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Le bruit des essuie-glaces est le seul bruit se trouvant dans la voiture pendant au moins plus de trois minutes. Trois interminables minutes quand enfin il dit :
- Qu'est-ce que tu faisais là-bas ? Il est tellement rude dans ses paroles et le sang de sa lèvre coule encore plus.
- Il m'a invité... Je suis une idiote... Je n'aurai pas du...
- Au moins, je suis d'accord sur le fait que tu sois une idiote !
Je me vexe. D'un coup, il se gare. Nous sommes arrivé à la grosse villa où il s'était déjà arrêté il y a pas longtemps de cela pour prendre son sac de sport.
- Sors.
Je l'écoute cette fois et je le suis. Lorsque nous arrivons, une vieille dame nous ouvre la porte. Elle à l'air tellement heureuse de voir Cayden. Elle est petite avec des cheveux blonds à la limite du blanc et elle a de beaux yeux verts.
- Monsieur ! Vous allez bien ? Oh ! Fais t'elle en voyant sa blessure. Encore ? Je vais vous soignez...
Encore ? Comment ça, encore ? Quelles questions ! Je suis une idiote. A l'évidence, Cayden doit certainement se battre beaucoup... Mais, une chose continue de m'échapper... Pourquoi cette dame l'appelle t'elle monsieur ? Elle est plus âgée pourtant.
D'un coup elle s'agite mais Cayden la calme et la rassure.
- Ce n'est rien Maria, je vais utiliser la salle de bain.
Il entre et la dame pose enfin les yeux sur moi.
- Oh mais c'est... On dirait qu'elle me reconnaît alors que je ne la connais pas. Ses yeux brillent et elle joint ses mains ensemble. En disant ces mots, elle me sourit mais sa parole se trouve être coupée par Cayden :
- Une fille. Il se prononce sèchement, de façon à lui dire qu'elle doit se taire.
- Et bien... Allez-y. Elle ouvre tout grand la porte avec toujours son regard qui s'attarde sur moi et je suis Cayden.
La maison est vraiment grande et tellement belle. La couleur taupe est celle qu'on retrouve un peu partout. Il y a des photos avec des animaux. Il y a de la lumière un peu partout. Cette maison est tellement chaleureuse et accueillante. Mais une question me trotte : qui était cette femme qui avait l'air de me connaître ?
Tout d'un coup, je sens la main de Cayden qui attrape la mienne. Un frisson glacé chatouille mon corps.

Il monte les escaliers et je suis obligé d'en faire autant

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Il monte les escaliers et je suis obligé d'en faire autant. Quand nous arrivons dans le couloir, il est simple mais un miroir et quelques petites lumières autour le rendent mignon. Ce couloir donne la vue sur quatre portes. Il entre où se trouve la première porte à droite et je le suis.
La pièce est bleue, fort claire. C'est une salle de bain. A droite se trouve les toilettes et à gauche, la baignoire. Au milieu de ceux ci, se trouve un évier, une petite armoire et un gigantesque miroir.
Il se dirige vers celle ci et ouvre l'armoire. Il extirpe alors une grosse boîte à pharmacie. Il la dépose sur l'évier et il cherche à l'intérieur quelque chose. Il en sort un petit tube. Il me le tend en disant :
- Tiens, mets le moi.
Il s'assied sur un tabouret qui se trouve entre le miroir et l'armoire et s'assied dessus. Je m'approche de lui et cherche dans la boîte à pharmacie une compresse afin de capturer le peu de sang qui coule encore. J'en trouve une et la mouille un peu à l'aide du robinet de l'évier. Je plaque la compresse contre sa lèvre et il ferme ses yeux.
- Ca fait mal ?
Il rit.
- Si tu savais ce que j'ai déjà eu dans ma vie...
- C'est-à-dire ?
- Tu poses trop de questions. Guéris-moi et tais toi.
A ces mots, je n'ai plus trop envie de le guérir, mais je ne cesse de me dire que cette coupure est le fruit de mon idiotie alors je me dois de le soigner.
Je prends le tube entre mes doigts et déverrouille le bouchon. J'appuie un peu dessus et un liquide vert en sort. J'en prend un peu sur mon doigt et le frotte contre sa lèvre. Il ferme de nouveau les yeux.
Un bruit de tonnerre retentit. Je sursaute. Il m'arrache la compresse d'entre mes doigts et la plaque sur sa lèvre, retirant le surplus. Il cherche et trouve un pansement dans la boîte et se dirige vers le couloir. Je le suis.
Il relève le visage et je fais de même. Je remarque qu'il y a une petite fenêtre. La pluie gicle et des éclairs retentissent.
- On va dormir ici. Je te reconduirai demain. Déclare t'il.
- Pardon ?
- Tu n'as pas le choix. Et je suis crevé.
- Je ne peux pas je n'ai pas de vêtements de rechange et je n'ai pas prévenu mes parents et puis ce n'est pas correct.
Il sort son téléphone de sa poche et compose un numéro. Il porte le téléphone à son oreille et le cale entre son épaule et sa mâchoire tandis qu'il ouvre le pansements et qu'il le colle sur sa blessure.

Un coup en plein coeur (tome 1 TERMINÉ).Where stories live. Discover now