Sink .Taekook.

C h a p i t r e 4 2 : Premières paroles

Je l'ai donc accompagné et ai préféré discuter avec elle plutôt que rouler dans un silence embarrassant.

"Taehyung... Il ne va plus à l'école ? questionnai-je inquiet pour mon dongsaeng.

-Je crois qu'il n'y va plus... m'avoua la fille honteuse. J'ai essayé de lui dire mais... il ne m'écoute pas. Enfin tu connais comment il est...

-Justement, je le connais. Si tu lui redemandes je suis sûr qu'il finira par abdiquer et retournera en cour. S'il te plait, essaye de le convaincre, t'es sa Noona, il t'écoutera sûrement" demandai-je en la regardant longuement dans les yeux pour m'assurer qu'elle allait le faire.

Elle avait détourné le regard en rougissant, frottant ses mains entre elles nerveusement. Elle était si prévisible.

"Comment est-ce qu'il est à la maison ? interrogeai-je.

-Taehyung ?

-Qui d'autre, ris-je sarcastiquement.

-Il...Il... balbutia la jeune fille embarrassée. Il est assez calme, ne dit rien... Il reste assez dans son coin... surtout quand... elle s'arrêta de parler, me jetant un coup d'oeil inquisiteur pour voir si j'avais tiquer.

-Je sais pour votre père, lui appris-je sombrement sans la regarder, les yeux posés sur la route.

-Oh... Et bien Taehyung... il reste surtout dans son coin pour ne pas se faire...frapper.

-Tu es en train de me dire que c'est surtout toi qui prend les coups ? questionnai-je d'un sérieux presque professionnel.

-Je... Je ne voulais pas le dire comme ça mais... hésita-t-elle en me regardant pour attendre une quelconque réaction.

-Taehyung... Qu'est-ce qu'il mange la journée ? questionnai-je.

-On peut arrêter de parler de Taehyung une seule seconde ? demanda-t-elle agacée en haussant la voix. Tu ne parles que de lui ! Marie toi avec lui si tu l"aimes !"

Je n'ai rien dit et ai ralenti la voiture un peu plus loin de la faculté pour ne pas qu'on la surprenne à sortir de mon automobile. Je lui demandais de sortir dans un calme olympien bien qu'un peu sec et elle balbutia des choses incohérentes d'un ton faible et des trémolos dans la voix. Lorsqu'elle referma la porte je conduisis jusqu'à la faculté pour me garer convenablement, sans aucun regard pour elle.

Je ne sais pas à quel jeux elle jouait mais je détestais ça. A se faire passer pour la victime, elle me faisait la haïr plus qu'autre chose. Je connais Taehyung, jamais il ne laisserait sa Noona se faire frapper en se terrant dans un coin, il serait plutôt du genre à prendre tous les coups pour le bien de sa grande soeur. Cette dernière... Sur le coup j'avais eu envie de la gifler, je n'étais pas pris d'accès de violence habituellement mais elle me mettait vraiment dans tous mes états. L'une des choses que je détestais le plus était les mensonges et trop d'un coup... ça ne m'avait pas mis de bonne humeur, loin de là.

Pourtant une chose me calma comme une douche froide lorsque je rentrais dans la petite salle de littérature appliqué. Je m'assis en silence comme à mes habitudes, laissant tomber mon sac sur la table avant de l'ouvrir et d'en sortir les affaires nécessaires. Je vis comme au ralenti Yunseon rentrer dans la salle, ces cheveux volants derrière elle comme dans un vieux film romantique. Je la vis me regarder une fraction de seconde avant qu'elle ne détourne les yeux et que je rougisse en baissant la tête. Ca avait été si court mais assez longtemps pour faire manquer un battement à mon pauvre cœur fragile. Elle s'était placée dos à moi, à son pupitre habituel et sans que je ne comprenne comment et sans que je ne m'en rende vraiment compte elle me souriait en me saluant de sa belle voix fluette avant de se détourner aussi rapidement qu'elle m'avait regardé.

"Bonjour Seokjin" avait-elle simplement soufflé avec une aisance, roulant les lettres de mon prénom comme le titre d'une douce poésie.

J'étais tétanisé sur le coup, je ne m'y attendais tellement pas et cela avait été si spontané que j'avais piètrement balbutié une réponse approximative et grossière d'une voix peu sûre d'elle. J'avais tout oublié sur le coup, mon prénom, son prénom, qui j'étais et à quoi je pensais avec qu'elle ne me salut. Il n'y avait dans ma tête qu'elle et moi, son existence et la mienne dans cette ridicule salle. Elle avait gloussé puis n'avait plus rien dit de l'heure, j'avais ressassé ces simples mots, les tournant et retournant dans ma tête comme un mantra. Je marquais ce moment dans mon esprit en lui donnant autant d'importance que la naissance de Jesus.

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_Coeurs sur vous parce-que ce matin je me suis réveillée et j'ai 60-70 notifications wattpad où des gens votaient pour ma fiction. Je suis vraiment contente que vous appréciez ma fiction et que vous la suivez au fil des jours, ca me touche énormément. J'adore lire vos commentaires meme si des fois c'est que des onomatopées x) alors n'arrêtez surtout pas !_

Je crois que j'ai jamais eu autant de votes d'un coup. >///<