Sink .Taekook.

T o m e II C h a p i t r e 1 6 : Le Boiteux

Classé 12ème dans les fanfictions, je suis émue. T~T

Friends ? You're not my friend.

▲
▲   ▲

▲
▲   ▲

      Seokjin avait quitté ma maison tôt durant la mâtiné pour sa faculté et Namjoon travaillait aujourd'hui à la station essence. J'étais donc sans surveillance et j'allais en profiter pour tenter de faire changer les choses. Je me sentais comme un gamin sans la vigilance de ses parents sur le dos et je ne sais pas si j'en était agacé ou amusé de cette réflexion.

     Je n'arrivais à trouver le repos ces derniers temps, mon esprit était tourmenté par toutes les choses que je devais réussir à commettre, tous les éléments du passé qui devaient être modifiés. C'était une horrible mission que j'avais là, mais je me devais de l'accomplir. Ce n'est pas grâce à ma simple présence que tout allait s'arranger, loin de là. Mes peurs et mes troubles se formaient en cauchemars horribles dont la finalité était traumatisante ; je finissais par ne sauver personne et tout le monde se tuait. Un cauchemar horrible je vous dis. Je me réveillais ensuite en sueur le cœur sortant de la poitrine, et heureusement qu'il y avait les ronflements de Namjoon dans la pièce d'à côté qui me rassuraient et grâce à cela, je retrouvais bien vite le sommeil. Lui et Seokjin restaient chez moi afin de me surveiller et de pouvoir m'aider à tout moment si besoin est, et je les remerciais grandement de cela et puis ainsi, ils pouvaient peut-être se rapprocher un peu plus.

    Je ne savais pas trop où trouver Taehyung pour l'affronter. Mon plan était de le prendre en flagrant délit avec un hématome sur le visage, car j'imagine que c'est pour ça qu'il m'évite, et il finirait par me dire sa situation. Ainsi dit, ça avait l'air beaucoup trop facile et je doute que ça le soit réellement. De plus je ne pouvais pas me ramener comme une fleur dans son appartement dont il ne faut pas l'oublier, est encore occupé par sa sœur et son père violent. Je n'étais pas censé savoir l'endroit de son habitation et l'excuse du « c'est Nam hyung qui me l'a dit » ne marcherait certainement pas dû à leur horrible manie de tout me cacher.

     Boiteux, les cernes lourdes mais le pas déterminé je me dirigeais donc vers son lycée. Nous avions plusieurs fois parlé dans le temps, du lycée où nous allons étudier et lui avait, sans m'expliquer pourquoi, choisi le lycée le plus paumé de Daegu, réputé pour leurs cancres et leur taux d'échec au concours national. Sa raison, et surtout son excuse avait été alors « Ça peut être drôle ». Je m'en était contenté.

     Je n'aurais peut-être pas dû car ainsi attendant la sortie des élèves pour le déjeuner dans la cour du lycée qui n'était même pas protégée d'une grille, n'osant m'asseoir sur le banc où des garçons aux airs féroces me toisaient, j'étais affreusement mal à l'aise. Ils devaient se demander pourquoi un handicapé sans uniforme restait planté au beau milieu de leur cour. Moi même je me serais posé des questions, mais je ne l'aurais pas fixé ainsi du regard, à l'embarrassé plus qu'il ne l'était déjà.

     Je vis du coin de l'oeil un grand jeune homme apprêté de vêtements de ville les approcher pour les saluer avec familiarité. Il s'assit ensuite avec eux en leur demandant quelles étaient leur occupations et pourquoi ils me regardaient ainsi. J'entendais toute leur conversation d'ici, ils n'étaient pas les garçons les plus discrets non plus, et je les écoutais aussi émettre des hypothèses sur la raison de ma venue ici, le nouveau finit par les faire taire en m'hélant.

« Eh gamin ! S'écria-t-il alors que je n'osais tourner la tête sur les adolescents qui avaient l'air loin d'être commode. Yah ! Je sais que tu m'entends le boiteux ! »