T o m e II C h a p i t r e 3 6 : Rayons Lunaires

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Un bruit sourd, tel un grêlon tombant sur les tuiles des toits, résonna dans la chambre plongée exclusivement dans le noir, sans aucune porte d'entrée pour la lumière du soleil réfractée par la pleine lune. Je ne dormais pas, cela m'était impossible, ma dite dispute avec Yeonseong m'avait perturbé les sens, tourmenté l'esprit depuis ce début d'après-midi qui c'était pourtant si bien annoncé, mais je crus d'abord à une hallucination auditive, ou un simple oiseau insomniaque. Pourtant cette répercussion se répéta quelques secondes plus tard, et je pus désigner les volets comme l'endroit du choc.

Mes sourcils se froncèrent d'eux même et j'attendis avec circonspection avant de me mouvoir enfin. Je détachai avec difficulté et contre mon gré les bras de Taehyung qui m'encerclaient tout contre lui, me tenant comme sa vie elle même d'une chaleur réconfortante, et me levai avec transition tout en contractant mes abdominaux, afin de ne pas réveiller le garçon par le vide sur lui.

J'ouvris la fenêtre en priant qu'elle ne grince sous ses joints, ouvrant par la suite les stores qui laissaient traverser la chaleur étouffante de cette nuit étrangement bruyante, tout comme la légère brise caressant et poussant les morceaux cotonneux et humides flottant dans le ciel étoilé tels des ballons volants grandeur nature à formes diverses. Je penchai la tête tout en tenant le rebord de la fenêtre sous mes doigts crispés par cette pénombre aussi apaisante qu'étouffante, et vis une petite silhouette se dessiner dans le jardin familial. La masse informe me fit de grands gestes des bras, voulant interpeller mon attention qui était déjà posée sur lui.

« Jungkookie ! Me héla celui que je reconnus comme étant Yoongi hyung. Descends ! »

Je n'eus besoin de plus pour refermer tous les battants et m'éclipser sur la pointe des pieds vers la porte de mon entre. Je soupirais de soulagement en entendant le pur silence après que j'eus traversé l'encadrement furtivement. Je descendis de ce même volume sonore les marches des escaliers, et piquai les clés de la maison avant de m'enfoncer dans la nuit profonde et dense, aux allures de peintures enchanteresses. Pas un bruit, pas un feuillage craquelant, pas un moteur bruyant ni âme vivante, tout eut l'air d'un rêve bercé de mirage, mais la brise caressant mon torse et mes jambes dénudés contredirent cette observation fantasque. A vrai dire, je n'avais même pas pris la peine de me vêtir, après tout nous n'allions pas non plus vagabonder dans Daegu, j'en doutais fort.

Sink                .Taekook.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant