pris 800 grammes de péthidine, savamment procurée par des réseaux illégaux. Ça avait été l'arrêt respiratoire, le comas, l'arrêt cardiaque, mais la mort s'était jouée de lui. Il s'était réveillé dans des draps froids sentant l'antiseptique. Encore, il avait réitéré l'expérience, toujours, la mort lui avait ri au nez. Il avait pourtant pris une dose à laquelle un être humain normalement constitué n'avait pas de point retour. Il avait eu une chance préjudiciable.

Il avait fini par se dire que si lui ne pouvait pas partir, alors c'était les autres qui partiraient. Il avait mit le feu à cette poudre, il s'était assis sur cette marche, il avait pleuré, il avait tremblé. Il s'était longtemps demandé s'il sauvait sa sœur, s'il se sauvait lui. Finalement il était parti, avait déambulé mort-vivant dans des rues sombres. Lorsqu'il était revenu, tout avait disparu.

Depuis qu'il était dans cette maison qu'un oncle lointain lui payait, il s'était mis à écrire. Penser les mots pour panser les maux. Puiser dans ce puits sans fond. Il vivait, malgré qu'il était normalement hors des suspicions à présent, dans une peur bleue d'être attrapé. D'être plongé dans une cellule noire. C'était ce qu'il méritait après tout. Le noir.

ㅡㅡㅡ
Je vomis.
Et je vomis encore en sachant que ça existe.

ᴇ́ᴄʟᴀᴛs sᴏᴍʙʀᴇs | ʲᵏ ˣ ᵗʰOù les histoires vivent. Découvrez maintenant