Un coup en plein coeur (tome 1 TERMINÉ).

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Une fois avoir déversé un bon litre de larme dans mon lit, je ne cesse de penser à cette fille au long cheveux blond et à Cayden. Il a choisit de rester avec elle plutôt que de me raccompagner à la maison... Je suis... Je n'ai pas de mots. Oui, je suis brisée.
Prise de jalousie et remplie de curiosité je prends mon téléphone entre mes mains et envoi un message à Kate :
CAYDEN A UNE PETITE AMIE ?
la réponse ne se fait pas attendre :
QUI ?
Je lui réponds :
LA FILLE AUX LONG CHEVEUX BLONDS.
La réponse me vient quinze minutes après :
AH OUI... DEPUIS UNE SEMAINE... C'EST LA PREMIERE FOIS QU'IL EST EN COUPLE. ON DIRAIT QU'IL EST AMOUREUX...

Encore sous l'emprise de l'alcool, je jette mon téléphone sur le mur de ma chambre et après une bonne heure à avoir pleurée toutes les larmes de mon corps, je m'endors.
                                  ***
Ce matin, c'est ma mère qui me lève. Il est cinq heures du matin. J'ai la gueule de bois et j'ai l'estomac qui tourne. Elle me demande de préparer ma petite valise pour les deux jours que je passerai au camping et je m'exécute. En la préparant, je remarque mon téléphone à terre, brisé en deux morceaux. J'ai envie de pleurer ! Il n'y a que moi pour faire des choses pareilles. Et c'est lorsque je me souviens du pourquoi j'ai fais ça que j'ai encore plus envie de pleurer... Néanmoins, je me contiens. Je prends une douche et un petit déjeuné mais rien n'arrange ma situation. Je suis toujours aussi démolie psychologiquement et affaiblie physiquement. Je pose ensuite la valise dans le coffre de ma voiture et m'installe sur la banquette arrière. Je m'allonge et soudain, c'est le trou noir.

                             ***
Lorsque je me réveille, la voiture ne roule plus. Je me redresse et remarque que nous sommes arrivés au camping. Néanmoins, je ne vois pas ma famille. Ni les Kross. Je sors de la voiture et une fois debout, je ressens une forte nausée. Je vomis. Tant mes jambes flageolent, je tombe à côté, à même le sol.
Il faut que je trouve mes parents et que je prenne un foutu médicament ! Ne sachant pas me remettre debout tant je tremble, j'essaye de ramper.
Soudain, je remarque quelqu'un que je connais. C'est Cayden. Alors il est venu ? Je ne voulais pas le voir mais peut importe, je suis tellement mal...
Il me remarque et voyant mon vomi, il se dirige vers moi, affolé.
Il s'abaisse et me soulève dans ses bras.
- J'ai besoin d'un médicament...
- Je vais t'emmener où on a planté les tantes et j'irai t'en chercher un. Dis t-il, durement.
Une fois arrivé à destination, je vois que mes parents ont déjà implantés leur tente ainsi que les Kross et Cayden. Il me dépose dans sa tente et pars. Tout le monde accourt vers moi.
- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Me demande ma mère affolée.
- Rien, j'ai juste mal au ventre, ça va passer mais il me faut un médicament... Je la rassure.
- Je vais aller t'en chercher un me dit Marc.
- Non, ce n'est pas la peine. Cayden est partit en chercher un. Je ferme les yeux.
- Je vais te concocter un petit quelque chose. En attendant, essaye de te reposer d'accord ? Me dit Elizabeth avant d'ajouter : Mets-toi dans les draps de Cayden de toute façon la tente est assez grande pour deux personnes.
Ma mère me tend un baiser et ils ferment la tirette de la tente. Je me mets dans ses draps même si je n'en ai pas totalement envie et ferme les yeux.
Un bruit de tirette me fait sursauter et j'ouvre les yeux.
- Tiens ! Il a dans sa main, une bouteille d'eau qui me tend. C'est ce que ma mère t'a préparé et ça, il me tend une pilule blanche, c'est un médicament pour les nausées.
J'attrape la bouteille et bois quelques gorgées. Le goût est assez plaisant dans la bouche.
- Les enfants ! Crie ma mère avant de passer sa tête dans la tente. On va voir un spectacle. On revient ce soir. S'il y a quoi que ce soit qui ne va pas, vous m'appelez. D'accord ?
Cayden hoche la tête et elle nous enferme tout les deux dans la tente. Je décide de fermer les yeux et d'essayer d'oublier ce mal de ventre qui me ronge.
- Je vais aller monter ma tante, je dis.
- Reste ici. Ce n'est pas comme si tu n'avais jamais voulu dormir avec moi. Il me nargue et tout d'un coup, il extirpe son téléphone de la poche de son jeans car il vient de recevoir un message.
Les yeux encore rivés sur son téléphone, il sourit. Je réprime tout de suite ma jalousie qui vient à peine de monter en moi en fermant les yeux afin de ne pas voir la suite.